Sascha Brümmer - Validée

Histoire :Sascha Brümmer, troisième d’ascendance Brümmer avait pour habitude de poser dans le salon, aux côtés de sa fratrie en attendant patiemment que le peintre les peignent. Fille de Francesco Brümmer, architecte, de Linda Brümmer, enseignante dans le secondaire et descendante d’un haut fonctionnaire, elle n’eut jamais le luxe de prétendre manquer de quelque chose si ce n’est d’un peu de lâcher prise. Mais le fait d’occuper le second rôle dispensait d’un peu de pression en plus que s’encaissait son aîné. En revanche, il lui conférait l’obligation de chaperonner sa sœur cadette en faisant office d’exemple. Par conséquent, écouter au doigt et à l’oeil ses propres parents. La raison pour laquelle vivre selon les attentes de ces derniers s’avérait être un quotidien, en commençant par pratiquer les activités de leur choix, tel que le tennis ou bien le golf. Mais si le tennis n’est qu’un sport praticable, elle apprenait progressivement à apprécier l’écriture qui l’incitait à se réfugier dans un lieu calme comme le jardin familial et sonnait comme une bonne excuse pour se dégoter un peu de solitude.

Bonne élève, elle avait intégré un internat où elle s’y plaisait. Il lui offrait une plus grande perspective sur le monde et davantage de liberté en dépit son instruction assez stricte. C’est entre ses portes qu’elle connut une première passade. À mesure que la relation ambiguë et secrète évoluait son intérêt pour l'étrangeté se développait. Elle s'était mise à feuilleter les romans luxurieux de sa mère qu’elle trouvait tapis sous ses vêtements. Un genre littéraire qu’elle appréciait tant et si bien qu’elle troque ses propres écrits juvéniles pour des écrits beaucoup plus sybillin et cynique après d’innombrables essais Ce, même si sa relation prit rapidement fin et mise sur le côté après que son père ait accepté de se rendre au Japon pour participer à un projet de construction. Puisqu’elle n’était jamais véritablement partie plus loin que Wemperhardt et repartir du bon pied, elle pria son père de partir avec lui en misant sur le fait qu’elle aurait besoin d’accroître son savoir en visitant l’ailleurs. Ce n’est qu’une fois lui avoir trouvé une école, énoncé un véritable parcours scolaire qu’elle projetait et obtenu l’accord de sa mère que sa requête fut acceptée. C’est ainsi qu’elle fit le reste de son secondaire dans un lycée international situé à Shinjuku, sans parler un mot de japonais. Cependant, le cours de culture japonaise palliait le problème. En dépit des nombreuses différences qu’étudier à l’étranger lui apportait Sascha se complaisait tout de même dans son pays d’accueil et la présence d’autres élèves étrangers dans son sillage y contribuait sans le moindre doute. Au bout de quelques mois, elle s’attela à développer son entourage en échangeant des lettres avec d’autres camarades de préfectures sous prétexte qu’il lui faudrait plus de pratique pour parler japonais, mangeait régulièrement dans des stands ambulants en plein air ou se rendait au bars à chat. Bien que les bonnes rencontres ne se créaient pas en une seule journée et qu’il lui faille garder patience, elle parvint tout de même à se faire de bonnes connaissances avec qui passer du temps sans que cela ne soit affilié à ses études. Si bien qu’au bout d’un moment, tout ce qui appartenait au Luxembourg ne fut plus qu’un lointain souvenir. La seule chose qui demeurait encore dans un coin de sa tête, c’était sa famille dont elle prenait plus ou moins régulièrement des nouvelles. Après tout, elle n’avait jamais été tant proche de sa fratrie, ni même véritablement de ses parents, assez pour qu’elle se sente bien plus intime avec ses amis. Pour le reste, il lui paraissait n’être que question d’obligation et d’affiliation. Surtout depuis que son père s’en était retourné au Luxembourg en fin d’année scolaire.

