Ce n'est pas la 5 ?! [Ft. June Wilst]

La jeune professeure de musique avait été invitée à déménager dans le bâtiment des membres du personnel - si elle avait pu acheter ou louer une maison elle l'aurait fait, mais l'immobilier avait flambé. Elle s'était laissé tenté par le prix de location directement déduit de son salaire - l'empêchant ainsi d'oublier de payer. Le fait que ce soit proche de l'académie où elle enseignait était un plus qui n'était pas négligeable et en dernier lieux, elle avait été séduite par la configuration des lieux. C'était absolument cosy.

Elle avait déménagé seule comme une grande et sans l'aide de personne portant ses cartons un par un - c'est fou le bazar qu'on accumulait au fil des années. La musicienne avait fourré tout son fatras de feuilles de musiques dans un grand carton qui s'était révélé bien plus lourd et encombrant que prévu. Elle avait passé sa journée à faire et transporté ses cartons. Étant donné que l'immeuble était déjà meublé - elle n'avait pas à faire de dépense pour un lit, un canapé, une commode ou une télévision - tout était sur place. Quelle délicate intention de la part de la directrice de l'école d'art. Cela lui prit quand même la journée pour finir son déménagement vers 22h ou plutôt 23h.

June monta dans l'ascensceur avec son dernier carton pour venir ouvrir la porte et la fermer derrière elle. L'appartement ressemblait surtout à un hangar à boîte de cartons - elle les ouvrirait et rangerait demain - elle était trop crevée pour se lancer dans un chantier pareil maintenant. La musicienne transporta son dernier carton dans la chambre et le déposa sur le lit. Elle ouvrit ce carton pour prendre ses affaires de douches, une robe pull et sortit pour déposer ses affaires dans la douche.

Elle n'avait pas fait la moitié du chemin qu'elle se rendait compte qu'elle avait oublié son sèche cheveux - elle laissa sa robe pull de détente sur le dossier d'un fauteuil pour retourner dans la chambre. Où l'avait elle rangé ? Elle était certaine de l'avoir mit dans ce carton. La professeure fouilla dans le carton - ne trouvant pas ce qu'elle cherchait, elle se résigna à ouvrir un second carton. Tournant le regard sur sa table de nuit où son sèche cheveux était posé. Comment était il arrivé là ? Elle avait dû le sortir sans y faire attention.

June avait envie d'un lait à la fraise pour après sa douche - elle sorti dans l'entrée de la résidence pour aller s'en chercher un aux distributeurs au rez-de-chaussée. Après s'être battue avec ses pièces de monnaies récalcitrantes, elle pu enfin avoir ce qu'elle souhaitait. Remontant dans son appartement après ces quelques minutes d'intervalles, elle ouvrit la porte qu'elle avait laissé ouverte c'était pas pour cinq petites minutes d'absences.

La musicienne faillit trébucher sur une paire de chaussures qui ne ressemblait pas à celles qu'elle avait habituellement. Ne se formalisant pas pour si peu, elle rangea les chaussures dans un coin et tomba sur le jeans qui pendant une jambe retroussée à l'écran plat de sa télévision. Est-ce qu'elle s'était trompée d'appartement ? Elle sorti pour voir le prénom sur la porte, c'était bien le sien. Un bruit de douche commença - quelqu'un qu'elle ne connaissait pas prenait une douche dans son appartement ! C'était peut-être un fou furieux ? Un renifleur de sous-vêtements ? Un violeur ? Un tueur en série - June n'était pas un cœur courageux - elle sentait ses jambes devenir comme du Cotton. Elle choisit l'option la moins logique de toutes celles qui s'offrait à elle et fonça dans sa chambre pour s'enfermer dos à la porte.

June avait peur – dans sa tête tout un tas de scénarios tous plus affolants les uns des autres. L'académie n'était pas censée être ultra protégée – il y avait un sérieux soucis de sécurité dans le campus, n'importe qui pouvait entrer partout. Quelqu'un était chez elle ! Pourquoi avait elle déménagé ? La pauvre June aurait vraiment dû rester là où elle était auparavant – elle n'aurait rien risqué. Elle n'allait peut-être même pas s'en sortir vivante de cette aventure. Défigurée- déshonorée peut-être mutilée.

