Prénom : Alexeï, « Alex ».
Nom : Zaleska
Origines : Russie
Âge : 36 ans
Métier : Bibliothécaire
Aime : La nourriture japonaise, elle est tombée sous le charme dès son premier séjour; la mer, elle pourrait passer sa journée dans l'eau; la science-fiction, un genre qui lui a permit de s'évader lors des moments les plus dur de sa vie ; ...
Aime pas : Le Bortsch, une soupe, elle déteste la betterave; les personnes trop bruyantes, elles ont tendances à mettre à mal sa patience; le désordre, de par son éducation, chaque chose à une place; ...
Qualités : Douce, attentive, aventureuse
Défauts : Distante, rigide, pas matinale
Il était une fois...
Histoire :
Alexeï vit le jour dans une petite ville de Russie, un soir d’hivers particulièrement froid. Sa mère, Svetlana, était allongée devant le feu de bois, aidée par l’une des femmes avec qui elle travaillait. Repassage, couture, lessives, elle faisait de son mieux pour faire entrer de l’argent au foyer. Jamais cette femme n’avait envisagé faire un enfant seul, mais hélas son mari ne revint jamais de mission. Il était pilote et son avion avait été abattu en Afghanistan alors qu’il allait récupérer des troupes. Dans l’une de ses dernières lettres il écrivait : « Je suis impatient de rencontrer mon petit homme. » Il en était persuadé : « Appelons le Alexeï ». Prénom, qui n’est, évidemment, pas du tout conventionnel pour une fille. Mais encore une fois, marquée par le chagrin et le manque de son époux, cette jeune femme épuisée par son accouchement nomma son enfant en mémoire de ce dernier.
Les années passèrent, Svetlana peinait à joindre les deux bouts. Par chance, son bébé était d’un calme remarquable, jamais trop de pleur, jamais trop d’attention. Vers ses cinq ans, Alexeï vit s’installer chez elle un homme, bien plus vieux que sa mère, du nom de Pavel. Il était grand, sentait le cigare et la rouille. Il travaillait pour les chemins de fer, il s’occupait de l’entretien des locomotives. La vie devint plus facile pour la mère de famille et son enfant à son arrivée. Elles eurent à manger régulièrement, une nouvelle maison dans la capitale, de nouveaux vêtements et jouets ainsi qu’un petit chien qu’Alexeï put nommer « Baba ». Pavel était un homme strict, mais attentionné, jamais il n’élevait la voix que ce soit sur Svetlana ou la petite tête blonde qui courrait la maison.
Quand Alexeï souffla ses huit bougies, le ventre de sa maman était bien rond et quelques jours plus tard elle revint à la maison avec non pas un, mais deux bébés. Les jumeaux Lev et Dmitri. Contrairement à elle, ces deux-là étaient de vrai tornade dans la maison, pleurant jours et nuits. Monopolisant toute l’attention et le temps de la mère de famille. Alexeï jalousa un peu ses petits frères, mais ne s’imposa pas, restant calmement dans son coin, se faisant oublier. C’est à cette époque qu’elle découvrit les joies de la lecture. Les aventures de Bouratino ou un jeune garçon de bois menait une révolte contre le méchant propriétaire d’un théâtre de marionnettes. Elle rêvait silencieusement de cette révolte, elle vivait une vie qu’elle ne pouvait avoir dans ses livres.
Alexeï a, à présent, seize ans. Un autre petit garçon, Mikhaïl, à rejoins la famille et ils ont tous déménagé dans une maison bien plus grande avec un jardin, quittant la capitale. Pavel avait eu une bonne promotion et était à présent le chef d’équipe, ne l’obligeant plu à travailler de ses mains. Il ne sentait plus la rouille, mais toujours bien le cigare. Alexeï avait bien grandit, elle dépassait d’au moins une tête toutes les filles et même certains garçons de son âge. En plus d’avoir un prénom atypique, son physique l’était aussi. Ses cheveux très blond, sa poitrine commençant à se faire remarquer et sa taille, ne l’aidait pas à se fondre dans la masse. Malgré les brimades, elle parvient à poursuivre ses études sans haïr l’école. La figure paternel de la maison la rassurant sans cesses sur ses différences, lui rappelant : « Une chose est sur, Alex, ton physique tu ne peux pas le changer.. Mais ta tête tu peux la remplir. Eux, ils perdent leur temps à trouver des moyens de t’embêter pendant que toi, tu t’instruit ».
