ARICA NIJIRO - VALIDÉE

   

   

   Histoire : Seule, enfermée dans le noir, Arica était assise contre un mur en position fœtale, les yeux fermés, perdue dans ses pensées. Cela lui arrivait de temps en temps, ces moments où elle se laissait submerger par sa tristesse, pas les ténèbres qui hantaient son cœur, par son passé. Son enfance lui revenait en tête, avec la puissance d’un ouragan pouvant tout emporter sur son passage.

De ce qu’elle savait, elle était née il y a dix-huit ans, le jour ? Elle n’en avait aucune idée, sans doute quelque part dans le mois de septembre. Elle n’avait jamais connu ses parents, peut-être ne s’en souvenait-elle plus, mais au fond d’elle, Arica ne pouvait s’empêcher de se demander si elle en avait seulement déjà eu, peut-être était-elle simplement née comme ça, par magie … Même si cette idée était stupide, la magie n’existant pas, cette dernière persistait en elle. D’aussi loin qu’elle se souvient, elle avait commencé sa vie dans une famille d’accueil. Ses ‘parents’ adoptif n’avaient pas attendu qu’elle soit en âge de raison pour lui relever qu’elle n’était pas leur vrai fille. Apparemment elle n’avait pas été adopté non plus, juste ‘récupéré’. Ces derniers étaient-ils de sa famille ? Elle n’en savait rien, mais elle n’avait pas envie de les considérer comme tels. En soit, elle n’avait pas était mal traité, juste mis dans l’indifférence la plus totale, comme si sa vie n’avait pas d’importance.

Seulement, cela était que le commencement. Elle ne savait pas trop ce que cela voulait dire à l’époque, mais pendant une conversation qu’elle avait surprise, elle entendit que l’entreprise de l’homme qui lui servait de père avait fait faillite, ce que dernier était fortement endetté et qu’ils risquaient d’avoir des problèmes avec la justice. Le lendemain, ils avaient tous les deux disparut, quittant la ville et ne s’embêtant pas de prendre Arica avec eux. Cette dernière n’avait alors que six ans. Elle attendit quelques jours, espérant que ces derniers étaient juste partis quelques parts et allait revenir, sans succès. Elle décida alors de partir à leur recherche, après tout, peut-être s’étaient-ils perdus non ? Seulement, après plusieurs heures de recherche à droite à gauche, une conclusion ce manifesta. Celle qui c’était perdu n’était autre qu’Arica qui ne savait plus du tout le chemin pour rentrer chez elle.

C’est alors que commença la pire période de sa vie, celle qui aujourd’hui encore laissait une marque indélébile dans son esprit, sa vie dans les rues, alors qu’elle n’avait même pas de toit à se mettre sur la tête.

Dans un premier temps, elle chercha bien à retrouver son ancien chez elle, mais au bout de quelques jours, alors que son estomac crier famine, elle comprit que cela était inutile et qu’elle avait d’autre priorité. Son instinct de survie se mit alors en marche, et pour vivre, elle commença à fouiller dans les poubelles pour trouver à manger et dans de rare cas à boire, sinon, elle devait compter sur la pluie ou sur la rivière qui traversait la ville.

Pendant les premiers mois, elle se refusa à voler, mais finalement, elle céda à la tentation alors que la faim devenait de plus en plus insoutenable et qu’elle ne parvenait pas à trouver de quoi se nourrir suffisamment. C’est après avoir pris plusieurs corrections, pas tant par les commerçants qui avaient pitié d’elle que par d’autres enfants ou adulte dans sa situation qui n’hésitait pas à lui voler ce qu’elle avait elle-même voler qu’elle commença à se méfier et à craindre les autres. A cause de cela, dès qu’une personne l’approchait, que ce soit avec des mots gentils ou non, elle fuyait, ayant peur pour elle. Elle passa possiblement à côté de personne qui avait le désir de l’aider, mais elle n’avait aucun moyen de le savoir.

