Prénom : Anastasia, Sofìa.
Nom : Lechevski.
Origines : Russe, juste Russe.
Âge : 19 ans.
Etudes : Section musique, étudiante.
Club : /
Métier : Un max de concours de piano.
Aime : La musique, en particulier classique, le calme, la mode, les échecs et autres jeux de logiques plutôt sympathiques, les chats, leur grâce est si douce ! Elle aime malheureusement fumer et boire, mais c’est une autre histoire. La jeune Russe se sent bien quand il fait froid et quand il fait nuit, quelle bonheur.
Aime pas : La chaleur, la lumière trop forte, la musique trop saturée en général, le rose, les champignons, dormir.
Qualités : Méticuleuse, logique et calme sont les trois qualités qui lui correspondent le mieux.
Défauts : S’ouvre difficilement aux autres, vindicative et facilement désintéressée quand le sujet ne lui plaît pas.
Il était une fois...
Histoire :
Enfance:
« Plus droit ton dos Ana ! »
Hop, une nouvelle fois la règle en fer s’abattit sur le bout de son nez. Anastasia se retint de soupirer, au risque de se prendre une nouvelle dérouillée et elle avait déjà assez mal comme ça. Sa mère ne la frappait jamais sur le bout de ses doigts, c’était trop important de les garder intacts, après tout c’était la source de revenus principale du foyer. La jeune fille aux cheveux argents était née en Russie dans des conditions insalubres, ses parents ne l'avaient pas désirée : ils arrivaient à peine à se nourrir eux-même, alors un enfant imaginez ! Malheureusement ce fut trop tard quand sa mère sut qu’elle était enceinte, et donc le paquet non désiré arriva, avec toutes les responsabilités avec. Au début, c’était un calvaire pour les parents, ils ne pouvaient pas compter le nombre de fois où ils ont failli l’abandonner au bord d’une route ! Toute cette horreur continua jusqu’a l’idée du siècle.
Un jour, le père d’Anastasia vit une affiche proposant de participer à un concours de piano pour gagner 200 000 roubles ( Environ 2000 euros ) ! C’était énorme ! Il fallait éduquer sa fille à la musique, il fallait qu’elle devienne la poule aux oeufs d’or de la famille. Et c’est ainsi qu’un entrainement rigoureux commença. La jeune Russe devait pratiquer des heures et des heures en une seule journée, sur un vieux piano d’occasion. Elle ne sortait plus, ne voyait plus personne, avait à peine le temps pour s’occuper d’elle, pour jouer et lire… Mais jour après jour, on se rendit compte qu’elle avait un don, que ses doigts couraient sur le clavier avec une technique et une grâce inouïe, elle pouvait gagner. Ana commença donc très tôt à sortir parmi les premiers de chacun de ses concours, flattant les oreilles des jurys à chaque fois. Seulement, elle détestait ça, elle n’en pouvait plus. Alors qu’elle était malade avec une fièvre très forte, sa mère la força tout de même à jouer, alors qu’elle ne pouvait voir les touches du piano. Elle prit des tapes sur le nez, de grosses réprimandes, des heures enfermée dans un placard, elle n’avait pas le droit à l’échec et tout l’argent qu’elle gagnait terminait dans la poche de ses parents de plus en plus aisés.
Anastasia détestait le piano, le voir lui donnait la nausée, le toucher lui donnait des frissons de dégoût, le pratiquer la rendait malade. Mais elle n’avait pas le choix, elle devait jouer, encore, encore, encore, et ça ne s'arrêtait pas, jusqu’à ce qu’elle n'en puisse plus.
Fugue:
C’était aux alentours de ses 14 ans que tout éclata. En plein milieu d’un concours sur Bach, elle s’arrêta de jouer, se mit à crier et après un coup de poing dans les touches du piano elle partit en courant. Cela faisait un moment que tout tourbillonnait dans sa tête, elle devait mettre fin à tout ça. Ce piano, ce son, elle ne le supportait plus et il fallait que ça cesse. Elle ne savait pas où aller, mais elle devait partir, et c’est ce qu’elle fit en passant la porte du conservatoire. La jeune pianiste laissait tout derrière elle, ses parents, ses affaires, son piano… tout ça n'allait devenir qu’un lointain souvenir. Personne n'allait lui manquer, de toute façon elle n’avait même pas de frères et sœurs. Elle ne savait pas ce qui l’attendait, elle ne savait pas comment elle allait vivre, mais une chose était sûre: Elle était partie le cœur léger. Courir loin, et ne plus jamais avoir à faire à ses parents, elle ne chercha même pas à savoir si ils avaient essayé de la chercher et de la retrouver et elle s'en fichait. Dans tous les cas elle n'a jamais vu d'avis de disparition.