Et c’est avec ce genre de pensées qu’Alexeï avança dans la vie, elle approfondit son amour de la lecture et particulièrement sa passion pour la science-fiction qui lui faisait découvrir des univers loin du sien. Elle commença des études en langues étrangères, faisant les trajets jusque la capitale tous les jours. Pavel se faisait de plus en plus vieux et n’était plus très loin de la retraite. Tout se passait bien pour la petite famille, mais quelque chose chez la jeune femme la tracassait. Elle voyait des couples se former autour d’elle et pourtant l’idée d’être aussi proche d’un homme ne l’enchantait absolument pas. Encore une fois, son père de substitution la rassurait, lui disait que chacun avait son rythme et que l’homme de sa vie ferait son apparition de lui-même au détour d’une librairie. Il n’avait pas totalement tort.
Il faisait bon, c’était un samedi et Alexeï avait fait le trajet pour Moscou car elle n’avait plus de lecture. Elle avait fait plusieurs librairie, mais n’avait pas trouvé de livres ayant capté son attention. Elle décida donc d’aller à la bibliothèque pour, elle l’espérait, trouver une œuvre intéressante. Elle flâna un moment dans les allées, appréciant l’odeur des couvertures en cuir et du papier jaunis par le temps. Au détour de la section « Géographie », elle vit une jeune femme brune, plus âgée qu’elle, se mettre sur la pointe des pieds en essayant de déloger un livre d’une étagère. Alexeï s’approcha et proposa son aide. Après avoir sursauté, la brunette acquiesça en la remerciant. Sofia. Elle avait dix ans de plus et travaillait dans un bureau de référencement des infrastructures sous terraine. Elles passèrent le reste de la journée à discuter si bien qu’Alexeï manqua de louper le dernier train pour rentrer. Sofia l’invita à la retrouver à la bibliothèque le samedi suivant et se séparèrent en se saluant dans un geste de la main.
Les rendez-vous du samedi à la bibliothèque étaient devenus une sortie qu’Alexeï ne pouvait manquer, elle ne pensait qu’à ça. Sofia était si intéressante et tellement belle. Oui, la jeune femme c’était rendue à l’évidence que son impatience n’était pas que le fruit d’une complicité amicale. Elle avait des sentiments et une attirance plus profonde envers la brunette. Cela faisait maintenant un an qu’elles se connaissaient et se voyaient régulièrement. Sofia avait rencontré sa famille et Alexeï était déjà resté chez la jeune femme pour la nuit. Elles avaient justement un weekend de planifié, avec l’accord de sa famille, au lac Senej pas très loin de Moscou. Alexeï avait deux semaines pour se préparer et il n’était pas question que de préparer ses bagages, la jeune femme de dix-neuf ans comptait bien se livrer concernant ses sentiments.
Vendredi soir, Sofia vint la chercher chez elle et chargea sa valise dans le coffre de sa voiture. Alexeï embrassa sa mère et salua les hommes de la maison d’un mouvement de main et d’un grand sourire. Tous lui souhaitèrent un bon weekend. Elle était convaincue qu’il allait l’être. Le lac était beau, Sofia possédait une demeure familiale sur la rive ouest. Il suffisait de traverser le jardin pour aller se baigner. Elles s’installèrent, chacune dans une chambre, et Alexeï demanda la permission d’aller se baigner sans attendre. Elle passa une bonne partie de l’après-midi dans l’eau et allongée sur une serviette dans le jardin. La soirée se déroula calmement, la jeune femme sentant le stress monter en pensant à sa confession, mais pas pour ce soir. Le lendemain, Sofia lui fit visiter un peu la région, elles achetèrent de nouveaux livres et passèrent leur soirée dans le jardin autour d’un feu de camp. Détendue par cette ambiance cosy, Alexeï se lança.
