Prénom : Masae
Nom : Jitsuyo
Origines : Japon
Âge : 17 ans
Etudes : Art en troisième cycle
Club : J'y réfléchi encore
Métier : Je le fais bénévolement mais est-ce que ça compte ? Je travaille dans le temple de mon grand-père.
Aime :Mes grands-parents, les chats errants, le temple, la pluie, la musique, le dessin.
Aime pas :Le soleil, le reste du monde et c'est déjà pas mal.
Qualités : Discrète, attentive, altruiste envers les animaux.
Défauts : Solitaire, silencieuse, distante.
Il était une fois...
Histoire : Tout est une histoire de destinée, des rencontres qui donnent finalement lieu à des choix qui mettent en jeu la vie des autres. La naissance de Masae était la conséquence d'un choix imposé par la société elle-même. Jiro, le grand-père de Masae était un homme très dur qui avait hérité d'un magnifique temple très prospère dans la ville d'Hanayuri, un édifice historique qu'il habitait avec son épouse Chisato, qui était à l'image des femmes de cette époque discrète et effacée et leur fille unique Megumi qui avait une forte tête et un besoin irrépressible de défier l'autorité de son père qu'elle trouvait excessive. Jiro n'était jamais d'accord avec sa seule fille et bon nombre de repas se finissait en dispute, l'un accusait l'autre d'être trop turbulente et la seconde criait à n'importe quelle oreille indiscrète présente dans l'enceinte du lieu de prière, qu'elle se sentait emprisonnée et qu'elle avait besoin de liberté. Jusqu'au jour où Megumi était devenue une jeune femme adulte qui emportée par le feu de sa jeunesse quitta ses parents en claquant la porte et en jurant de ne plus jamais revenir. Jiro et Chisato essayèrent de la retrouver sans éveiller les soupçons de la communauté avide de scandale.
Ce fut une année et demi plus tard que Megumi revint au temple beaucoup plus chargée que prévu revenant non pas en tant que jeune femme radieuse, mais plutôt de jeune mère épuisée par son nouveau né et n'ayant ni la patience, ni l'envie d'en prendre soin. Jiro fut donc contraint de recueillir sa petite fille Masae en faisant comprendre à son unique fille qu'elle n'était plus la bienvenue en ce lieu même si il s'engageait à prendre soin de la petite. Jiro avait tellement honte, sa fille avait mal tourné et leur avait fait un enfant dans le dos sans même se marier il se jura de ne plus faire la même erreur avec la petite Masae.
Jiro fut un grand-père très présent, mais surtout très dur avec la petite fille, dès son plus jeune âge elle avait apprit la notion de punition et de conséquence. Ma sae était plu proche de sa grand-mère Chisato que de son grand-père et c'est notamment en la regardant peindre des estampes à l'encre de chine qu'elle eut envie d'en faire aussi et se lança. Les premiers dessins qu'elle avait réalisé ne ressemblait en rien aux œuvres de sa grand-mère, mais chaque jour elle s'adonna à cette nouvelle passion pour cultiver son don et apprendre.
Bridée par l'éducation stricte de son grand-père, la petite était de nature très discrète et n'avait pas énormément d'ami à l'école primaire, encore moins au collège puisque ses deux meilleures amies étaient allée dans un établissement différent. Au lycée, elle s'était retrouvé ostracisée par sa classe et le pire était encore à venir. Une de ses camarades l'avait prise comme cible et à partir de la moitié de sa première année, elle était devenue le souffre-douleur de la classe en très peu de temps. Masae n'avait jamais réellement cherché à comprendre pourquoi et pensait que c'était à cause de sa façon d'être, comme elle restait discrète et ne parlait quasiment jamais, ses camarades avaient décidés de la prendre pour un jouet et il était tellement amusant pour eux de s'en prendre à elle vu qu'elle ne disait rien à personne et ne se plaignait pas. Lorsque l'un d'eux passait une mauvaise journée, il lui suffisait de faire souffrir Masae avec des remarques blessantes et quelques coups et ça allait mieux.