Survivre:
Ce passage était surement le plus difficile pour accéder au salut de l’indépendance. Il fallait s’en sortir seule, sans travail, sans maison, sans nourriture. En bonne autodidacte et avec un bon instinct de survie, elle apprit rapidement à se débrouiller seule, non sans difficultés. Fouiller dans les poubelles devant un restaurant, trouver un porche de maison sous lequel s’endormir, voler de l’argent aux passants, oui elle avait fait tout ça. Elle n’arrivait pas à trouver de travail, Anastasia était bien trop jeune, et personne ne voulait d’elle, sauf les proxénètes et tous les pervers possibles qui n’arrêtaient pas de lui proposer de l’aide, mais il en était hors de question ( Elle avoua peut-être avoir cédé une ou deux fois dans des périodes catastrophiques mais inutile d’en venir à des explications concrètes).
Même avec un bon instinct et une débrouillardise digne des plus grands explorateurs c’était trop dur, elle savait qu’elle allait finir par lâcher et se laisser mourir au fond d’un caniveau là ou personne ne se souciait d’elle. Et c’est d’ailleurs ce qu’elle fit. Elle se couchait parmi les déchets les rats et la pluie maigre et sale, et ferma les yeux. Il n’y avait plus rien à faire de toute façon, elle était condamné.
Lueur d’espoir:
Et pourtant, on lui tendit la main alors qu'elle était toute seule, recroquevillée dans le caniveau. Une famille aisée eut pitié d’elle et décida de la récupérer, de prendre soin d’elle et de lui laisser une place dans leur maison. La bienveillance était de mise, ils ne lui ont rien demandé en retour, pas de concours, pas de travail, pas d'argent... Ils lui ont simplement offert cette chance par gentillesse, l'envie d'aider les personnes dans le besoin. Cette maison justement, était presque à la hauteur d’un manoir, un bonheur pour Anastasia qui ne connaissait que les vieilles bicoques trouées. Il la traitèrent comme leur propre fille, lui donnèrent tout ce dont elle avait besoin, l’éduquèrent comme une lady et lui offrirent de l’amour, chose qu’auparavant personne ne lui a donné sauf si elle gagnait un concours.
La famille Yakov avait une fille de quelques années de plus qu’Ana, une jolie jeune femme nommée Lidya. Les deux filles devinrent rapidement très proches : Elles faisaient tout ensemble et furent vite inséparables. Anastasia sentait quelque chose monter en elle, un sentiment qu’elle ne pensait pas ressentir un jour pour une personne du même sexe qu’elle. Comme tout roman d’amour qui se respecte, ce fut une idylle merveilleuse quand elle déclara sa flemme à Lydia qui sauta de joie et l’embrassa avec passion. Plusieurs années passèrent avec une douceur que la jeune Russe ne pensait jamais connaître un jour,. Tout était calme, tout était paisible, l’amour était là, dans les yeux de sa compagne qui lui tenait la main. Ce bonheur prit fin un soir, très tard. Lydia couvrait le corps d’Ana de baisers chauds tout en lui caressant le ventre, tout commençait bien n’est-ce pas ? Cependant, la porte s’ouvrit et un cri menaçant surgit de la bouche du père, fixant les deux jeunes femmes avec dégoût. C’est de ta faute, qu’ils hurlaient, tu as perverti notre fille, avec tout ce qu’on a fait pour toi qu’ils marmonnaient. Ana pleurait fort s’excusait tendit qu’on la prenait par le bras pour la sortir hors de la maison sous les cris et les supplications de Lydia à genoux devant ses parents.
Pauvre Ana, jetée ainsi sans paroles, sans explications juste parce qu'elle était amoureuse d'une femme. Il faut dire que malgré sa gentillesse, c'était une famille très conservatrice, il n'y avait pas lieu d'aimer autre chose que le sexe opposé, c'était rédhibitoire, il n'y avait pas de conversation possible ni de retour en arrière. On est homosexuel, on est rejeté.