« Sofia… J’aimerais te parler de quelques chose » Elle croisa le regarde de la jeune femme qui pencha la tête sur le côté « J’aime beaucoup ta compagnie.. Tu le sais déjà. Et tu fais partie des personnes qui compte pour moi.. Mais, je pense avoir des sentiments pour toi. Je ne veux pas te forcer dans quoique ce soit, tu as sans doute plein de prétendant et puis ce n’est pas vraiment correcte de.. Enfin.. Voilà. Mais j’avais besoin de t’en parler.. »
Un silence s’installa, Alexeï avait le regard braqué sur le feu, elle entendit Sofia se lever et la sentit venir se poser à ses côtés, s’appuyant sur son épaule. La jeune femme posa donc son regard sur la brunette qui lui souriait. Elle ne prononça aucun mot, mais vint se glisser dans les bras d’Alexeï. Elles n’avaient jamais été physiquement proche et se contact détendit instantanément la jeune fille. Elles restèrent installées comme ça jusqu’au coucher du soleil et passèrent la nuit enlacée.
Comme ce genre de relation n’était pas vraiment toléré, elles le cachèrent. Elles avaient prévu de déménager en France, Sofia avait trouvé une place dans une grosse société et Alexeï pensait poursuivre des études pour devenir archiviste. A présent, les deux jeunes femmes passaient un weekend sur deux dans l’appartement de Sofia. Et elles pensaient que leur relation paraissait aux autres comme elle l’avait toujours été. Malheureusement, ce n’était pas le cas et des personnes du quartier commençaient à trouver cela bizarre que deux femmes de milieux et d’âge différent passent autant de temps ensemble.
{Scène violente}
- Spoiler:
Un jour, au milieu de la nuit, la porte de l’appartement de Sofia s’ouvrit dans un énorme bruit, les deux femmes sortirent du lit en catastrophe en entendant la voix de plusieurs hommes dans le salon. Alexeï se précipita pour bloquer la porte, mais en vain, quatre hommes cagoulés firent irruption dans la chambre. Hurlant des propos homophobes au deux femmes, les frappant pour les faire taire. Il était difficile pour Alexeï de voir ces hommes abuser physiquement de sa bien-aimée. Folle de rage, elle fini par se libérer de l’emprise de son bourreau et en mis un au sol d’un coup de poing. Surpris ils lâchèrent Sofia qui s’enfuie à moitié nue. Alexeï se retrouva seule dans cette chambre avec ces quatre hommes bien décidé à ne pas la laisser partir. Les coups pleuvaient, elle sentait le sang couleur devant ses yeux, elle allait perdre connaissance quand elle entendit au loin les sirènes des voitures de police. L’un deux jura en disant qu’ils devaient filler au plus vite, ce qu’il fit, suivi par deux de ses compagnons. La jeune femme ne voyait plus rien, elle avait mal partout et se hissa comme elle le pu sur le lit. Elle sentait encore une présence non loin d’elle, elle entendait quelqu’un respirer. Elle sentit un liquide sur sa peau, elle cria en se rendant compte qu’il s’agissait d’essence à briquet. A peine une seconde après, elle sentit une douleur fulgurante sur ses cuisses, remontant sur son ventre, sa poitrine jusqu’à son visage. Alexeï se roula dans le lit pour tenter d’éteindre le feu. C’est Sofia et la police qui y arrivèrent. Elle perdit connaissance.
Après cet évènement, Alexeï passa plusieurs mois à l’hôpital. Fracture du crâne, plusieurs côtes et le poignet brisé… Elle perdit son œil droit et doit, depuis, porter des lunettes pour la lecture. Sans parler des brulures qui zébraient à présent son corps et son visage. Sofia ne s’en remit pas. Tout avait changé, qui pouvait lui en vouloir ? Elle mit fin à ses jours quelques semaines après qu’Alexeï fut sortie de l’hôpital. La jeune femme était dévastée. Elle ne pouvait plus rester en Russie après cette histoire et sa famille le comprit. Pavel s’arrangea avec des connaissances à lui pour accompagner sa belle-fille jusqu’en France. La séparation fut dure, surtout pour la mère qui venait de perdre sa seule fille. Mais Alexeï avait besoin d’un renouveau. Paris, elle l’espérait allait l’aider à soigner ses blessures.
