Prénom : Yuna.
Nom : Harushi.
Origines : Russo-japonaises.
Âge : 15 ans.
Etudes : Art, 2e cycle.
Club : On verra plus tard.
Aime : Dessiner, ma demi-soeur, l'écouter jouer du violon, s'amuser et rire, le beau-temps.
Aime pas : Mon père, les gens méchants, travailler dur, les asperges.
Qualités : Dynamique, Optimiste, Souriante.
Défauts : Possessive, Dissipée, Gamine.
Il était une fois...
Histoire : Yuna est née dans une clinique de Tokyo au beau milieu d'un été particulièrement chaud. Fille unique d'une mère russo-japonaise, collègue et, comme elle l'apprendra plus tard, amante de son père, un homme russe cadre d'une entreprise de voiture. Dès son plus jeune âge il ne fût pas difficile de remarquer qu'elle tenait plus de sa mère que de son père, malgré une certaine similarité dans la blondeur de ses cheveux.
Si sa jeune enfance fût assez heureuse, elle en a surtout le souvenir d'avoir été un peu brinquebalée à gauche et à droite avec un père souvent absent et une mère souvent trop occupée qui reprochait beaucoup à son père de ne pas avoir tenu sa promesse. Mais tout cela n'avait guère d'importance aux yeux de Yuna à cette époque : elle avait beaucoup de jouets divers et variés qu'elle torturait avec un certain plaisir, balançant le tout un peu partout à gauche et à droite. Cela n'avait guère d'importance car elle ne faisait que très rarement gronder et le plus souvent on lui en offrait de nouveau, comme pour compenser ces pertes futiles.
Toutefois, lorsqu'elle était vers la fin de la sixième année de sa vie insouciante, un grand changement arriva dans sa vie. Alors qu'elle était encore chez sa nourrice, comme cela arrivait souvent, c'était son père qui était venu la chercher ce soir-là, chose qui n'arrivait pour ainsi dire jamais. Elle se retrouva alors chez elle, son père et d'autres personnes empaquetant toutes ses affaires et des tas d'autres choses dans des tonnes de cartons, puis on la transporta ailleurs, dans une toute autre maison qu'elle ne connaissait absolument pas. Maison dans laquelle, on le lui indiqua de manière un peu abrupte, elle vivrait désormais, avec sa "grande sœur" - une fille bien plus grande qu'elle à l'époque. Emmenée là-haut pendant que son père et une dame mécontente criait et se disputait vivement, Yuna passa beaucoup de temps à observer cette étrange "grande sœur" qui lui tombait tout droit du ciel.
Et le minimum était de dire que Yuna ne ménagea guère cette "grande soeur" qui répondait, comme elle l'apprit plus tard, au nom de Keiko. Elle la harcela de questions, passant d'un sujet à un autre sans vraiment chercher à écouter la réponse, grimpait un peu partout et prenait tout un tas de risques, obligeant de fait Keiko à la poursuivre un peu partout pour éviter la catastrophe. Enfin, quand son père remonta et que Yuna, après lui avoir sauté dans les bras tout-à-trac, lui demanda s'ils rentraient à la maison désormais, son père la posa solennellement par terre, la regardant droit dans les yeux et en la tenant par les épaules que ce ne serait plus le cas, car sa place à elle était désormais ici. Chose que Yuna ne comprit pas tout de suite, trouvant la situation un peu bizarre.
Au tout début, sa vie n'était pas si différente : elle passait toujours son temps à faire pleins de bêtises, entraînant derrière elle parfois cette "grande sœur" qu'elle trouvait amusant à tourmenter, avec une femme acariâtre qui râlait beaucoup à la maison et un père qui, lorsqu'il n'était pas absent, passait son temps à se disputer avec ladite femme acariâtre. A un moment donné dans sa vie, cette femme acariâtre disparue de sa vie, cherchant à emmener sa grande sœur - ce qui fit beaucoup de peine à Yuna, parce qu'elle l'aimait beaucoup, cette grande sœur qui ressemblait à un ange. Mais pour une raison qu'elle ne comprit pas vraiment, celle-ci resta finalement avec eux, ce que Yuna appréciait beaucoup.
En réalité, Yuna ne faisait pas beaucoup d'efforts pour s'améliorer : même en grandissant, elle continuait à faire des bêtises, passant simplement à des bêtises de petite enfant à des bêtises plus grosses, cassant des vitres avec des ballons, abîmant des meubles précieux ou déchirant des documents importants pour son père. Seule Keiko était épargnée par ses bêtises : Yuna éprouvait en effet une certaine fascination pour sa grande sœur, qui était toujours calme, toujours gentille et qui prenait toujours bien soin d'elle, la couvrant d'un amour qu'elle n'avait jamais vraiment eu personnellement. Cela la tourneboulait toujours un peu et, du coup, Yuna faisait tout pour attirer son attention sur elle, multipliant les petites bêtises moins graves pour que Keiko lui réexplique gentiment des choses simples, gâchant même certaines recettes que Keiko préparait avec elle volontairement pour pouvoir reprendre tout à zéro et ainsi passer plus de temps en sa compagnie.