Après avoir obtenu son diplôme de dernière année de secondaire avec succès, elle entreprit de se lancer une double licence d’enseignement d’études sociales pour le premier cycle du secondaire et d’histoire géographie pour ce qui est du lycée maintenant que la langue n’était plus un frein. Se chargeant de lui envoyer régulièrement, ses parents veillèrent à ce qu’elle n’ait pas à travailler simultanément de manière à ce qu’elle ne déséquilibre pas ses lourdes études. Ses quatre années achevées par d’excellents résultats, elle débutait par correspondance une troisième licence d’enseignement secondaire, soit l’éducation civique après avoir consulté plusieurs connaissances insistant sur le fait qu’obtenir les trois licences serait un plus pour le recrutement, qui plus est avec la situation qu’elle possédait. Malgré cela, elle avait saisi l’opportunité d’aller travailler dans la ville d’Osaka pour y instruire dans un collège, avant d’opter pour un bon lycée réservé à la gent masculine dans la ville de Kobe. Mais après avoir passé une bonne partie de sa vie professionnelle là-bas, l’ennui commençait à se creuser et c’est pourquoi, lorsqu’elle apprit qu’on recherchait dans un enseignement pour filles des enseignantes, elle prit l’initiative de s’informer davantage. L’unicité de cette dernière piqua son intérêt, mais aussi sa localisation. Elle y voyait un bon moyen de se rapprocher d’un monde qu’elle avait quitté à force d’éloignement et de travail, de se réhabiliter avec l’univers social.




Caractère : Lorsque l’on met les pieds en lieu inconnu, le plus important est de se conformer aux règles de ce lieu. Et c’est en une phrase que l’on peut résumer Sascha au mépris de ses nombreux passifs en perpétuelle confrontation avec ce qui fait son présent actuel. Ainsi donc, la courtoisie est de mise avec cette femme qui a pour habitude de s’insuffler dans la vie des autres en toute sympathie ordinairement. En vivant au japon, Sascha a eu par le passé dans l’optique de s’intégrer le mieux possible en adoptant les coutumes, les goûts et tout simplement le mode de vie qu’on y trouve, de quoi parfaire un peu plus sa nature de caméléon qu’elle a toujours eu qu’importe où elle est, afin de vivre une meilleure expérience dans les différentes contrées. Même si cela peut parfois surbaisser son degré d’authenticité au regards de quelques gens dont elle se moque tout particulièrement. Parce qu’être authentique, chez elle c’est être changeant sans trop s’absoudre de sa propre éthique. Éthique assez brumeuse quand il s’agit d’elle. Sascha est donc charmante pour beaucoup, courtoise et qui rends service sans le moindre problème dans la mesure du possible. Mais parce que tout humain, aussi solaire soit-il, possède ses parts d’ombre, il s’avère que Sascha n’est pas si inconnue à l’autorité. Mieux, au rigorisme. Ce qu’elle désire ardemment, elle doit l’obtenir point à la ligne. Si bien qu’exagérer pour friser la perfection et donc l’exagération n’est pas très inhabituelle même si à l’heure où elle enseigne, elle tente de faire un travail sur elle pour éviter que sa vie personnelle n’en pâtisse. Mais lorsque l’on grandit dans un univers qui le prône et qui en fait finalement sa nature, quoi de plus compliqué que de s’y opposer ?




Physique : Blonde, yeux bleus. Rien qu’avec cela, elle serait donc le portrait craché de son grand-père. Chose assez vexante lorsque l’on connaît le personnage et qui détermine la petite-fille à nier la moindre ressemblance, car deux critères ne peuvent tout bonnement pas faire toute l’apparence.

C’est une jeune femme svelte, plus grande que la moyenne luxembourgeoise chez les femmes. Propriétaire d’une longue chevelure ondulée qu’elle apprécie laisser à l’air libre comme les retenir notamment à l’aide d’un de ces bandeaux qui trônent dans les tiroirs de sa commode. Ses oreilles sont parfois ornées de boucles d’oreilles même si son accessoire favori demeure son grain de beauté sous l’oeil, quand bien même il se révèle naturel. Toujours soignée, elle recouvre son corps de vêtements coquets, son armoire comprenant une garde-robe hétérogène. Quant à son visage, il a pour habitude de comprendre du maquillage. Généralement léger, elle s’attaque principalement à ses lèvres qu’elle rosit ou rougit, son nez qu’elle poudre et ses cils qu’elle allonge, jonglant entre la juvénilité et son contraire. Une routine qui lui facilite la ponctualité et les remontrances dont elle préférerait s’éviter, de sorte à garder sa légitimité à prétendre être une enseignante exemplaire.

Son apparence la satisfait, toujours plus qu’à l’adolescence. Et à l’adolescence, elle marchait d’ores et déjà avec assurance, bien qu’elle ne fût pas aussi mesurée qu’elle ne l’est à ce jour.




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