Par chance la porte de la chambre avait un verrou qu'elle avait enclenché juste avant que ses jambes ne supporte plus son poids – flanche sous-elle- se retrouvant dans une position fort délicate sur le plancher. Adossée au panneau de la porte – la douche s'était arrêtée – l'occupant en sorti et s'approchait.

C'était la meilleure – sortir du seul lieu où elle était en sécurité ? - June n'était pas plus rassurée de savoir que c'était une femme. Les femmes pouvaient être encore plus hardcore que les hommes pour commettre des atrocités sanguinaire.


C'était la pire journée de sa vie - la dernière peut-être. Elle devait appeler son père pour lui dire qu'elle l'aimait et qu'elle allait se faire tuer - Lui demander de retrouver la coupable et de la venger. Elle n'avait pas son téléphone portable - elle l'avait posé en rentrant la première fois près de la machine à café - Idiote. Elle devait recevoir un appel de sa famille - le destin faisait mal les choses - son téléphone se mit à vibrer et la musique d'appel - un jingle fait au piano par ses soins éclata dans tout l'appartement.

Cette étrangère s'était cloitrée dans la chambre...non mais vraiment c'était bien sa veine ! Mais qu'est ce qu'elle voulait ? Une voleuse ? Elles étaient au cinquième étage, ce n'était pas comme-ci elle allait pouvoir sortir de la pièce comme ça ! Surtout que l'Américaine n'avait aucune envie de la laisser sortir aussi librement ! Elle n'allait pas la laisser s'échapper, on ne lui faisait pas à elle non mais !

-Non mais c'est ce foutre de la gueule du monde ! C'est moi qui vais appeler la sécurité ! Sortez de ma chambre !

Non mais vraiment ! C'était quoi cette histoire ! La violer ?! non mais n'importe quoi ! Elle venait chez elle pour la voler et maintenant elle se faisait passer pour la victime ! Non mais c'était se foutre de la gueule du monde ! Vraiment !

-Mais vous êtes cinglée ! comme-ci j'allais vous.....*

Sursautant à la vibration du téléphone suivie de ce piano...elle arqua un sourcil...ce n'était pas sa sonnerie...puis cette machine à café...ce...

La demoiselle regarda autour d'elle remarquant le manteau qui était tombé au sol qui n'était pas le siens non plus...cette paire de chaussure près de la porte qui n'était pas à elle...la professeur de kendo s'approcha alors d'un des cartons pour voir le nom qui était marqué dessus avant de...tomber à son tout déconfite...elle...s'était plantée d'appartement...c'était...la porte d'en face...non mais mon dieu...elle était chez la voisine.

Reposant alors le porte manteau elle regarda autour d'elle ne savant pas trop que faire pour le coup...enfin...commencer par s'excuser...et s'expliquer peut être...non mais...comme-ci la journée n'avait pas suffisamment mal débutée...

-Je...euh...oui...vous pouvez appeler la sécurité mademoiselle Wilst...

Se frottant la nuque, elle était en tord...elle ne pouvait pas le nier...attrapant le portable de la demoiselle, elle vint le faire glisser sous la porte, avant de se reculer.

-Je suis...Altria...Altria Alfera...j'habite en face de chez vous...je me suis trompée de porte dans le noir...désolée...je suis arrivée aujourd'hui aussi.

Ce qui expliquait...pourquoi rien ne semblait convenir à chez elle ! Venant baisser les yeux sur le haut qu'elle avait, elle vint rougir d'un coup ! Voilà pourquoi elle avait l'impression qu'il était trop petit ! Ce n'était pas à elle !...sans parler qu'elle était nue là dessous...où est-ce qu'elle avait balancé ses affaires ?!