En grandissant, Yuna était devenue une ado plutôt rebelle, qui ne reconnaissait aucunement l'autorité de son père, se contentant simplement toujours du minimum vital pour ne pas se retrouver placée en pensionnat, comme son père la menaçait toujours. Il fallait aussi dire qu'elle ne faisait rien de ce que l'on attendait habituellement d'elle : elle refusait catégoriquement de participer aux cours d'arts ménagers imposés aux jeunes filles, quitte à se prendre des blâmes à ce sujet, se disputait souvent avec ses camarades, filles comme garçons, et n'était pas particulièrement vu d'un bon œil par le corps professoral. Tout juste reconnaissait-t-on son grand talent pour le dessin - et encore, c'était uniquement parce que leur professeur d'art était un original qui ne la disputait pas du tout alors qu'elle n'en faisait qu'à sa tête, ne respectant jamais les consignes demandées. Mais tout cela n'avait guère d'importance, puisque de toute façon, Keiko continuait à veiller sur elle.
Un beau jour, en rentrant du collège, Yuna tomba sur sa soeur, qui était en train d'épousseter un vieil étui de violon avec un regard si étrange que Yuna se rappela de quelque chose d'enfoui loin dans sa mémoire : quand elle était encore toute petite, Keiko et Yuna aimait beaucoup s'amuser avec cela, Keiko jouant de son instrument et Yuna dansant et chantant à tue-tête tout et n'importe quoi. C'était des moments heureux qui avaient fini par disparaître au fil du temps, se retrouvant remisé par la vie de tous les jours. Aussi Yuna, à force de câlins et d'insistance, fini par obtenir ce qu'elle attendait de Keiko, comme d'habitude : que celle-ci refasse à nouveau sonner un de ses petits airs de musique comme elle s'en rappelait.
C'est alors que Yuna eut une révélation : Keiko avait un talent indéniable au violon. Aussi Yuna insista lourdement et longuement pour que Keiko recommence à en jouer de manière régulière, car Yuna savait qu'elle ne pourrait jamais se passer de l'entendre jouer, d'autant plus qu'elle en tirait elle aussi beaucoup de plaisir. Mais Keiko résistait, disant qu'elle avait toujours beaucoup à faire à la maison et refusant encore et toujours de rejouer. Agacée par tout cela, apprenant l'existence d'une audition pour entrer dans une académie pour artistes féminines en devenir, Yuna n'hésita pas et inscrit en secret sa grande soeur en se faisant passer pour elle. Après le lui avoir révélé, Yuna prit plaisir à voir son adorable grande soeur, stressée par cette annonce, s'entraîner tous les jours, prenant plaisir à l'écouter, n'hésitant pas à la conseiller - même si dans les faits, elle n'y connaissait pas grand chose à la musique.
Le jour de l'audition, bien sûr, Yuna s'était arrangée pour sécher les cours et se glisser dans le public pour suivre comment Keiko allait se débrouiller. Très stressée, celle-ci sembla parfois paniquer un peu, mais l'ensemble était, aux yeux de Yuna, toujours aussi merveilleux.
Suite à cela, comme il s'agissait de la fin du trimestre et que Yuna guettait l'arrivée de son bulletin pour l'intercepter, elle fût la première à tomber sur la lettre de la Yuri Académie adressée à sa grande soeur. Pleine de curiosité, elle l'ouvrit et découvrit que celle-ci y était reçue. Très heureuse pour elle et pour son talent, Yuna s'imaginait déjà voir Keiko jouer sur scène devant des millions de personnes, en soliste, et décida donc de lui faire partager cette joie immense dès à présent. Mais quand celle-ci, tout en étant manifestement heureuse et émerveillée, lui annonça qu'elle se refusait à y aller, Yuna se mit en colère, houspillant sa grande soeur sur le fait qu'il était hors de question qu'elle renonce à son rêve, et l'obligea à s'y rendre manu militari, lui promettant tout et n'importe quoi pour l'obliger à ne jamais se retourner.
