Prénom : Natalia.
Nom : Giovanna
Origines : Italiennes
Âge : 32 ans
Etudes : /
Club : /
Métier : Directrice de la Lyllian
Aime : Les enfants, le saxophone, cuisiner, la chanson italienne, les romans à l’eau de rose, les films anciens
Aime pas : Qu’on la dérange quand elle travaille, le vin de mauvaise qualité, la malbouffe, qu’on parle/décide à sa place
Qualités : Amicale, Extravertie, Bienveillante
Défauts : Colérique, Bruyante, Trop franche
Il était une fois...
Histoire : La vie de Natalia était clairement sans vague et basique jusqu’à sa rencontre avec Léna.
Elle est née dans un petit village italien et est la cadette d’une fratrie de trois frères. Et très tôt elle perçu une éducation différente. Si ses frères pouvaient se permettre de sortir quand ils voulaient, jouer au foot dehors et se lever sans débarrasser la table, ceci était impensable pour elle. Parce qu’elle est née avec les doubles chromosomes X. Aider sa mère à cuisiner, mettre la table, apprendre à tenir une maison, avoir de bons résultats pour aller dans une bonne école pour faire de bonnes études de management comme ses parents. Une vie toute tracée sans aucune vague. Et Natalia ne se posait aucune question, après tout, si ses parents lui disent, c’est qu’ils savent ce qui est bon pour elle non? Puis le saxophone restera un petit loisir le week end. Un petit plaisir peu commun dont les parents aimaient bien parler lors des repas de famille et dont les oncles/tantes, cousins/cousines s’amusaient avec le même ravissement que des Parisiens des années folles devant un zoo humain.
A l’école, pas de bagarre, pas de mots plus haut que l’autre. “Parce qu’une fille ça ne se bat pas et ça ne crie pas”
Au collège, pas de flirt. “Parce qu’une fille se laisse désirer”
Au lycée, pas de scooter. “Parce qu’une fille en scooter, ça fait mauvais genre”
A l’école de management, pas de soirée alcoolisée. “Parce qu’une femme qui boit, c’est vulgaire”.
Alors que ses frères se bagarraient dans la cour de l’école, embrassaient leurs petites copines dans les toilettes du collège, allaient au lycée sur leur Vespa et étaient déjà revenus ivres morts de leurs soirées étudiantes. Mais on leur pardonnait, parce qu’ils sont nés avec les chromosomes XY.
A la fin de ses études, elle voyait ses amies se marier et commencer à avoir des enfants. Et ses parents se chargeaient bien de le lui rappeler à chaque repas dominical. Un bon mari, avec une belle situation, tel était son destin de femme au sein d’une Italie dont les traditions étaient encore emplantées.
Elle jeta son dévolu sur un ami de longue date dont elle savait qu’il n’était pas insensible à elle. Quelques rendez-vous, un accord des parents de chacun, et le mariage fut célébré environ deux ans plus tard. Même s’il était très amoureux de sa femme, son mari, qui répondait au doux nom de Claudio, sentait que la passion n’était pas partagée. Soucieux de son bienêtre, il lui demandait souvent ce qui n’allait pas, ce qu’il pouvait faire pour elle etc... Mais elle répondait qu’avec un mari et un métier fixe qui rapportait un salaire tous les mois, elle n’avait aucune raison de se plaindre.
La seule ombre au tableau, du moins officiellement, c’était que la couple n’avait toujours pas d’enfant. Bien que Natalia n’éprouve pas de véritables sentiments amoureux pour lui, elle ne le trouvait pas moins charmant et n’avait rien contre quelques galipettes. Il était également un bon amant, très attentif et plutôt créatif. Malgré une activité intime présente, aucun embryon ne semblait poindre. Ce ne fut qu’après quelques examens médicaux que Natalia apprit sa stérilité. La nouvelle la plongea dans une profonde tristesse face à laquelle mari et famille étaient impuissants. Elle prit un congés maladie et resta enfermée chez eux. Claudio lui proposera des vacances à Rome, rien que tous les deux, pour lui changer les idées et pour la faire repartir du bon pied après cette rude épreuve. Vacances qu’elle acceptera sans grande conviction, mais elle était touchée par les efforts de son époux.
Mais sa vie sembla changer lorsqu’à la suite d’une représentation de Casse Noisettes à Rome, elle rencontra la personne qui allait lui faire ouvrir les yeux et redonner gout à la vie. Léna, dont la célébrité et l’aura n’étaient plus à prouver, lui fit comprendre à travers de longs échanges pendant des semaines voire des mois qu’elle se mentait à elle-même depuis toujours. Qu’elle n’était que spectatrice de sa vie et qu’elle suivait le fil de l’eau car “c’est comme ça et puis c’est tout”.