June était tétanisée par la peur - elle voyait déjà sa dernière heure arriver - si jeune et en si bonne santé, c'était dommage de mourir ainsi de la main d'une criminelle. Malgré sa panique - une intuition lui disait que c'était une erreur commise par la femme qui lui hurlait dessus - elle avait mentionné sa chambre.


Cette personne cherchait à l'énerver - la faire sortir de sa chambre pour lui faire des misères. June était maligne - elle avait de suite vu clair dans son petit jeu. Voilà qu'à présent elle se radoucissait - pour lui glisser son téléphone sous la porte. Elle venait de changer de tactique - elle avait vu que ses menaces ne fonctionnaient pas alors elle se présentait en utilisant une fausse identité et en lui disant d'appeler la sécurité.


June bluffait - elle n'avait jamais croisé sa collègue puisqu'elle venait d'arriver - la criminelle, elle, ne connaissait pas le degré d'intimité qu'elle aurait pu avoir avec la nouvelle professeure.


June essayait aussi de la piéger è de lui faire avouer la vérité - si elle était sa collègue alors elle dirait qu'elle n'en sait rien - si ce n'était pas le cas alors elle allait donner une couleur au hasard et la musicienne saurait que c'est du pipeau son histoire.

C'était tout à fait logique - June cherchait à en savoir plus - même si elle laissait le bénéfice du doute à sa peut-être agresseur. Elle n'en avait pas l'air - la plupart ne cherche pas à se justifier ainsi- une fois prise la main dans le sac - elle aurait dû s'en aller au lieu de chercher à lui montrer patte blanche. Elle tourna lentement le verrou lorsqu'il lui sembla que sa voix s'était éloignée de la porte et passa sa tête dans l'ouverture qu'elle avait créé pour la voir entrain de trifouiller.


Elle n'avait pas disparu - c'était cette femme qui l'avait prise - et elle était entrain de fouiller dans ses affaire là ?


Définitivement, June savait qu'elle n'était pas une voleuse- elle n'était pas douée - ni discrète. Elle était vraiment cette professeure de karaté ? - Doux Jésus, elle était toute jeune - à peine sortie du lycée. Elle devait être une génie dans son domaine - être embauchée si jeune n'est pas courant.

" Vous pouvez la garder pour ce soir ! Vous êtes donc la nouvelle arrivante ! Vous commencez fort en tout cas."

June n'était pas sévère - elle ne l'avait jamais été - ses élèves étaient gentilles et ne mettaient pas le bazar dans sa classe. Elle n'appellerai pas la police - elle lui avait fait peur - mais ce n'était qu'un malheureux incident.

" Vous m'avez fait vraiment peur ! Vous voulez boire un thé ?"

June lui proposait alors que cinq minutes plus tôt - elle voulait la mettre sous les barreaux pour violation de domicile.

C'était bien sa veine - cette robe pull, elle avait décidé de l'enfiler après sa douche - se détendre d'une journée assez rude. Même sa nouvelle voisine ne lui avait pas laissé ce plaisir. Cette fois ci – une nouvelle fois, elle justifiait d'avoir pensé que c'était la sienne. Cette personne était un peu à côté de ses pompes – c'est ce que June pensait de sa nouvelle voisine – cela promettait pour l'avenir. Elle qui aimait son calme et sa petite vie tranquille. La professeure de musique se sentit un peu piteuse en la voyant chercher son portefeuille et fini par l'aider et le trouver sous le canapé. Il y avait glissé par elle ne savait quelle magie là-dessous. La rosée lui tendit- elle ne pensa pas à vérifier son identité. June savait à quoi elle ressemblait maintenant.

"Oui je viens à peine de rentrer, si j'avais su j'aurais décalé ma venue d'un jour- au moins tout est bien qui fini bien ! "

June remplit sa bouilloire d'eau pour la mettre chauffer pendant qu'elle préparait deux tasses – souriant – la bière l'avait tant affectée que cela ? Enfin c'était peut-être mieux ainsi. Avait elle vu ses affaires ? Non – elle n'avait pas eu le temps de chercher après et espérait ne pas tomber sur des sous-vêtements qui n'étaient pas les siens en faisant du ménage et en rangeant ses cartons.