Bon, bien entendu, les "promesses" de Yuna de s'occuper de leur père et de la maison n'engageait que les personnes suffisamment crédules pour y croire. Sitôt sa grande soeur partie, la maison se transforma en un grand fatras de désordre, ce qui ne fît que faire enrager leur père - ce dont Yuna se fichait éperduement. Celui-ci finit même par engager une femme d'entretien - chose que Yuna vit d'un air assez mauvais : pourquoi était-il si infoutu de s'occuper de la maison par lui-même? Mais tout cela, finalement, avait peu d'importance aux yeux de Yuna, qui se referma peu à peu dans sa bulle. En l'absence de Keiko et en grandissant encore un peu, elle se désintéressait de plus en plus des choses, passant son temps à griffoner et à dessiner des choses, ça et là. Ses notes, qui de toute façon ne pouvaient pas empirer, était toujours des plus mauvaises. Seul le professeur d'art la suivait avec grand intérêt, s'émerveillant toujours plus de ses créations. Au point de l'obliger, un jour, à aller s'inscrire à l'audition d'art de la Yuri-Académie, histoire de leur montrer son talent.
Au début peu convaincue, Yuna avait commencé par faire un pied-de-nez à cette audition en leur envoyant un dessin dégueux et sale, dans lequel était "subtilement" caché symboliquement un message qui indiquait tout le mal qu'elle pensait de ce genre d'institutions. Mais lorsqu'au final elle fût convoquée pour une audition "sur place", Yuna prit la chose beaucoup plus au sérieux. Après tout, il s'agissait de l'académie de sa grande soeur, et cela pouvait avoir son propre intérêt. Aussi, faisant, de fait, de gros efforts pour rendre cette fois quelque chose de plus présentable, elle finit par réussir à convaincre le jury de sélection, qui accepta donc sa candidature. L'envoyant, de fait, rejoindre sa soeur à la Yuri Académie.
Plutôt modèle ou rebelle ?
Caractère : Yuna est une esprit rebelle, du genre à ne faire que ce qu'elle a envie de faire, et encore, cela revient souvent à chercher ce qui peut bousculer un peu l'ordre établi. Très franche, elle n'a pas du tout sa langue dans sa poche, et se montre particulièrement rebelle à tout ce qu'elle assimile à du "patriarcat", soit une bonne partie des codes de bonne conduite classique de la société. Toutefois, ses prises de position ne sont pas toujours très bien étayée, et elle a tendance à s'attirer surtout des problèmes avec les professeurs du fait à son opposition un peu trop frontale à toute autorité. Elle ne regrette cependant jamais rien et va toujours de l'avant, en dehors du "bon temps" qu'elle passait avec sa demi-soeur adorée. Mais même ceux-ci sont uniquement vu avec nostalgie, mais sans le moindre regret de ses décisions la concernant.
Miroir mon beau miroir
Physique : Yuna est une jeune fille d'un blond soleil et aux yeux d'un vert très prononcé, qui a à l'état naturel toujours un petit sourire taquin aux lèvres. De nature dynamique, elle aime beaucoup le sport et en a un physique adapté : à la fois grande, élancée et fine : 1m69 pour 54 kg. Si elle préfère, en ce qui la concerne, les vêtements pratiques pour bouger, tels les jeans et pantalons, elle n'en est pas moins féminine, ne reniant pas dans son armoire les tenues près du corps, les mini-shorts et, surtout et en très grand nombre, tout ce qui est maquillage léger et colifichets divers et variés. Tenues auxquelles elle tient beaucoup : le fait de se restreindre à un uniforme strict risque d'être une épreuve difficile pour Yuna.
Qui es-tu vraiment ?
Age : 22 ans.
Avatar : Hoshii Miki de The iDOLM@STER
Localisation : Ici, comme toujours.
Pourquoi ce forum ? : Et pourquoi pas ?
As-tu déjà fait du RP ? : Genre.
Voudrais-tu avoir une marraine sur le forum ? : non.
Code de validation :
OK by LenaSi tu nous montrais ce que tu sais faire ? :
- Spoiler:
Comme tous les mardis matin en mathématiques, Yuna se pointa en cours en retard. Et comme tous les mardis matin, le professeur de mathématiques piqua sa crise sur elle. D'autant plus que ce matin, elle était entrée dans la salle avec un oreiller sous le bras, faisant exploser de rire toute la classe. Il fallait dire qu'ils la connaissaient bien : la semaine dernière, le professeur l'avait invité à dormir en classe plutôt que de se montrer aussi pénible. Pénibilité qui était apparue après qu'elle se soit mise à lui demander systématiquement si tout ce qu'il disait lui servirait pour les soldes, après que celui-ci lui a reproché de ne pas écouter en cours alors que "cela lui servirait dans sa vie de future femme au foyer". Remarque qu'il lui avait fait après lui avoir rendu une copie où elle s'était amusée à transformer les chiffres et symboles des équations en petits personnages rigolos qui se battaient entre eux. Bref, elle savait très bien que cela allait se terminer avec une nouvelle convocation chez le directeur. Mais cela a-t-il la moindre importance, tant qu'il y a l'ivresse de la provocation?