Prénom : Yorha
Nom : Tchekhov
Origines : Russie
Âge : 24 ans
Etudes : néant
Club : peux superviser un club suffit qu'on me le demande
Métier : Professeur de Russe attitrée
Aime :L'odeur de la pluie, la danse classique, les musiques au piano, le calme avant la tempête.
Aime pas : Léna Pétrova, la bêtise humaine, les gens qui ne réfléchissent pas avant d'agir ou de parler.
Qualités : Prévoyante, Raffinée,Sensée
Défauts : Froide,Distante,Inexpressive
Il était une fois...
Histoire : Dieu merci ! Cela commence enfin, je caresse le velours dans le siège dans lequel je suis assise depuis trop longtemps. L'obscurité règne à présent dans la salle et un projecteur éclaire la salle. Je suis obligée de plisser mes paupières le temps de m'habituer au fait d'avoir été si soudainement aveuglée lorsque la salle de spectacle a été plongée dans la pénombre et que toute les discutions entre adultes ennuyeuses à mourir se sont arrêtées en même temps comme suspendue avec la promesse de continuer après le ballet. Je tourne ma tête lentement vers ma mère, cette sublime femme beaucoup plus jolie que moi et certainement en bien meilleur santé qui déjà regarde l'énorme rideau coulisser de chaque côté pour s'ouvrir sur une scène, des vieux décors peints à la main et un tas de figurants en collants moulants et en costumes chatoyants. Elle a les yeux qui brillent d'une fierté que je ne lui avait jamais connue, elle ne m'a jamais regardée de cette façon, elle ne m'a jamais regardée tout court, moi, sa fille pourtant. J'ai à peine 10 ans et je ne suis pas celle que Madame Marina Tchekhov souhaitait avoir comme enfant, non, celle qui retient toute son attention c'est celle qui est occupée à danser sur scène. Curieuse de savoir ce qu'elle lui trouve j'ai insisté pour l'accompagner et pour ne pas lui faire honte avec ma maladie. Extérieurement je suis inexpressive tandis qu'intérieurement je la déteste ! Cette fille ! Elle a droit à tout l'amour de ma mère parce qu'elle danse bien ? Merveilleusement bien et ça me dégoûte profondément de trouver ce qu'elle interprète joli alors que je la hais, je suis jalouse et elle n'est même pas premier rôle. Une peau pâle mais pas autant que la mienne, une silhouette fine et longiligne alors qu'elle doit avoir deux ou trois années de plus que moi, des cheveux noirs d'ébènes retenu dans un chignon et une façon de danser tellement bouleversante que j'ai malgré toutes mes tentatives de la trouver hideuse les yeux qui sont comme attiré vers elle et ne veulent pas s'en détacher alors qu'elle n'est qu'un vulgaire second rôle. Léna Pétrova ! La fille de ferme que ma mère a prit sous sa coupe pour en faire une danseuse classique de renommée mondiale, elle avait utilisé la bourse qui m'était destinée pour lui donner sa chance à elle, parce que cette fille le méritait !
Je n'étais qu'une enfant née trop tôt, trop fragile, trop malade de laquelle elle s'était détachée pour ne pas souffrir sa ma perte présumée à chaque hiver par les médecins payés rubis sur l'ongle pour juger mon état. J'avais une malformation cardiaque et pulmonaire et n'avait jamais pu danser comme ma mère l'espérait, elle qui voulait tellement une fille. Elle qui avait dû avoir recourt à des techniques interdites pour m'avoir, qui avait dû sacrifier sa carrière pour me donner naissance alors que je ne pouvais même pas lui donner la satisfaction de danser sur scène et prendre sa relève. Je pouvais toujours prendre celle de mon père sauf que je n'en avais pas, mon père c'était une éprouvette et celui qui avait donné sa semence ne m'avait refilé que des tares, des problèmes de santés et des faiblesses que je détestais. Si j'étais comme Léna, alors ma mère m'aimerais mais je n'étais que Yorha.
Je n'avais ni la force ni la santé de danser et c'était à peine si je tenais sur mes jambes, en privé je marchais quelques pas dans ma journée au sein de la demeure familiale où je restais cloîtrée avec les domestiques. J'avais cours à la maison, les autres enfants m'insupportaient à courir et à crier leur joie à tout bout de champs. J'aimais passer mes journées de congé à lire ou a faire du piano, c'était un des rares domaines ou j'excellais véritablement et où je pouvais exprimer ma frustration, ma colère, ma tristesse et plus rarement ma joie.