Masae ne disait rien à ses grand-parents, d'une part parce qu'elle était persuadée d'avoir mérité la haine de ses camarades et d'autres part parce que sa grand-mère était très malade et qu'elle ne voulait pas aggraver sa santé en l'inquiétant.Le harcèlement alla au-delà des simples insultes et plus le temps passait, plus elle était victime d'une haine grandissante à son égard sans qu'elle ne comprenne pourquoi ? Puis, un jour, elle avait été sauvée d'un coup de poing monumentale qui lui aurait sans doute brisé le nez.
C'était une fille plus grande qu'elle, plus forte qu'elle, elle venait d'arriver dans sa classe en cours d'année et Masae avait pensé qu'elle se serait jointe au reste de ses bourreaux. Elle s'appelait Juri avait son âge et portait un uniforme masculin car elle était coincée dans un corps de garçon. En sa présence, Masae avait été tranquille et aucune attaque n'avait eu lieu tout du moins rien de physique à part ses habituelles menaces écrites rien n'avait eu lieu et le corps de Masae couvert de coups avaient pu guérir. Elle savait que Juri souffrait d'être un "il" et que ses parents ne l'acceptaient pas du tout, que personne ne l'acceptait comme elle.
Elles étaient inséparables et au fond Masae était tellement soulagée lorsqu'elle voyait sa super-héroïne arriver à l'école tout les matins que le jour où elle ne vint pas, l'adolescente ne fut pas préparée à recevoir toute la haine envers elle d'un coup. Juri avait déménagé sans rien lui dire, une décision de ses parents car son secret avait été découvert par des voisins, Juri avait revêtu les vêtements de sa sœurs aînées et s'étaient faite draguer par un jeune garçon de la rue qui l'avait découvert et raconté à tout les voisins proches.
Le monde de Masae s'était écroulé lorsqu'elle l'avait apprit et une peur insoutenable s'était emparé d'elle. Comment revenir à l'école après ça ? Comment survivre à ses bourreaux qui allaient reprendre leurs attaques ? Elle n'allait pas survivre cette fois c'était certain, ils auraient sa peau et elle en mourrait de peur. Elle ne su pas si c'était un signe des dieux pour sa survie, mais elle croisa la route d'une tract parlant d'une académie d'art au Japon et pas si loin de chez elle, quelques heures de trains. Elle voulait y aller, échapper à ses tortionnaires et elle demanda la permission à son grand-mère qui refusa. Elle insista et elle reçu une gifle et elle fini par désobéir et y aller tout de même car sa survie était plus importante et une part d'elle pensait que lorsqu'elle serait célèbre, elle pourrait peut-être se venger de ceux qui lui faisait du mal.
Elle tint deux semaines supplémentaire après les auditions en priant tout les jours la déesse protectrice du temple ou elle habitait et en lui donnant des offrandes faites de ses petites économies jusqu'à un soir où elle retrouva son grand-père froid comme la glace qui tenait une lettre dans sa main qui lui était adressée. Jiro entra dans une colère puissante, ses mots dépassant sa pensée, il osa dire à Masae qu'elle ne valait pas mieux que sa mère qui l'avait abandonnée et une fois encore, il chassa quelqu'un de chez lui en lui disant que si elle partait du temple pour aller étudier dans cette académie, ça n'était même pas la peine de revenir.
Masae avait rit sa décision, elle ne pouvait pas rester là. Elle comptait les heures qui la séparait de ce moment où elle serait définitivement loin de son calvaire. Lorsque son transfert dans une autre école fut apprit par les élèves malgré le fait qu'elle avait expressément demandé à ce que rien ne soit divulgué, un comité de départ se forma pour lui souhaiter bon voyage et lui laisser un dernier souvenir fait d'impact de coup de pieds dans son dos, de coups de poings dans sa figure et de cracha un peu partout sur elle. Elle avait survécu en très mauvais état, mais elle y était arrivée et elle regrettait, elle voulait faire marche arrière et supplier son grand-père de la reprendre et lorsqu'elle arriva à quatre patte en haut des marche du temple pour faire le dogenza, elle sentit une caresse pleine de tendresse sur son dos.
Il s'agissait de sa grand-mère aux traits si doux, qui la soigna, l'écouta, la prit dans ses bras et surtout l'encouragea à donner le meilleur d'elle-même et c'est dans cet état d'esprit qu'elle sauta dans le train qui l'emmenait jusqu'à sa nouvelle académie.
