Prénom : Linia, Ling, Caroll (plus souvent écrit Linia L.C)
Nom : Lewis
Origines : Sino-Britanniaque
Âge : 27 ans
Etudes : Elle possède une maîtrise en Musique en conservatoire, spécialisée dans la Conduite d’Orchestre/Chef d’Orchestre
Club : Le club des professeurs qui aime s’amuser ?*BIM* Non aucun, héhé… Aïeuh quand même.
Métier : Directrice Adjointe
Aime : La musique, la danse, s’amuser, regarder les gens se torturer les méninges ou se sortir d’un pétrin, être à l’origine d’une mauvaise blague, flirter, le thé, l’alcool de riz, son écharpe rouge, les secrets, les gâteaux et autres sucreries, les siestes et les nouvelles découvertes.
Aime pas : Les gens trop simple, les choses simples, les relations à sens unique, les incompréhensions, le sport (même si elle s’y oblige), les goûts amères, les voix trop forte, l’irrespect envers les personnes, les traitres, qu’on la regarde de haut.
Qualités : Patiente – Attentive – Loyale
Défauts : Têtue – Secrète - Dure
Il était une fois...
Histoire : Fille unique d’un Ambassadeur britannique et d’une célèbre actrice de drama Chinois, née à Shanghai et ayant vécu entre la Chine et l’Angleterre, sa famille aisée était nécessaire. Son père n’était presque jamais là et sa mère entretenait une relation secrète avec une jeune actrice sous couvert d’être sa « tutrice » dans le monde du cinéma Chinois, alors pour s’occuper, dès petite, il fallut canaliser l’énergique petite effrontée. Elle fit fuir plus d’une nourrice par le nombre de petites blessures, d’accident, car elle jouait comme elle entendait le faire, courant à travers le grand appartement de Shanghai ou la grande demeure de la famille Lewis dans le Cheshire.
Après une chute dans l’escalier de cette dernière, elle fit la connaissance de sa nouvelle et dernière nourrice. Une Japonaise au visage patient mais froid, qui se pencha pour la relever. La petite Linia lui sourit de toutes ses dents, et la femme ne broncha pas. Elle se nommait Rei Izayoi, et elle savait déjà que ce visage souriant servait à attendrir, même lorsqu’il était sincère. Elle ne se laisserait pas avoir. Linia n’avait que 6 ans alors, et elle reçut sa première gifle de sa vie, son visage plein d’étonnement plutôt que de tristesse ou de colère, avant de gonfler les joues en se faisant soulever et ramener dans sa chambre.
Rei la suivait partout, à partir de là. Patiente, elle se montrait bien plus maternelle que sa véritable génitrice, tout en étant une tutrice de talent. Il était dur de canaliser Linia, elle eut donc l’idée de lui faire jouer du piano et du violon, les deux instruments qu’elle-même connaissait. La petite fille aimait le son de ses deux instruments, et rapidement, elle passa beaucoup de temps à apprendre comment en jouer, même si elle semblait préférer le violon. Il fallait bien 4h par jours de musique pour l’épuiser et arriver à lui donner des cours à la maison. Elle parlait aussi bien mandarin qu’anglais, et sa mère exigeait qu’elle prenne ses cours en chinois, voulant obligé le père à céder la garde en cas de divorce, tandis que son père lui exigeait un anglais parfait et sans accent étranger, voulant une fille obéissante pour la famille Lewis.
Rei était parfaite dans ce rôle d’entredeux, connaissant mieux l’enfant que quiconque. Si elle fuyait dans le Cheshire, elle savait sur quelle branche de quel arbre la retrouvée. Si elle fuyait dans Shanghai, elle savait dans quel parc, derrière quel buisson elle se cachait. Elle ne pouvait jamais réellement fuir les obligations familiales. Mais la nourrice avait aussi remarqué la tristesse dans le regard d’une enfant de moins de 10 ans chaque fois qu’elle était attablée avec ses parents et sa famille. Les Lewis n’attendaient que de la marier avec un noble anglais pour s’anoblir et ne plus être bourgeois, les Peng Shang voulait qu’elle épouse un de ses cousins germains et qu’elle « devienne » une véritable chinoise.