Les médecins se succédaient, les opérations étaient inutiles et beaucoup trop dangereuses , on ne voulait pas tenter le tout pour le tout préférant me laisser survivre avec peine plutôt que de me voir décéder en pleine opération à cœur ouvert.
Depuis quatorze années s'étaient écoulées pour moi, quatorze longues années durant lesquelles j'avais vue dans l'ombre de ma mère cette fichue danseuse étoile devenir l'une des plus connues et demandées de la Russie, une véritable fierté pour ma mère qui ne voyait que par elle. Je reprends donc le fil de mon histoire, désolée Léna mais tu prends trop de place ! Zou ! Va dans ta fiche ! Durant ces quatorze années je me formais à prendre la tête de l'entreprise familiale, puisque ma mère était trop occupée à materner quelqu'un d'autre, je lui prouverais que si je n'avais pas la santé ou la force pour faire des cabrioles en tutu au moins j'en avais assez dans la tête pour devenir la femme d'affaire la plus redoutable et qu'est-ce qu'elle ferait la danseuse quand elle sera trop vieille pour continuer à danser ? Elle pleurera jusqu'à ce que ses yeux explosent, deviendra alcoolique comme toute les russes en se remémorant ses vieux succès avec trois ou quatre bouteilles de vodka et une ou deux dizaines de chats pour lui tenir compagnie puis elle prendra une boîte d'anti-dépresseur on en parlerait au journal télévisé une dernière fois et puis plus jamais de MA vie, ce qui m'en restait.
Elle se ferait totalement oublier au moment ou son cercueil serait enseveli sous plusieurs mètres de terres, quand JE serais la femme la plus influente de Russie, que j'aurais dégagé tout mes rivales et que JE serais à la tête d'une fortune encore plus colossale que celle dont ma famille jouissais déjà. A qui je léguerais tout cet argent ? Une bonne oeuvre ? J'ai l'air d'être mère-Thérèsa ? J'allais lui faire exactement ce qu'elle m'avait fait. On finirait par l'oublier un jour ou l'autre, j'y croyais dur comme fer, je priais Dieu, Satan, Boudha, Allah, Jéhovah et tout les êtres divins de m'apporter son oubli le plus vite possible.
Je voyais déjà sa fin arriver (la fin de sa carrière je précise) lorsqu'elle joua les aventurières autour du globe. Une année sans nouvelle et d'autres danseuses plus jeunes, plus talentueuses allaient en profiter pour la dépasser, la piétiner, prendre sa place, sucer toute sa renommée jusqu'à la dernière goûte et surtout s'essuyer les pointes sur son portrait. Elle avait fini par déménager loin de la Russie, mon rêve devenait réalité et j'espérais tellement que ma mère se tourne enfin vers moi qui venait de rentrer dans une des université les plus prestigieuse et ce n'était pas encore pour cette fois.
Pourquoi me demanderez-vous ? Qu'est-ce que cette Léna fit ? Une académie d'art, cette
bouseuse danseuse a créé une académie avec tout un tas de grosses pointures du showbiz ou autres pompeuses gâtées par la santé et le compte en banque florissant pour y enseigner, comment l'oublier avec ça ? Il allait falloir que je m'y rende moi-même et que je la coule de l'intérieur. Décidément cette femme si parfaite s'arrangeait toujours pour tout gâcher pourquoi ? Pourquoi était-elle toujours dans mes pensées depuis ce jour ou je l'avais vue sur scène ? Pourquoi je ne pensais qu'à elle à longueur de journée ? Pourquoi elle m'obsédait à ce point ? Je la haïssais, je me haïssais de l'aimer comme-cela.
Professeur de Russe ! Ce n'était pas bien difficile comme boulot, je n'aurais qu'à parler ma langue natale devant ces mini-Léna. Lorsque j'annonçais ma décision à ma mère sous-couvert d'aller """"""""aider""""""" Léna Pétrova, je pouvas lire dans son regard une expression qui ne m'avais jamais été adressée suivit d'une simple phrase.