Plutôt modèle ou rebelle ?
Caractère : Masae ne fais plus confiance en personne de peur d'être à nouveau la cible de brutes. Elle préfère rester terrée pendant les récréations dans un endroit désert où il n'y a pas âme qui vive et reste très silencieuse ne parlant que pour répondre en cours et uniquement lorsqu'on la sollicite. Elle essaie autant que possible de rester loin des autres élèves et n'a que pour ambition de réussir ses études. Elle ne sait plus comment aborder les gens et à tellement peur de devenir le martyrs de l'académie qu'elle reste dans son coin et solitaire. Les seuls moment de sociabilité qu'elle s'octroie c'est lorsqu'elle nourrit les chats errants et qu'elle leur donne l'amour qu'ils n'ont pas ailleurs. Masae fait preuve de beaucoup d'altruisme pourtant elle muselle la plupart de ses sentiments car pour elle c'est cette faiblesse qui a fait qu'on s'en prenait à elle. Masae se garde en retrait de tout le monde et reste la plus transparente possible.
Miroir mon beau miroir
Physique : Masae Jitsuyo n'est ni excessivement grande, ni excessivement mince, ni excessivement belle. Elle est très ordinaire et ne fait pas d'effort particulier pour qu'on la remarque. Elle préfère passé inaperçu et rester moyenne tant dans ses notes que dans sa façon d'être. Elle porte des vêtements qui ne sont pas trop coloré, ni trop à la mode dernier cris, ne porte jamais de vêtements de marque. Elle aime porter l'uniforme car comme tout le monde porte le même ça lui permet de se fondre dans la masse et ne pas se faire repérer. Elle a une coupe au carré avec des cheveux noir aux reflets naturels bleuté ainsi que des yeux verts qui sont le plus souvent tournés vers ses pieds ou le sol en général. Tout dans ses postures et dans ses gestes suggère qu'elle se mesure autant que possible pour rester la plus discrète et n'attirer le regard de personne.
Qui es-tu vraiment ?
Age : + de 18
Avatar : Ichigo/ Darling in the Franxx
Localisation : Toujours au même endroit que d'habitude ! Dans un monde parallèle !
Pourquoi ce forum ? : Quatrième compte !
As-tu déjà fait du RP ? : Absolument oui !
Voudrais-tu parrainer une de nos jeunes membres ? Ou avoir une marraine ? : oui
Code de validation :
OK by AzamiSi tu nous montrais ce que tu sais faire ? :
- Spoiler:
La pluie battait fort, les gouttes d'eaux étaient grosses glaciales et avaient rapidement trempé son uniforme déchiré et son gilet dont la capuche était pourtant rabattue sur sa tête ombrant tout son visage qu'on pouvait deviné en sang malgré tout. Elle avait honte de rentrer au temple dans cet état et n'avait pas la force d'entendre la vérité que son grand-père lui dispenserait : "c'est de ta faute ! "
Elle avait mal, elle avait froid et elle était trempée, étrangement le seul réconfort qu'elle sentait en ce moment et qui l'apaisait c'était le sang chaud qui coulait le long de son visage depuis son front ouvert venant se mêler avec l'eau de pluie glaciale. Elle voyait flou les lumières de la ville qui semblaient s'étaler et se fondre ressemblant à des fleurs de pissenlit dont les graines sont prêtes à être disséminée par une brise légère et emportée au loin. Elle aussi le voulait, être emportée loin d'ici et ne jamais revenir dans cette ville.
Qu'avait-elle fait pour mériter cela ? Elle se le demandait tout les jours et n'avait aucune réponse à donner. Elle ne savait pas si les violences avaient commencés à cause d'elle ou si c'était sa simple existence qui les rebutaient au point que ses agresseurs s'en prennent de façon aussi barbare à elle ? Elle n'en pouvait plus et se sentait au fond du gouffre, elle voulait que ça s'arrête et elle allait supplier son grand-père de la reprendre à genoux si il le fallait. Si à l'académie elle était encore le souffre douleur de sa classe elle ne pourrait pas le supporter et ne préférait pas attendre de voir. Elle se traîna misérablement jusqu'au temple prête à abandonner le rêve qu'elle avait nourri depuis des années.