Devant ce constat, elle décida de proposer qu’elle passe une année scolaire inscrite dans deux collèges, les 6 premiers mois en Angleterre et à l’été, les mois restants en Chine. Ainsi, elle pourrait sociabiliser avec des enfants de son âge, tout en continuant d’avoir des cours dans les deux langues désirées. L’autre but caché, que Rei lui révélera plus tard dans ses années de lycée : lui permettre de choisir. Voulait-elle s’aligner avec les Lewis ? Avec les Peng Shang ? Ou bien être libre ?
C’était une brillante élève dans la plupart des matières, mais particulièrement bruyante et indisciplinée. Elle était populaire, même en école pour fille, et avec l’exemple de sa mère, se mit très vite à jouer des relations ambiguës que les filles entretiennent entre elles : se tenir la main oui, mais en caressant l’intérieur de la paume. S’embrasser sur la joue, d’accord, mais elle finissait toujours par glisser et souffler dans l’oreille de sa camarade. Elle aimait jouer ainsi, voir le rouge colorer le visage de toutes ces jeunes filles. Et malgré un talent inné et un travail acharné, elle cacha toujours ses capacités musicales avec un violon. Ce secret, c’était celui qu’elle partageait avec Rei. Elle acceptait parfois de jouer du piano devant ses camarades, mais c’était différent. On s’attendait à ce qu’elle joue du piano, bourgeoisie britannique et Chinoise créant tout deux ce stéréotype.
Le lycée fut plus compliqué. Elle devint de plus en plus rebelle, sans jamais réellement manquer de respect aux adultes, mais arrivant en retard, dormant en classe parfois, se comportant comme ce que Rei appelait une « Gyaru », son père une racaille et sa mère une « enfant difficile ». Elle passait plus de temps à flirter et embrasser les filles qu’à suivre sérieusement les cours, alors même que ses notes étaient assez bonnes pour lui permettre d’être dans le top 10 des meilleurs élèves des deux lycées. Son père rejetait la faute sur sa mère, après avoir découvert qu’elle le trompait avec sa compagne de jeu, tandis que sa mère l’accusait de n’être jamais là pour sa fille. Les deux avaient en parties raison. Si à Shanghai, sa mère tentait de l’emmener sur des plateaux de tournage, au restaurant avec ses amis et parfois de rentrer plus tôt la voir, son père lui était toujours trop occupé. Pourtant, il vouait un amour profond pour sa fille, faisant toujours en sorte qu’elle ne se fasse jamais virer pour son comportement et cherchant toujours à lui offrir les plus beaux cadeaux. Et voir sa mère batifoler de moins en moins secrètement avec son amante qu’elle n’appréciait pas du tout, la trouvant intrusive et cherchant à la rabaisser par des petites piques, la poussait à vouloir elle aussi être le centre d’attention de l’amour des autres.
Mais finalement, le seul amour qu’elle voulait et qu’elle avait déjà était celui de Rei. Et lorsque cette dernière se jeta sur Linia pour la sauver, percutée à sa place par une voiture dans Shanghai, elle prit conscience de ses responsabilités. Bien que sa nourrice la rassurait par des sourires tendres et chaleureux, elle ne pouvait s’empêcher de pleurer à côté de son lit d’hôpital. Si elle n’avait pas fui l’école pour s’amuser en ville, Rei n’aurait pas été la chercher. Et si elle avait fait attention au lieu de danser dans la rue devant l’écran géant qui présentait le nouveau jeu vidéo de danse à la mode, elle n’aurait pas manqué de se faire renverser.
C’est ainsi que sa dernière année de lycée fut un changement total de comportement. Elle devint distante avec les autres filles, bien que souriante, et passait tout son temps à réviser et étudier. Plus jamais Rei n’aurait à finir en fauteuil roulant pendant plusieurs mois par sa faute. Plus personne ne souffrirait à cause d’elle. Et elle ne laisserait personne se faire du mal ou s’enfermer dans une prison eux-mêmes. Passant les examens d’entrée pour le Grand Conservatoire de Pékin, elle offrit aussi une nouvelle vie à sa nourrice. Elle devait être « remerciée » après ses années de bon et loyaux service, mais elle fit son dernier caprice auprès de son père. Elle voulait un chauffeur, et ce serait Rei.