" Oui, c'est bien moi. Vous êtes combattante c'est ça ? J'en ai entendu parler, mais j'ai oublié ce que vous pratiquez comme arts martiaux. Je n'aurais pas été capable de me servir d'une arme à la limite d'un manche à balais peut-être mais vu votre niveau de compétence il ne m'aurait pas servit longtemps."

June posa la tasse sur la table – regardant cette femme dans sa robes. On disait souvent d'elle qu'elle était tête en l'air, mais elle venait de trouver une personne qui l'était encore plus qu'elle. Cela faisait un petit temps que la couleur de ses cheveux était à la mode - plusieurs élèves et professeures portaient des cheveux rose.

June ne pouvait s'empêcher de sourire un peu amusée par la réaction d'Altria - elle ? Trouver des armes pour se défendre si elle s'était retrouvée dans la chambre de la combattante, cela ne l'aurait pas aidé beaucoup plus d'avoir des kunaï, des sabres et toutes sortes d'armes tranchantes à sa disposition.


La professeure de musique n'était pas une guerrière - elle avait choisit la voie pacifique. Elle s'était toujours demandé comment elle arrivait à garder un tel équilibre dans sa classe - elle n'était pas une professeure stricte comme la directrice pouvait l'être et n'haussait pas la voix comme sa collègue chanteuse. Devait elle cet ordre dans sa classe au simple fait d'avoir de la chance - elle n'avait pas d'élèves à la forte personnalité pour faire systématiquement le contraire de ce qu'elle leur demandait - Dieu merci, on lui avait épargné celles-là.

Sous une armure la couleur des cheveux - celle des yeux- et d'autres détails physiques ne devait pas avoir autant d'importance que sur le devant d'une scène - là où le public n'a d'yeux que pour vous et commente la moindre imperfection.

" Violon, violoncelle, guitare acoustique, folk, électrique, basse, saxophone et piano, je sais jouer de tous ceux là - le violon est l'instrument dont j'excelle le plus avec le piano - d'ailleurs mes instruments les plus encombrants n'arriveront que demain, il risque d'y avoir un peu de chahut - les déménageurs ne sont pas les moins bruyants qu'il puisse exister dans ce métier."

June leur crierait dessus et perdrait son calme si jamais ses instruments avaient la moindre rayures. La professeure n'avait pas de journée type - elle ne voulait pas que ses cours soit monotone et que ses élèves s'y ennuie - elle essayait de ne pas donner les mêmes leçons avec les mêmes support année après année. June ne voulait pas finir par s'ennuyer au bout de dix ans de carrière et ne plus avoir de surprise.

" Cela dépend du grade des élèves - la plupart d'entre elles ont de solides bases en arrivant dans l'académie - certaines plus rares savent parfaitement faire rugir leur guitare électrique mais sans jamais savoir différencier une note de l'autre - j'essaie de travailler l'aspect théorique et pratique - tout en laissant à chacune le soin de travailler à son rythme et faire preuve de créativité. J'ai quelques élèves qui me surpassent en technique et à qui je n'ai plus beaucoup à apprendre et celle-là je m'efforce de les conseiller et de les accompagner pour qu'elles ouvrent leurs ailes et qu'elles quittent le nid pour voler."

June en connaissait un rayon en instrument - elle aimait en apprendre de nouveau et souvent des instruments un peu étrange. Elle s'était essayé à la flûte de pan dernièrement - un jour ce serait peut-être le célèbre didjeridoo qui viendrait compléter une de ses collections - ou bien l'ocarina de la franchise Zelda. Elle apporta les deux tasses, du sucre et des biscuits dont elle avait fait la découverte dans son placard en déménageant et qui était encore "bon" à manger - quoi que un peu émietté sans doute - elle n'était pas dans le paquet pour vérifier.