Après de jours entiers à pleurer la fin de ce déni et la peur d’agir, Natalia, encouragée par son mari qui voulait son bonheur, et ce même s’il n’en fait pas parti, reprit la pratique du saxophone. Puis elle donna un bon coup de pied dans la fourmilière en démissionnant et demandant le divorce, ce qui sonna comme un coup de tonnerre au sein de la famille. S’en suivirent de véritables empoignades avec ses parents et ses frères, mais Natalia n’en démordait pas. Elle prendrait sa vie en main et la vivrait comme elle l’entend. Ce qui lui vaudra des relations glaciales avec le reste de sa famille.
Elle prit une année sabbatique pour se chercher. Son mariage était devenu une colocation et vivait avec son ex-mari désormais colocataire. Et il s’en accommodait bien. Il l’aidait à trouver sa voie et l’encourageait à garder contact avec Léna qu’il appréciait beaucoup. Ils lui versaient régulièrement de l'argent pour la soutenir dans son projet d’école artistique.
Entre temps, elle s’était formée et avait trouvé un emploi d’institutrice dans une école maternelle. En parallèle, elle continuait de pratiquer le saxophone. C’est lors de cette expérience au sein des enfants qu’elle se redécouvrit une véritable passion et une grande empathie pour cette tranche d’âge. L’âge de la découverte, de la curiosité, et surtout le terreau fertile à leur donner foi en l’avenir en décelant le potentiel en chacun d’eux. Elle fut une institutrice totalement dévouée à l’enseignement et au bien-être de ses élèves. Elle n'en était pas moins ferme, mais punissait toujours avec justesse. Ce qui faisait sa petite célébrité au sein de l’école et du village, c’était sa bienveillance et ses encouragements envers les élèves. Toujours un mot, une bonne parole, pour les motiver à étudier et persister dans leur effort.
Finalement, elle obtient un poste de directrice à la Lyllian Gakuen et s’envola pour le Japon.
Plutôt modèle ou rebelle ?
Caractère : Dans ses moments de colère, Natalia est le cliché authentique de l’italienne au sang chaud. Ses mains s’agitent, et sa voix criante est portée par des expressions de son pays natal dont il ne vaut mieux ne pas connaitre la signification. Même quand elle est calme, ses mains agrémentent ses paroles, comme si elles étaient une seconde ponctuation. Malgré son fort caractère et sa franchise pouvant être confondue avec de la méchanceté, Natalia est une personne qui se soucie du bien être des autres, surtout des enfants. Ah les enfants...Les rires de ses derniers sont sans doute ce qu’elle préfère entendre dans la journée. En tant que directrice de l’école primaire, il lui arrive de sortir la tête par la fenêtre de son bureau pour observer “ses petites étoiles”, comme elle aime les appeler, jouer et profiter de l’insouciance propre à la jeunesse. Son souci du bien être passe également par la façon dont elle reçoit ses invités. Que ce soit pour un café ou un repas, elle prend le temps de cuisiner et de sortir une belle vaisselle. La cuisine est comme une méditation pour elle et peux passer des heures aux fourneaux en entonnant des classiques du répertoire italien.
Miroir mon beau miroir
Physique : Il faudrait être aveugle pour ne pas déceler le charme italien chez Natalia. Ses cheveux blonds sont souvent retenus par une pince broche ou un ruban pour lui dégager le visage. Mettant en valeur l’ovale de son visage doux orné d’yeux couleur émeraude qui peuvent passer de la tendresse à la colère en une seconde. Des yeux capables de rassurer comme d’imposer le respect. Sa peau est blanche et aussi douce que son visage. Une peau qui tanne vite mais qu’elle protège avec un bon écran total.
Sa grande et fine taille est mise en valeur par des vêtements classiques mais choisit avec gout. Des chemisiers près du corps, des jupes midi bon marché mais élégantes, le tout agrémenté par le port d’escarpins lui offrant une silhouette chic et classique. Ses maquillages restent sobres. Elle sait faire savoir qu’elle est présente dans l’établissement en faisant claquer ses talons dans les couloirs. Sa démarche étant reconnue par tout le personnel et les élèves les plus attentifs.
Quand elle est chez elle, elle adore mettre un ensemble qui se caractérise par un pantalon marron et un petit tee shirt à col roulé beige et attacher ses cheveux avec un grande pince crocodile.
Qui es-tu vraiment ?