Elles vivaient dans le même appartement, et malgré l’écart d’âge, ce qui devait arriver, arriva. Elle n’était plus une enfant, et Rei n’était pas indifférente à ses charmes et à son tempérament. Et Linia voulait que cette sensation, d’être aimée s’intensifie. Le jour, elles agissaient comme simple fille de riche et chauffeur, tandis que la nuit, c’était dans le même lit qu’elles discutaient, riaient, s’embrassaient. Au conservatoire, elle avait joué du violon et était arrivée première aux concours d’entrée, mais s'était inscrite pour devenir Chef d’Orchestre et non musicienne. Elle apprit à conduire ses compagnons musiciens durant les deux premières années et devint l’assistante d’un chef d’Orchestre international dès sa dernière année de licence et pour ses deux années de master. Elle était extrêmement populaire auprès de tous les musiciens. Tout le monde voulait discuter avec elle après chaque répétition et son maître était impressionnée par ses capacités à conduire un orchestre à un si jeune âge. Mais personne n'arriva à lui arracher de la bouche de quel instrument elle jouait, elle-même, ni même le fait qu'elle aurait aisément pus être "premier violon soliste" d'un grand orchestre.
Durant ses voyages dans diverses régions de Chine et dans le monde, elle rencontra une jeune Russe. Et trois choses l’amusaient et lui plaisaient. Chaque fois qu’elles se rencontraient, cette dernière semblait agacer de la voir, mais ne la chassait jamais. Malgré toutes ses tentatives de flirt, elle restait totalement insensible à ses charmes, bien qu’elle succombait parfois à son sourire qu’elle décrivait comme « ahurie d’enfant attardé ». Et enfin, elles étaient de deux mondes totalement différents et pourtant, elles étaient semblables. Toutes deux refusaient les destins tracés, et toutes deux se battaient du mieux qu’elles le pouvaient pour atteindre leurs buts.
Un jour, Linia savait que ce serait le dernier où elle se verrait, et c’était peu avant l’obtention de sa maîtrise, elle décida de la défier. Elle la prit par la main, et courut avec elle. Cette dernière protestait, mais suivait. Elle se disait danseuse exceptionnelle ? Linia était décrite comme une musicienne de génie. Alors elle allait la faire danser. Beaucoup. Entrant dans la salle de répétition de l’Orchestre, elle s’enferma avec elle, cachant les fenêtres. Elle poussa les tables. La jeune russe, nommée Léna Pétrova, la regarde faire en soupirant, ne comprenant jamais son amie, mais ayant assez confiance pour la suivre. Elle sortit alors un violon. Ce n’était pas le sien, donc elle prit le temps de l’ajuster à sa taille, puis elle plaqua l’archet sous le menton de Léna, la regardant comme une rivale. Elle la défia, par le regard, par le geste et par les mots. Si elle pouvait danser de manière exceptionnelle, alors elle devrait être capable de suivre n’importe quel style musical. Si elle échouait, Linia aurait le droit de se proclamer l’unique génie des deux. Si Léna arrivait à bout de Linia, celle-ci admettrait qu’elle est la meilleure artiste des deux… Le regard brûlant des deux jeunes femmes aurait sûrement fait fuir tout publique, se fixant tels un phénix et un dragon prêt à s’affronter. Le duel dura 4h, et personne n’en sortie vainqueur. Elles étaient épuisées. Linia avait même jouer des musiques improvisées, du Jazz au Blues en passant par le Rock voir le Metal, le Classique revenant souvent, mais se mêlant aux traditionnelles comme les musiques du Beltaines, celtiques, ou les Nanguans. Léna avait toujours réponse à tout. Et s’asseyant à côté d’elle, la fixant, elle souriait. Elles étaient aussi géniales l’une que l’autre, et pourtant elle n’avait aucun désir amoureux, et pouvait sentir que Léna ne l’aimait pas autrement que comme amie.
Après cette confrontation, elles ne se revirent effectivement plus, bien que parfois, elles s’échangeaient des e-mails ou des lettres. La vie continua, Linia devint une célèbre chef d’Orchestre, refusant tous les mariages qu’on lui proposait, vivant encore quelques années avec Rei avant que cette dernière succombe à la pression et décide de cesser leurs relations, devenant de simples amies, et devenant la chauffeur privée de sa mère pour éviter tout problème. Ses parents divorcèrent aussi, n’ayant plus besoin de maintenir un couple avec une enfant maintenant adulte. On retrouvait souvent le visage de la Sino-Britannique dans la presse à scandale aux bras de diverses femmes célèbres. Elle s’amusait autant qu’elle le pouvait avant de « flétrir », mais ne trouvait jamais rien qui la passionnait bien longtemps.