Sa vie dans la capitale français était plutôt dur, elle parlait un peu la langue, mais pas encore très bien. Elle se trouva un travail, dans un bar, comme serveuse, et entreprit des études en parallèle. Elle n’avait pas d’amis, enchainait les heures pour boucler le mois. Ce rythme fut sa vie pendant deux ans. Le temps qu’il fallut à son cœur pour récupérer un peu foi en l’humanité. Elle se fit des amis et fêta son vingt-cinquième anniversaire entourée de gens qu’elle appréciait et de sa nouvelle petite amie, Ana. Ana était d’origine japonaise venue étudier en France. Elles s’étaient rencontrée dans le coffee shop ou travaillait à présent Alexeï. Elle lui apprenait le japonais et la jeune russe en faisait de même avec sa langue natale. Leur relation ne dura que quelques mois, mais les deux jeunes femmes restèrent amies. Si bien que lorsqu’Ana rentra chez elle, elle proposa à Alexeï de l’accompagner pour découvrir son pays. La jeune femme n’hésita pas un instant et fit toutes les démarches pour son voyage.
Après être tombée amoureuse de ce pays, Alexeï décida d’essayer d’obtenir un visa permanent, lui permettant de travailler et faire sa vie au Japon. C’est vrai trente-deux ans que sa situation fut validée et qu’elle n’ait plus se tracasser de devoir à tout moment quitter le pays.
Elle travaillait déjà dans différentes librairies depuis plusieurs années lorsqu’elle entendu parler d’une place de bibliothécaire à la prestigieuse Yuri Académia, fondée par une compatriote Léna Pétrova. Elle décida donc d’envoyer une candidature en espérant une réponse favorable.
Plutôt modèle ou rebelle ?
Caractère : Alexeï renvois une image très froide et distante au début. Ce qui n’est pas du tout le cas en réalité, elle a simplement un peu de mal à laisser transparaitre ses sentiments. Une fois qu’elle se sent en confiance, elle adore discuter de ses passions et surtout en découvrir plus sur la personne avec qui elle converse. Toujours appliquée, attentive aux détails, elle est une collègue discrète qui fait toujours sa part du travail avec plaisir. Elle ne comprend pas toujours les notes d’humour et passera sans doute souvent à côté de vos blagues en plissant des yeux. Elle ne refusera jamais un restaurant, absolument sous le charme de la cuisine japonaise qu’elle trouve « fascinante de dépaysement ».
Miroir mon beau miroir
Physique : La première chose que l’on remarque chez Alexeï, c’est sa taille un mètre quatre-vingt-dix (ce qui ne l’empêche absolument pas de porter des talons). De carrure fine, elle prend plaisir à s’habiller de robes, tailleurs, corsets, etc. Majoritairement féminine le choix de son esthétique, il n’est pas rare de la croiser en jeans et sneakers à l’occasion.
Ensuite, ses yeux attirent le regard. Ou plutôt son bandeau, couvrant son œil droit. Alexeï possède des yeux bruns avec un petit reflet doré. Elle regarde tout le monde dans les yeux et le fait que son visage n’exprime que peux d’émotion à tendance à en dérouter plus d’un. Caché en partie sous cet eye patch, une cicatrice sur tout le côté droit de son visage. D’autres sont visible sur ses bras et ses cuisses en fonction de ses tenues.
Ses cheveux, arrivant juste au-dessus de ses épaules, sont blond. Ils varient d’un châtain très clair au blond platine si elle passe l’après-midi au soleil. Elle avait les cheveux extrêmement long avant son séjour à l’hôpital, ils repoussent, mais elle semble avoir trouvé une longueur qui lui convient.
Qui es-tu vraiment ?
Age : 30
Avatar : Nice Holystone - Baccano
Localisation : Belgique
Pourquoi ce forum ? : Voulant me remettre au rp, je pense que c'est le bon endroit pour
As-tu déjà fait du RP ? : Oui
Voudrais-tu avoir une marraine sur le forum ? : Non, cela devrait aller
Code de validation :
- Spoiler:
OK BY LENA je crois que je vais laisser le même code jusqu'à noël !