Réconciliation :
Voilà, on prend les mêmes et on recommence… Elle était de nouveau à la rue, après avoir subi toutes les insultes qu’on pouvait lui en trouver… Lydia… Elle toucha son ventre la ou son âme-sœur avait déposé ses douces lèvres. Elle ne s’en remettrait jamais, elle ne pouvait pas vivre sans elle, plus jamais ! Elle se mit alors à marcher, le regard vide, sans faire attention ou elle allait, sans regarder autour d’elle, et ses pas la guidèrent jusqu’à son ancienne maison. Quand elle leva la tête, elle fut surprise de constater qu’il ne restait là qu’un amas de cendres, tout était carbonisé. C'en était donc fini, il n'y avait plus rien mis à part un gros tas de charbon, Anastasia ne ressentit rien, ni nostalgie, ni tristesse, ni joie. Juste du vide. La page était tournée, plus rien de son passé n'existait, pas même ce maudit piano. Ses parents étaient surement morts dans l'incendie, tant pis.
Elle reprit donc sa marche nonchalente sans but, à travers les rues. Et c'est la qu'elle le reconnut. Il trônait là, à travers la vitrine d'une brocante, presque intact, comme si on lui envoyait un signe. Elle l'avait reconnu, ce piano, c'était bien celui que ses parents lui avaient acheté, on y voyait l'écorchure typique sur le côté, que sa mère avait faite en abatant sa règle en fer. Le destin se jouait-il d'elle ? Le piano n'était surement pas là par hasard, il y avait là quelque chose à comprendre. Ana entra dans la boutique, s’en approcha doucement, et souffla sur les touches pour en faire partir la poussière, puis appuya sur un
fa qui sonna étonnement clair : Le piano fonctionnait parfaitement bien. Soudainement, elle n'entendit plus rien, pas un seul bruit, elle restait là à fixer son piano, cherchant à comprendre la signification à tout cela. Pourquoi avait-elle toujours refusé de jouer de si belles mélodies ? Ce n'était pas le piano le problème, mais ses parents... Au fond, le bruit que cela faisait... c'était si doux... Si doux... Anastasia ferma les yeux. Une nouvelle force grandit subrepticement en elle, ses doigts se mirent a bouger et un brasier prit possession de ceux-ci qui martelaient les touches avec une triste énergie : Un Requiem.
C’était décidé, elle allait vivre. Elle ne savait pas si c’était par courage ou au contraire avec lâcheté, mais elle en était sûre maintenant, elle devait continuer, coûte que coûte. Ce don, ce don qu’elle pensait maudit à cause de ses parents qui n’étaient maintenant que cendres, ce don était en fait une force, et elle allait s’en servir pour gravir les échelons de la vie. Elle était forte, elle était puissante, elle savait qu’elle allait y arriver.
Audition :
Tout s’enchaîna à une vitesse folle, Anastasia enchaîna les concours, se fit remarquer par beaucoup de jurys, reçu un bon nombre de prix, qui lui permirent de vivre de façon convenable, bien mieux que dans un caniveau pour sûr. C’est à la fin d’un concours qu’une femme venant du Jury vint la voir pour lui parler de la fameuse école artistique de filles au Japon : Yuri Academia. Elle lui parla de l'opportunité incroyable que c'était, le nombre de portes que ça pouvait lui ouvrir...
Quelque chose en elle lui disait que c’était là-bas qu’elle devait aller, que c’était là que sa place devait être. Elle remercia la jeune femme, rentra chez elle et mit les choses au clair dans sa tête. C'était l'occasion rêvée, elle devait y aller, reprendre des études, le rêve... Après une seule petite semaine de réflexion, elle prit donc toutes ses économies et s’envola pour le Japon espérant y trouver son bonheur.
L’audition fut bien évidemment une réussite, et elle put donc intégrer cette belle école prestigieuse, elle était bien pressée de tout découvrir, et elle n’était pas au bout de ses surprises.
« Lydia… J’y arriverais pour toi... »
Plutôt modèle ou rebelle ?
Caractère : Que voit-on quand on rencontre Anastasia pour la première fois ? Quelle froideur. Personne sarcastique à souhait, détestant s’attacher à toute forme de vie humaine et préférant vivre dans son coin en ermite dans sa chambre, Anastasia ne semble pas très agréable à vivre. Un casque sur les oreilles, elle ne vous écoutera pas et n’a de toute façon pas l’air de s’intéresser au monde qui l’entoure. La jeune Russe peut lâcher une conversation aussi vite que son ombre mais peut par contre passer des heures entières à regarder les étoiles. Comment l’amadouer me dites-vous ? Eh bien, il suffit de percer la glace autour d’elle et de comprendre qu’il y a bien plus profond que ça.