Et après plusieurs années ainsi, suivant aussi le parcours de son amie et unique rivale, elle eut la bonne surprise de recevoir de sa part une invitation à la rejoindre dans son école privée devenue maintenant prestigieuse. Elle regarda le mot « Directrice Adjointe » un long moment. Son amante du soir se tourna en la cherchant, puis l’enlaça en lisant par-dessus son épaule et riant, se moquant du message. Qui voudrait quitter la vie de V.I.P Chinoise pour aller s’enfermer dans une académie pour fille au Japon. Linia lui sourit, la fit tourner au bout de sa main, la bascula en arrière, et lui susurra à l’oreille :
"Eh bien, je crois bien que les cerisiers m’appelle… "Plutôt modèle ou rebelle ?
Caractère : Les gens confondent souvent gentillesse et encouragement avec laxisme et favoritisme. Linia est toujours gentille avec tout le monde et du genre à pousser les autres à se dépasser par des encouragements tendres, sincères et compréhensifs. Cependant, elle est intransigeante, et trahir cette gentillesse, trahir les hautes attentes qu'elle a pour ses élèves, c'est s'exposer à une colère froide, et des remontrances sans nuance. Elle est populaire pour ce caractère auprès des élèves, bien que le corps enseignant et Léna soit parfois agacée par des phrases comme "Je pense qu'elle a compris la leçon, pas vrai ma petite XXX-chan ?" et ses sourires. Mais celles l'ayant déjà vu punir, sévir, préfèrent parfois l'être par Léna.
Pourquoi agit-elle ainsi ? Car elle croit en ce que lui a appris Rei : quand on a conscience des capacités de quelqu'un et qu'on le pousse à toujours se donner au maximum en l'encourageant et se montrant toujours présente plutôt qu'en le rabaissant ou en punissant le moindre écart, le moindre faux pas, on fait pousser les fruits les plus juteux et sucrés du pommier. Linia vise toujours le sommet pour les élèves de l'académie, et n'apprécie guère la médiocrité et la paresse que certaines personnes talentueuses cultives en trouvant l'apprentissage simple.
Elle aime la sieste, et peut parfois être aperçue, pieds sur son bureau, en train de dormir, ou en train de manger une glace, boire un milk-shake ou tout autre sucrerie, sans vraiment travailler. Ou pire encore, en train de dormir sur la pelouse de l'école au printemps et à l'été, ou se promener dans les couloirs de l'Académie. Mais sa nonchalance, son aspect irresponsable cache une perfectionniste qui déteste le travail mal fait et la lenteur. Elle est très productive, et s'évertue à toujours donner le maximum. Et ses balades lui permettent de surveiller les élèves autant que les professeurs... et aussi d'esquiver Léna, qui parfois débarque soudainement avec une pile de dossier.
Linia est complexe, mais pas changeante. Son humeur générale est la bonne humeur. Elle s'amuse souvent et prend beaucoup de choses pour des jeux. Elle aime les secrets et les personnalités aussi complexe qu'elle voir plus complexe encore. Et elle aime beaucoup le jeu de séduction, le flirt. Il n'est pas rare de la voir jouer de charme avec une jeune fille à son goût, juste pour l'amusement. Elle est aussi l'une des rares personnes qui puisse réellement pousser à bout même le plus patient des hommes, lorsqu'elle décide que c'est amusant.
Miroir mon beau miroir
Physique : Linia est une Sino-Britannique ayant beaucoup prit du côté de sa mère : ses yeux bridés, ses cheveux noirs et de petite taille, même la forme un peu plus ovale de son visage comparée aux Européens. Cependant, elle possède le nez légèrement en trompette de la famille Lewis, du moins son arête est courbée et non droite, et les yeux gris de son père. En ayant atteint les 25 ans, certaines mèches de ses cheveux sont devenues blanches. Apparemment, ils ne se décoloreront pas plus, d'après les spécialistes, mais la raison est inexplicable. Des rumeurs circulent sur le fait qu'elle se ferait teindre les cheveux régulièrement, cependant ce ne sont que des fausses rumeurs.