Cette situation dura pendant presque trois ans, jusqu’à l’aube de ces neuf ans. Avec l’âge et l’expérience, elle était devenue bien plus débrouillarde, mais la pitié des gens avait également fini par s’essoufflé, et ces derniers n’hésitait plus à appeler la police en cas de problème. Elle avait bien changé régulièrement de quartier, mais petit à petit, les mailles du filet se resserrer autour d’elle. Une peur intense de la police était née en elle avec cela, exacerbé par les histoires qu’elle avait entendu d’autre mendiant, bien qu’elle gardait une distance raisonnable avec eux.

Arica était arrivé au bout de ses forces alors que l’hiver était installé. La faim, la soif, la saleté, le froid, la peur des autre ou de la police, la fatigue qu’elle soit physique ou mental avait eu raison de sa persévérance et de son courage, en prime s’ajoutait à cela la maladie, c’en était trop. Dans un état pitoyable, la saleté maculant son corps, des vêtements déchirés qu’elle avait trouvé et à bout de force, elle s’effondra dos au mur d’une ruelle. Elle décida de rester ici un moment. Combien de temps ? Elle n’en savait rien, de toute façon, elle n’avait plus la force de ses relever.

La bleuté se mit alors à chanter faiblement, c’était quelque chose qu’elle c’était mis à faire avec le temps, apprenant les chansons qu’elle entendant dans la rue. En général, cela lui redonnait de la force, mais cette fois, peut-être car elle chantait une chanson triste, cela fit couler ses larmes sur ses joues. Elle ne prit même pas la peine de relever la tête alors que quelqu’un s’approchait d’elle, n’entendant qu’à moitié ce qu’elle disait avant de finalement sombrer dans l’inconscience.

Quand elle se réveilla, elle se trouvait dans un lit, de la nourriture sur une table près de là. Ne prenant pas la peine de se poser des questions, elle se jeta sur cette dernière. Peu de temps après, elle rencontra celle qu’elle pouvait aujourd’hui appeler sa sauveuse. Cette dernière lui dit qu’elle avait aimé la voix d’Arica et qu’elle trouvait dommage que cette dernière soit ainsi cachée sans possibilité de se faire connaitre. Visiblement, elle travaillait dans l’industrie de la musique et lui proposa de prendre soin d’elle et de l’entrainer afin de faire profiter au plus de monde possible la voix qu’elle avait aimé quand le moment serait venue. Bien entendu, Arica se méfia au début, mais accepta tout de même. Qui ne pouvait pas être tenté par la perspective d’une vie dans une maison avec de la nourriture en venant de la rue ?

Rapidement, il apparut aux yeux d’Arica que la dame qui l’avait recueilli tel un chaton était une bonne personne. Elle prenait réellement soin d’elle et une amitié finie par se lier entre elles. La bleuté se donna alors corps et âme dans son entrainement, parfois allant jusqu’à négliger sa santé et se surmener, forçant sa sauveuse à la force à s’arrêté. Arica avait compris quelque chose, c’était sa voix qui l’avait sauvé, sa voix qui la maintenant en vie. Elle c’était mise à chanter pour vivre, vivre pour chanter, c’était la chose la plus importante pour elle.

Petit à petit, elle commença aussi à apprendre à jouer de la musique, elle avait envie de créer ses propres chanson. Heureusement, même si sa sauveuse n’était pas riche, elle vivait tout de même aisément. Rapidement, Arica décida de donner un style joyeux à sa musique, elle voulait donner de l’espoir aux autres, mais elle ne pouvait pas s’empêcher de glisser quelque mélodie plus triste ou plus sombre de temps en temps.

Huit ans plus tard, alors que la jeune femme allait rentrer au lycée, sa sauveuse décida de la changer d’établissement, l’inscrivant à la Yuri Academia, dans la section chant bien entendu. Etant donné qu’elle allait pouvoir se perfectionner là-bas, elle ne s’en plaignit pas. Deux années de plus passèrent, elle avait commencé sa carrière de chanteuse entre temps, bien que cette dernière était assez limité tant qu’elle était en cours à cause du couvre-feu et de ses études, mais ce n’était pas ce genre de chose qui allait l’arrêter, loin de là.