Son âme est douce et pure comme la couleur immaculée de ses yeux. Derrière son ironie se cachent une timidité et un manque de confiance en elle à peine visibles, derrière son air d’indifférence se cache une peur de s’attacher au pire de tout foirer et tout perdre, et derrière son côté volatile à n’écouter personne se cache une empathie qu’elle a du mal à endiguer. Il est très difficile de découvrir ce côté de la jeune pianiste car sa carapace est parfaitement fortifié, mais peut-être pourriez-vous l'approcher quand elle regarde les étoiles et que l’on voit dans ses yeux tout un mélange d’émotions comme le doute et la tristesse profonde. Sachez tout de même qu’elle n’a pas peur d’affronter la vie et que ses moments de doute sont plutôt rares.
Miroir mon beau miroir
Physique : Des cheveux blancs aux reflets argentés et des yeux d’un bleu si profond que l’on s’y perdrait, c’est la première chose qui nous frappe quand on regarde Anastasia. De plus, ses cheveux longs nattés et remontés sur son crâne en cercles lui donnent un aspect atypique et très surprenant. Mais cela ne déplaît point, au contraire la rareté de ses cheveux est plutôt appréciée au Japon et attire le regard. Les longs cils qui encadrent ses yeux sont très épais, noirs et courbés sur le côté lui donnant un air malicieux au possible. Une peau pâle et cristalline légèrement pêche fera l’unanimité dans les coeurs des hommes comme des femmes.
Pour ce qui est des dimensions elle n’est pas très grande, dépassant à peine le mètre 60 mais s’en contente largement ne ressentant pas vraiment de complexes vis-à-vis de cela, tant qu’on en a dans la tête la taille n’est pas importante pour écraser les autres. La jeune Russe est fine, possédant tout de même un petit ventre ( parce que les persos tous parfaits et tout plats y’en a marre) qu’elle aimerait bien voir disparaître. En terme de poitrine elle est plutôt gâtée mais ça peut-être dérangeant et douloureux quand elle pratique du sport. Ses jambes sont par contres très fines comparées au reste de son corps.
Anastasia n’aime pas faire comme tout le monde, et ça se voit ! Elle porte du bleu sur ses lèvres ainsi que sur ses ongles, rappelant la couleur de ses yeux. Le bleu sur les lèvres est peu commun mais ça lui donne un charme. Ne possédant pourtant pas beaucoup d’argent Anastasia a toujours aimé s’habiller de manière luxueuse, et sait dénicher les bonnes affaires allant de friperies à friperies, pouvant chercher la perle rare pendant des heures…
Qui es-tu vraiment ?
Age : 21 ans.
Avatar : [Kirari Momobami] Gambling School ou Kakegurui
Localisation : France, en Normandie.
Pourquoi ce forum ? : J'avais envie de me remettre au RP après 5 ans sans rien faire, et celui-là m'a tapé dans l'oeil !
As-tu déjà fait du RP ? :
Voudrais-tu avoir une marraine sur le forum ? : Ouiii pourquoi pas, ça m'aiderait beaucoup à me dérouiller !
Code de validation :
Ok by Leela Si tu nous montrais ce que tu sais faire ? :
- Spoiler:
Anastasia était debout ses bagages tout autour d’elle, face à la majestueuse bâtisse de Yuri Academia. C’était le grand jour, enfin. Elle réajusta le nœud de son uniforme en pleine réflexion. Comment cela allait-il se passer ? Déjà, plus d’attaches, c’était sûr et certain, plus de cœurs brisés. Elle en attendait beaucoup de cette école, mais juste en voyant l’établissement, la jeune Russe sentait son cœur se réchauffer, il y avait quelque chose qui l’attirait déjà à l’intérieur. Elle se voyait déjà, poser ses doigts sur un beau piano neuf, caresser les douces touches de l'instrument, ne faire plus qu'un, entrer en osmose avec lui...
Elle souffla, mit son casque sur ses oreilles ( Une douce musique de Ravell résonnait dans ses oreilles, c'est ce dont elle avait besoin pour se lancer) et se risqua enfin à avancer vers les portes du hall. Etait-ce un rêve ? Allait-elle finir par se réveiller ? Non, tout cela était bien réel, et cette fois, elle serait le personnage principal de sa vie, cette fois, tout se passera bien.
« Courage Ana, et tient ton dos bien droit. »
Ses cheveux argent volèrent au vent, et une de ses tresses se détacha pour laisser tomber une longue chevelure brillante, et aussi étrange que cela puisse paraître, Anastasia eu un petit rire, doux, presque un murmure de bien-être.