Nous avons abordé sa taille, eh bien en effet, elle ne mesure qu'1m62. Ses jambes sont assez grandes en proportion de sa taille, ce qui la rend belle et non ratatinée, remerciant sa mère pour cet héritage génétique. Ses doigts sont fins, des doigts de musicienne, dont les bouts sont encornées à cause des cordes, mais ses mains restent douce. D'une manière générale, sa peau est douce. Elle possède une poitrine dans la moyenne européenne, et un peu plus développée que ses consœurs chinoises, mais rien de bien remarquable. Enfin, malgré qu'elle déteste le sport, elle se force à en pratiquer, ce qui lui permet de rester assez athlétique pour ne pas prendre de poids malgré son abus de sucrerie, sans être réellement musclée.
Du côté de son visage, presque toujours un sourire amusée et bienveillant le tranchant, ses yeux en amande et bridés transmettent assez bien ses émotions, et peuvent parfois lui permettre d'effrayer plus d'une personne lorsqu'elle se met en colère, même avec un sourire de façade. On la considère souvent comme belle de visage, bien que parfois un peu dérangeante, semblant lire les gens comme des livres ouverts et cachant par contre bien ses secrets. Ses cheveux noirs ne sont pas raides et lisses comme les Asiatiques, mais légèrement ondulées, à l'Européenne, n'allant pas jusqu'à bouclée à l'Anglaise pour autant.
Lorsqu'elle marche, elle est souvent nonchalante, les mains dans les poches arrières de son pantalon ou dans les poches avant de son blouson en cuir. Elle ne quitte jamais son écharpe rouge, sauf en été, et porte très rarement des costumes, sauf lors de moment officielle. Plus rarement encore des robes, bien qu'elle apprécie en réalité les porter, aimant être féminine. Simplement, faisant de la moto, il est plus pratique pour elle, sous sa combinaison de moto, de porter des vêtements simples et se changer tranquillement dans son bureau.
Qui es-tu vraiment ?
Age : 29 ans
Avatar : Blackbird - Carciphona/Amongst Us by Shilin
Localisation : France
Pourquoi ce forum ? : J'avais envie de retrouver quelqu'un !
As-tu déjà fait du RP ? :
Voudrais-tu avoir une marraine sur le forum ? : Non~
Code de validation :
OK BY LENA P.Indice de présence : 6 même si cela varie, j'ai donné le score le plus bas ~.
Si tu nous montrais ce que tu sais faire ? :(Pour ce RP, Linia parle en
#5B1FD1 soit de
cette couleur à cause du fond du spoiler)
- Spoiler:
ATCHOUM !
Elle se frotta le dessous du nez alors qu'elle marchait dans la rue. Qui pouvait bien parler d'elle dans son dos ?... En fait beaucoup de gens. Allez voir sa mère et sa compagne était déjà une torture en soi, mais en plus elle n'avait trouvé personne pour l'accompagner. Aucune ancienne conquête, aucune amie et Rei refusait de jouer le rôle de sa petite amie de peur des représailles de son actuelle boss, la mère de Linia. Malgré son âge, Mlle.Peng Shang était encore à l'affiche de film pour jouer les Impératrices, et sa compagne, toujours dans des rôles masculins de drama moins imposants, apparaissait depuis quelques temps sur les écrans.
Elle fixa un moment ce visage qu'elle détestait voir. Elle ne savait pas si elle aimait réellement sa mère ou si elle l'utilisait pour rester dans le milieu, car elle la trouvait mauvaise actrice. Mais à voir les réactions des jeunes lycéennes qui regardaient aussi les écrans, elle était clairement populaire chez les jeunes filles. Elle devait admettre que son androgynéité la rendait belle...
Aaaargh ! Mais pourquoi il a fallut que sur toutes les jeunes actrices, elle te choisisse toi ?! Rien que voir ton visage m'insupporte, mais si tu crois que tes remarques mesquines d'une subtilité proche d'un rhinocéros dans un magasin de porcelaine m'atteigne encore...
Puis elle entendit sa voix, et des cries d'affolement de jeune fille.
"Oh mon dieu ! Mais tu es toujours si petite, ma chère et tendre Linia Peng Shang !"