   

   Caractère : La première chose que l’on remarque quand on rencontre Arica, c’est que cette dernière est du genre joyeuse. Elle a toujours le sourire aux lèvres et aime volontiers rire aux blagues qu’on lui fait. On peut également assez facilement remarquer que la bleutée est du genre gentille, à aider quand elle le peut, mais peu de gens savent que cela est dû à son passé. Est-elle facile à vivre ? Oui, on pourrait dire ça, du moins quand elle ne traverse pas de mauvaise passe.

En effet, quand on commence à se rapprocher d’elle et à mieux la connaitre, on peut assez facilement apercevoir qu’elle a une grande douleur en elle, un passé qu’elle souhaiterait pouvoir oublié sans jamais le pouvoir, c’est de là qu’elle puise l’inspiration de ses quelques chansons tristes et douloureuse alors que la plupart du joyeuse. Ce passé la hantant n’est pas forcement quelque chose de mauvais pour elle, c’est ce qui la pousse sans arrêt vers l’avant, la faisant toujours aller plus loin, mais c’est aussi ça qu’il fait que parfois qu’elle se renferme dans sa tristesse, submergé par cette dernière.

En dehors de cela, il y a une chose qui caractérise fortement Arica, son amour pour la musique. On peut tout simplement dire que c’est sa vie, elle chante pour vivre, vie pour chanter. C’est ce qui l’a sorti de sa misère même si c’était de manière involontaire, et depuis, elle y voue une passion absolue, s’y donnant corps et âme. Ce qu’elle préfère, c’est chanter, c’est là qu’elle est le plus doué, mais elle sait également jouer de plusieurs instruments : guitare, base et piano. Depuis peu, elle a commencé l’apprentissage de la batterie, mais son niveau est encore loin de la satisfaire là-dessus. Pour ce qui est de la danse eh bien … Elle sait danser, mais elle n’a pas un niveau énorme, juste assez pour pouvoir assurer correctement ses concerts.

Courageuse ? Oui, Arica l’est. Jamais elle ne lésinera sur son entrainement ou reculera quand il s’agit d’affronter d’adversité. Bien entendu, même pour elle il y a des cas où elle aura peur et où elle voudra fuir, mais elle trouvera tôt ou tard la force en elle de faire face. Flemmarde ? Aussi, un petit peu, en effet, dès que cela sort de la musique, ce n’est pas étonnant si elle montre moins d’entrain ou qu’elle n’a tout simplement pas envie de bouger, que ce soit pour les cours ou pour sortir. Gameuse ? Totalement, elle adore les jeux vidéo et la technologie de manière générale, pouvant passer pas mal de temps dessus.



   

   Physique : Bien qu’ayant dix-huit ans, Arica peut sembler un peu jeune pour son âge, cela vient surtout du fait que cette dernière est assez petite, mesurant à peine un mètre soixante pour quarante-deux kilos. Elle possède de longs cheveux turquoise, pouvant rappeler la couleur de l’océan. Pour ce qui est de ses yeux, aussi étonnant que cela puisse paraitre, ils sont de la même couleur, les rendant tout simplement captivant. S’il y a bien une partie de son anatomie qui la complexe, il s’agit bien de sa poitrine, en effet, on ne peut pas vraiment dire que cette dernière était fortement développé comparé a d’autre personne, mais elle n’a pas trop le choix de faire avec.

Niveau sportif, on ne peut pas dire que cela est le point fort d’Arica. Non, pas qu’elle manque de force ou d’endurance, non, elle sait que pour être une idole, elle en a besoin, enfin, surtout d’endurance, de ce fait qu’elle s’entraine tous les jours la dessus. C’est surtout au niveau des sport qu’elle n’est pas doué, il faut dire qu’a par ceux enseigné à l’école, elle ne connait tout simplement pas les règles des autres et ne s’y intéresse que sans plus. Elle n’est pas contre jouer de temps en temps avec des amies, mais elle doit bien avouer qu’elle a d’autre chose à faire.

S’il y a une autre chose à ajouter, il s’agit de son tatouage qu’elle a sur le bras gauche, portant le nombre 01.


   

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