- Je suis heureuse que tu puisses enfin partager quelque-chose avec moi Yorha, tu verras ce que j'ai vu en elle ! C'était bien justement ce que je voulais découvrir qu'avait-elle donc vu en cette femme et qui m'avait échappé à ce point ?
Plutôt modèle ou rebelle ?
Caractère : Si intérieurement je rage, j'explose et j'ai les veines qui se tordent de colère et bien je ne laisserais jamais rien transparaître sur mon visage. Je peux ressentir, de la joie ou de la gêne, de la tristesse ou encore être la personne la plus furieuse mon visage est inexpressif. Pourquoi cacher mes sentiments ? Je l'ai toujours fait c'est dans ma nature.
Extérieurement je parais assez facile à vivre et docile et il est vrai que je me plie très facilement et sans opposition à ce qu'on me demande. Je suis très observatrice et je remarque chez les gens ce qui n'est pas dans leur nature très facilement à la manière d'un détecteur de mensonge. Je saurais cerner très rapidement celles qui mentent ou qui cachent un double-jeu.
Miroir mon beau miroir
Physique : Voilà chez moi la partie la plus difficile à vous décrire. Je ne m'aime pas, je n'aime pas mes cheveux blanc à cause d'un manque de pigmentation et qui ressemblent à de la paille et ne peuvent donc être plus long que mes épaules. J'ai horreur de mon teint cadavérique, ma peau est si pâle qu'on voit au travers les veines. Je suis beaucoup trop maigre et on voit mes os et j'ai l'air constamment d'être au bord de la mort avec ce corps de lâche incapable de tenir longtemps debout ou de faire d'efforts physiques répétés.
Mes mensurations ne sont pas extraordinaire, je suis assez petite et je ne dépasse pas le mètre 57, ma poitrine a du mal à remplir un bonnet A.
Si il doit y avoir une partie de mon corps que je préfère ce sont les traits de mon visage, je les tiens de ma mère qui est une femme très jolie avec des traits fins et des yeux bleu dont j'ai aussi hérité.
Je porte des tenues sombres afin de me préparer au mieux à ma mort.
Qui es-tu vraiment ?
Age : 28 ans
Avatar : YoRHa Type B No.2/ Nier Automata
Localisation : dans sa base secrète
Pourquoi ce forum ? : envie de changer de style après avoir fait dans le magique, le furry, la fantastique médiéval dragonesque je recherche quelque-chose de plus doux que peut-être ce forum peu m'apporter
As-tu déjà fait du RP ? : Obviously oui
Voudrais-tu parrainer une de nos jeunes membres ? Ou avoir une marraine ? : on verra
Code de validation :
Ok By AzamiSi tu nous montrais ce que tu sais faire ? :
- Spoiler:
Le grand triomphe de Léna, j'y ai assisté à la première loge en compagnie de celle que j'appelais maman. Je ne l'avais plus revue depuis ce spectacle lorsque j'avais 10 ans. Elle était devenue une jeune femme bien plus jolie que moi avec sa peau satinée, son corps aux charmes féminins, ses soyeux cheveux scintillants de santé et elle était radieuse sur scène. Pourvu qu'elle se casse une jambe ou même les deux, j'avais entendu parler d'accident similaire. Léna était née sous une bonne étoile, elle était devenue en l'espace de quelque années l'étoile la plus aveuglante de la scène.
Je m'infligeais ce spectacle pour voir celle que je détestais faire ce que je ne pourrais jamais tenter de réaliser. La fin du spectacle arrivait et voilà que ma mère lui demandait de se joindre à nous pour la féliciter avec des mots grandiloquents. Je l'avais vue s'approcher de moi alors que j'étais transparente pour tout les autres et me demander mon impression sur sa représentation qui avait été suivie d'une ovation bruyante. Intérieurement j'avais envie de la poignarder avec de la méchanceté de voir ses cils peints de mascara couler sur ses joues roses de l'effort qu'elle avait fait et de lui déchirer le cœur.
- Votre représentation était à la hauteur de votre talent et vous étiez parfaite
Parfaitement agaçante et ennuyeuse voilà ce que j'aurais dû lui dire, elle me répugnait et je ne pouvais tourner mon regard ailleurs. Cette femme m'obsédait et me révulsait dans un paradoxe qui n'était qu'illogisme et qui n'aurait jamais pu exister.