Le visage de Linia cachait à peine sa colère, et elle écrasa du poing la canette de soda qu'elle jeta dans la poubelle la plus proche. Les jeunes filles attendaient toutes pour leurs autographes et leurs selfies, mais l'actrice s'avança vers Linia et se pencha. 1m78 face à 1m62, elle l'éclipsait et la rabaissait comme une enfant.
"Et tu n'as presque aucune ride, tu m'impressionnes, Huang Pen..."
Devant le regard qui s'assombrit de son aînée, elle ne put s'empêcher de sourire d'un coin des lèvres.
Touchée, tu n'aimes pas qu'on te rappelle que tu as 40 ans passée pas vrai ?
Elles étaient encerclée de ses fans, et elle ne pouvait pas se permettre d'insulter sa belle fille, et elle savait que Linia par contre se fichait totalement des scandales et serait capable de la frapper publiquement même. Elle se redressa, et lui attrapa le bras, en faisant mine de rire.
"Ta mère commençait à s'inquiéter ! Tu nous annonces que tu pars au Japon, et pour possiblement quelques années ! Aurais-tu trouver l'amour enfin ?"
Elle détestait cette personne. Vraiment.
"Hélas non, mais je m'amuse bien. Et simplement, j'ai vu l'opportunité d'offrir aux autres plutôt que de profiter d'eux."
Et 2-1 pour Linia. Elle sentit le bras de Huang se serrer un peu plus sous la pique. Mais elle ne lui répondit pas. Arriver au restaurant, elle discuta avec sa mère un moment, qui ne comprenait pas pourquoi sa fille refusait de rentrer dans le monde du cinéma, ni même pourquoi elle s'obstinait à vouloir allez au Japon dans une école pour jeune fille.
Elle l'agaçait, mais elle aimait sa mère, qui l'aimait en retour, à sa façon. Elle se leva à un moment, prétextant d'allez aux toilettes, et envoyant un message à Rei, pour qu'elle la rejoigne. Une fois seule, elle la poussa dans une des cabines et l'embrassa, verrouillant la porte. Elle se défoulait avec elle parfois, quand c'était trop, malgré qu'elles soient des ex. Jamais leurs amours n'avait flétrit, il avait juste changé. Elle lui donna l'adresse de son hôtel à Shanghai et retourna dans ce repas interminable. Elle embrassa sa mère, qui, une fois le dos tourné, ne put voir l'échange de doigts d'honneur entre sa compagne et sa fille.
Plus tard, allongée contre Rei, ses doigts enlacés dans les siens, elle écoutait son coeur battre. Elle avait toujours aimé faire ça. Celle-ci passa une main dans ses cheveux.
"Tu l'aimes ?"
Elle fut surprise de la question.
"Léna ? Oui, mais non. Pas comme toi... et ça ne le sera jamais. C'est ma seule et unique rivale. Pourquoi, tu es jalouse ? Tu regrettes de m'avoir quitté ?"
Elle se redressa en souriant pour l'admirer rougir, lui saisissant le menton entre ses doigts, et approchant son visage.
"Je... je suis jalouse car ce genre de moment vont devenir bien plus rare... mais tu travails trop, et je m'inquiète trop, cela devenait toxique... Tu t'amuses pas vrai ?"
Elles joignirent leurs lèvres pour s'embrasser. Linia n'avait pas besoin de répondre, Rei la connaissait par coeur. La tendresse entre elles n'avaient jamais cessées, même après des soirées d'engueulades et des lendemains de tension. Au matin, elle resta blottit contre elle, jusqu'à son réveil, toujours à écouter les battements de son coeur. Elle sentit qu'elle la serrait plus fort, et elle caressa sa joue, se voulant rassurante.
"Rei, ce n'est pas un adieu. Tu peux toujours quitter ma mère et venir au Japon, tu as encore de la famille là bas, je t'y ai déjà accompagnée. Et nous ne sommes plus en couple, même si je t'aime encore et que tu m'aimes encore. Accepte le, tu l'as voulu, et je comprends pourquoi. Et entre le Japon et la Chine, la distance n'est pas gigantesque. Tu veux bien sourire et m'accompagner à l'aéroport ?"
Elle pleurait, et Linia attrapa son visage, souriant, ce fameux sourire qui ne la faisait jamais craquée... pour la première fois Rei comprit pourquoi Linia arrivait à tout obtenir avec ce sourire, et elle l'embrassa... C'était impossible de lui dire non.