La jeune professeure de musique laissa son regard descendre sur sa collègue assise en face – elle regarda sans réellement vouloir voir et s’efforça de fixer un point sur le mur d’en face ensuite. Elle était une femme qui était attirée par les autres femmes – Altria était une femme et elle se trouvait dans son appartement – vêtue par sa robe pull qui était un peu petite pour la professeure de l’ASI et avec sa petite culotte égarée quelque part dans son appartement. Oserait elle-même aborder sa façon d’être assise – June n’allait pas le lui faire remarquer cela aurait été le même que d’avouer avoir vu.

La musicienne avait l’habitude d’avoir dans son entourage professionnel des femmes qui étaient allergiques aux tissus en tout genre. Elle fixa les yeux dans les yeux sa collègue qui lui parlait – faire autrement aurait été impoli – souriant en lui répondant.


June n’était pas ce qu’on pouvait appeler un cordon bleu – elle se débrouillait avec des plats simples comme bonjour à réaliser – elle avait beaucoup à gérer pour perdre du temps à cuisiner durant des heures. Lorsqu’elle avait envie de manger du poulet, elle s’arrêtait à une rôtisserie et elle en commandait un en demandant à ce qu’on lui découpe.

Le bogu ne se portait que lors des tournois officiels – June venait d’apprendre une information qu’elle ne connaissait pas. Elle ne portait pas de robe de soirée pour enseigner - ce genre d’accoutrement était réservé aux premières solistes – celles qui étaient devant la scène et mise en lumière– la comparaison était logique, mais ça lui arrivait de se préparer pour enseigner et même de se maquiller.


June affectionnait les instruments à corde, mais elle jouait aussi d’instrument à vent comme le saxo ou à percussion comme le piano bien qu’il soit rangé dans les deux catégories – toutefois les batteries et autres tambours ne faisaient pas partie de ses instruments favoris. De temps en temps – elle accompagnait ses élèves sur un tambourin pour marquer un rythme – il ne fallait pas être un génie de la musique pour s’en servir – elle n’avait pas pris la peine de le signaler.


L’important était que ses instruments arrivent en bon état et à bon port – le reste n’avait pas d’importance pour la musicienne. Réparer des instruments endommagés c’était coûteux et trouver une personne compétente dans ce domaine n’était pas aussi facile que ça en avait l’air. Elle possédait bien une assurance pour couvrir ce genre d’incident et la dédommager dans un cas comme celui-là – mais au bout de combien de mois ? Lorsqu’on voyait que pour un sinistre causé par une catastrophe naturelle, il fallait plus d’un an à une compagnie d’assurance pour rembourser les dégâts à cause des nombreuses enquêtes qu’ils faisaient – combien de mois lui faudrait il pour récupérer l’argent de son bien et le faire réparer au frais de l’assurance pour pouvoir en rejouer ?


Le kendo – ce que June en connaissait c’était un style de combat avec des épées en bois – et une grosse armure en cuir – c’était à peu près tout et les subtilités elle ne les connaissaient pas – encore moins les règles de combat qu’il pouvait y avoir. Le meilleur moyen de connaître le niveau d’une élève c’était de faire un test – Altria devrait fixer les échelons pour classer les élèves et savoir quoi leur enseigner.


D’un point de vue professionnel – June ne pouvait pas dire qu’elle avait des préférences – ce n’était pas très éthique. Elle restait humaine avant tout – en tant que telle, elle aimait bien les élèves qui prenaient à cœur leurs études. Il était plus plaisant d’enseigner à des élèves qui avaient envie d’apprendre qu’à des demoiselles qui se disaient tout savoir.


June était très attachée à la jeune Isis – elle tentait de ne pas faire de différence avec ses autres élèves, mais la voir progresser ça la rendait heureuse.


En y réfléchissant bien, il y avait bien une autre de ses élèves qu’elle appréciait – une guitariste qui avait toujours été discrète, mais travailleuse. Elle fournissait toujours un travail régulier et soigner.