Indice de présence : Entre 5 et 6
Si tu nous montrais ce que tu sais faire ? :
- Spoiler:
Après avoir envoyé sa candidature, Alexeï guettait son courrier quasiment quotidiennement. Mais évidemment, rien ne semblait arriver. Au bout de deux semaines, elle se résonna et prit sur elle pour être patiente.
Sa vie avait vraiment changée depuis son départ de la Russie, elle avait repris contact avec sa mère et avait appris que Pavel était décédé. Elle lui avait fait parvenir sa boite de cigare, il l’avait insisté pour que se soit elle qui en hérite. C’est pour cela qu’Alexeï c’était mise à fumer le cigare depuis un an. Elle trouvait ça réconfortant pour accompagner ses lectures en soirées, seule dans son appartement.
L’adaptation au japon ne fut pas facile. Elle avait vraiment un physique qui dénotait dans la région, beaucoup trop grande, beaucoup trop blonde et toutes ses cicatrices faisaient peur à pas mal de monde. Son accent russe toujours présent malgré les années à parler une toute autre langue que sa langue maternelle… Mais elle finit par faire sa place et à se faire accepter par les gens de son quartier.
Côté sentimentale, c’était plutôt le calme plat, elle avait tellement été concentrée sur la stabilisation de sa situation qu’elle n’avait pas du tout sociabilisé en dehors de son lieu de travail. Ses collègues l’avaient remarqué et lui proposèrent donc de les accompagner ce soir-là à prendre un verre tous ensemble. Elle ne pouvait refuser et juste après le travail, ils se dirigèrent tous vers un petit établissement assez traditionnel du quartier.
Comme à son habitude, Alexeï fit tourné toutes les têtes en entrant, elle salua le personnel et suivis ses collègues jusqu’à leur emplacement. C’étaient une petite alcôve un peu privée avec des paravents. La serveuse vint prendre notre commande et les verres se suivirent. La Russe, remarqua bien vite que ses collègues japonais ne tenaient pas beaucoup l’alcool. Alors qu’elle se sentait à peine imbibée, certains dormaient ou chantait avec leur cravate autour de la tête. Ses collègues féminines, elles, étaient occupées à parler de prétendant.
Alexeï s’excusa et prit la direction de toilette. Elle s’y enferma un moment en soupirant et quand elle revint plus de la moitié de la troupe avait disparue. Ne restant qu’un collègue endormis sur la table. La jeune femme décida donc de débarrasser sa table et de ranger un peu. La serveuse arriva justement à ce moment-là.
- « Je suis désolée pour le désordre, je vais vous aider à débarrasser et mettre mon collègue dans un taxi »
La serveuse ne répondit pas, baissant la tête en rougissant. Alexeï avait l’habitude de ce genre de réaction, elle savait être impressionnante, donc elle ne dit pas un mot de plus et elles se mirent au travail en silence.
Une fois le collègue dans le taxi en direction de son appartement, la jeune femme décida de prendre un dernier verre avant de rentrer. L’établissement était bien plus calme qu’à leur arrivé, juste quelques couples et hommes d’un certain âge semblaient encore présent.
Elle s’installa et la même serveuse vint prendre sa commande, elle fit donc attention de ne pas avoir un regard insistant et lui offrir même un sourire chaleureux
- « Un Scotch, s’il-vous-plait »
La serveuse rougit de nouveau et lui apporta sa commande, ne croisant pas le regard de la russe. Alexeï fini par en boire plus d’un, au point ou la serveuse du l’inviter à quitter l’établissement. La jeune femme s’excusa poliment et se leva en titubant pour sortir. Arrivée à la porte, elle se retourna, regarda la jeune serveuse en souriant et lui dit : « Vous êtes très mignonne, surtout lorsque vous rougissez. J’ai appréciez votre service aujourd’hui, merci beaucoup »
Sur cette note, elle rentra chez elle et s’endormit rapidement. Ayant complètement oublié la présence d’une lettre, dans sa boite postale, qu’elle attendait, pourtant, avec impatience.