Age : 29 ans
Avatar : [Saber Arturia Pendragon / Fate Stay Night ]
Localisation : Chez moi =3
Pourquoi ce forum ? : Parce qu’on y est bien =3
As-tu déjà fait du RP ? :
Voudrais-tu avoir une marraine sur le forum ? :Non
Code de validation :
[OK BY LENA] (faudrait que je change le code de validation!)
Indice de présence : 6/10.
Si tu nous montrais ce que tu sais faire ? :
- Spoiler:
Aéroport de Rome, neuf heures trente.
_Bon ben...tu es à quelques heures de ta nouvelle vie. Dit un jeune homme brun au teint halé qui se tenait à coté d’une femme blonde. Leurs yeux rivés sur l’écran où s’affichaient les vols.
_ Oui. Ils ne devraient plus tarder à faire l’appel pour l’enregistrement des bagages. Répondit la femme
_ Un petit café en attendant? Je peux bien payer ton dernier café 100% italiano.
_ Avec grand plaisir.
Le duo prit place dans un café brillement installé non loin des écrans. Ils commandèrent deux expressos à la mode italienne.
_ Je suppose que je serai le seul à te dire au revoir en face...
_ Franchement, je me fiche du nombre de personne qui me dira au revoir. Au moins, je sais qui a été vraiment présent pour moi et qui m’a vraiment aidé.
Claudio lui sourit. Ses sentiments pour Natalia n’avaient pas changé, et en homme amoureusement désireux de la voir heureuse, il l’aidait à atteindre ce bonheur. Même s’il n’en faisait plus parti et que sa vie à elle se passerait désormais au pays du soleil levant. Il l’avait aidée comme il l’avait pu, la soutenant durant ces violentes empoignades avec sa famille. Famille qui, d’ailleurs, ne lui adressait plus la parole. Surtout les membres masculins, trop occupés à s’étouffer avec leur fierté.
_ C’est normal, Natalia. Je veux sincèrement ton bonheur.
_ Je le sais Claudio, je le sais. Mais sache que ça m’a touché, et tu continueras de compter pour moi. On restera en contact une fois installée là bas, tu pourras même venir me rendre visite si tu veux.
_ Pourquoi pas? Le Japon reste un beau pays.
_ Faut bien compenser avec leur langue. Parce que le japonais, mamma mia...
Son ex-mari ria en se rappelant des soirées qu’elle avait passé à apprendre la langue des samouraïs à grand renfort de cours particuliers et des films regardés. Le tout avec des tableaux de signes fixés au-dessus de son bureau et des post it sur tous les objets de la maison.
_ Je peux au moins enlever les post-it? Demanda-t-il en riant.
_ Ca va te prendre un peu de temps, j’en ai même mis au grenier, jusque dans la cave!
Le duo ria de bon cœur. Finalement, Natalia avait bien fait de saisir son destin à bras le corps. Elle savait qu’elle était qu’à quelques heures de sa nouvelle vie, sa jambe trépignait sous la table qui faisait trembler les petites tasses remplies de lait et d’arabica liquide.
_ Les passagers du vol 9517 à destination de Tokyo sont priés de se présenter porte 3 pour l’enregistrement des bagages. Annonça une voix féminine dans le haut parleur.
_ Ah, c’est l’heure. Lança Natalia en avalant d’un trait son reste de café.
Elle se présenta dans la file avec Claudio à ses côtés, quand une voix les interpella.
_ Natalia!!
La voyageuse se retourna en la reconnaissant avec surprise.
_ Mamma!!!
La dame d’un certain âge prit sa fille dans ses bras et la serra fortement. Claudio resta de coté, touché par la scène.
_ Je n’aurais pas supporté de savoir que tu partais sans te dire au revoir, mia cara.
_ Merci maman... Je suis contente que tu sois venue. Dit-elle, la voix pleine d’émotion. Comment vont papa et les autres?
_ Ca va...
_ Tu es seule?
_ Oui, je suis venue seule. Mais tu sais, ils n’en pensent pas moins que moi. Je suis sure qu’ils sont heureux.
_ Hum...Mais leur ego masculin est plus fort.
_ Oh tu connais ton père et tes grands frères.
La dame plus âgée colla un gros bisou sur la joue de sa fille bien aimée.
_ Soit prudente surtout. Et envoie-nous un petit message pour nous dire que tu es bien arrivée.
_ Promis, mammina.
Elle enlaça une dernière fois sa fille. L’une comme l’autre ignorait dans combien de temps elles se verraient, et combien de temps le père et les frères allaient mettre pour digérer ce soudain revirement et les quatre vérités sorties lors d’un repas de famille.