Weekend sans prétention [Shimalia]

La taïwanaise s’était étendue sur la silhouette de sa compagne qui avait déjà prit place sur le sofa et elle n’avait plus bougé depuis. La formation obligatoire de ce vendredi l’avait achevée et pomper toute sa volonté de passer un week-end sportif à la place, elle souhaitait tout simplement le passer à profiter de sa compagne et de ses nombreux talents.

La semaine avait commencé sur des chapeaux de roues avec une élève qui était venue se plaindre de démangeaisons dont les petites doses rouges lui avaient fait faire le rapprochement avec ces satanées punaises de lit qui lui laissaient les mêmes marques lorsqu’elle était enfant. La médecin avait dit à la directrice de ne pas s’inquiéter et qu’il suffisait de traiter dans un premier temps la chambre de l’élève victime des morsures d’insectes.

La cheffe d’établissement s’était empressée de prendre des mesures grandioses, avait déloger l’entièreté du dortoir des lys pour boucler le périmètre, reloger tout ce petit monde chez les plus grandes avant de faire tout évacuer, désinfecter dans les moindres recoins et tout faire passer au peigne fin et à la loupe.

Halia, avait été mise à contribution pour ausculter les élèves et déterminer si d’autres avaient subie les morsures, ça devait être une élève partie en vacances qui avait ramené ce nuisible colonisateur avec sa valise. Aucune autre victime à déplorer, mais c’était trop tard, les pièces avaient été désinfectées, les literies et les vêtements envoyés dans des laveries qui avaient fait tout le nécessaire pour éradiquer la menace. La russe ne plaisantait pas avec les guerres qu’elle menait, elle aurait été capable d’envoyer un missile nucléaire sur le dortoir.

Au terme de cette semaine, une formation du vendredi pour toute compensation et ça l’avait lessivée également. Au point qu’elle n’avait fait aucun effort vestimentaire et s’était contentée de piocher aléatoirement un pull à capuche de sa sportive pour s’en faire une robe, mettre des baskets qu'elle n’avait pas enlevé en rentrant dans l’appartement et nouer ses cheveux ce qui ne lui arrivait jamais.

La japonaise devait savoir ce que cela signifiait, l’infirmière ne s’apprêtait pas pour aller en formation, d’une parce que c’étaient des journées longues et qu’en plus, ça ne l’intéressait pas d’être entourée par des autres spécialistes de la santé qui ne faisaient que se plaindre des conditions de travail. Elle avait passé sa semaine à la recherche de chimères.

Halia avait coulé sur les formes de Shim comme du fromage fondu et profitait de ce moment de calme et de câlin. Un peu de douceur, d’attention simple sans arrière-pensée, des doigts de la volleyeuse qui avaient remonté le bas du pull pour venir effleurer l’endroit où Halia était marquée, le même tatouage à quelques détails prêt qu’elle avait offert à la sportive pour noël.

Un cadeau qui signifiait beaucoup pour elles, en toute simplicité, mais surtout qui resterait gravé dans leur peau comme un souvenir précieux qu'on ne pourrait pas leur volé ou qu'elles ne pourraient pas perdre facilement. Un tatouage le long de la colonne vertébrale qui était assez discret pour passer inaperçu sous des vêtements, mais dévoilé lorsque leur corps apparaissait au naturel et débarrassé de  leurs vêtements.

La respiration de l’infirmière s’était apaisée et ralentissait comme preuve de sa somnolence. Dans la majorité des cas, être entre les doigts de la japonaise avait plutôt tendance à réveiller son corps et ses sens. Elle profitait simplement de cette tendresse en ronronnant de plénitude. Halia n'avait pas prévu de la libérer d'un pouce ni d'aucun de ses doigts, si Shimizu voulait se défaire d'elle, dans ce cas elle devrait l'emporter ailleurs dans ses bras, la frappeuse de "ses"  ballons était capable de le faire. Redoutable sur le terrain comme dans l'intimité.

Halia savait que Shim travaillait dur, même plus dur que n’importe quelle autre élève dans son équipe parce que la japonaise redoutait que son manque d’entrainement à l’académie d’art des précédentes années lui porte préjudice à elle et son équipe. L’infirmière se faisait donc toute une mission que de l’encourager et de lui remonter le moral dès qu’elle le pouvait et même lorsqu’elle ne pouvait pas sentir la chaleur de sa compagne par absence de celle-ci. La taïwanaise était douée pour provoquer des montées de températures chez la sportive et elle ne se privait jamais de ce genre de victoire. La grande volleyeuse savait aussi très bien lui offrir un juste retour à ses échanges.

Retrouver Shim qui l’accueillait avec les bras grands ouvert, c’était toujours le meilleur moment de la journée. Elle ne pu empêcher ses lèvres de s’étirer pour sourire lorsqu’elle sentit les mains de sa grande athlète découvrir sa surprise et ouvrit un œil pour admirer une rougeur sur ses joues. La question que Shim devait être occupée à se poser, avait des réponses tout aussi simple que l’infirmière laissait volontiers à la torture de son imagination.

Elle aurait pu faire ça par envie de confort et ne plus se sentir entravée par des coutures et du tissus ou bien souhaiter que la frappeuse de balles se souvienne à chaque fois qu’elle mettrait le pull de ce qu’Halia avait caché en dessous et s’en faire une image mentale fidèle au modèle de base.

La taïwanaise se laissa transporter sans émettre de réserve, elle fut surprise de voir la sportive se diriger vers la porte d’entrée avec ses clefs de voiture et prendre sa veste. Halia n’avait qu’à tendre le bras pour prendre son sac ou une veste et elle préféra la veste. L’infirmière aurait pu mettre pied au sol pour soulager les muscles surchauffés de sa compagne sportive, mais non, Halia n’en avait aucune envie.

- Je suis tout à fait d’accord

Ce n’était pas une proposition de la part de Shim et elle avait comprit qu'on ne lui demandait pas son aval, mais si elle n’avait vraiment pas eu l’intention de sortir, elle l’aurait fait savoir à sa manière à la sportive et l’aurait tenue occupée sans mal. Elle la laissait prendre le lead. Elle ne remarqua aucune bouille habituellement pâle devenir complètement écarlate à proximité, personne à l’horizon. La sportive la portait avec sa robe retombant à peine sur la pêche bien exposée à quiconque passait par là. Halia posa pied à terre devant l’ascenseur, elle ne voulait pas forcer sur les capacités musculaires de la volleyeuse et risquer de la blesser avant ses matchs pour lesquelles elle s’était donnée tant de mal.

- Merci pour la balade ma belle athlète

Elle lui embrassa les lèvres avant que la porte de l’ascenseur ne s’ouvre alors qu’elle finissait de remettre le pull correctement et qu’elle montait à l’intérieur en prenant malin plaisir à regarder ce que Shim portait. La sportive avait une chemise dont la forme du tissus drapé la laissait facilement deviné, qu’elle ne s’était pas imposée de barrière de retenue pour sa poitrine. Quant à son jeans, il était fort probable qu’elle ne s’embarrasse pas d’un sous-vêtement si elle n’en avait pas mis sur sa poitrine et sa pensée se confirma lorsque la sportive lui fit dos et laissa entrevoir les bout de peau dévoilées par les trous de son pantalon. Elle hésita à passer sa main dans son dos pour ne pas lui faire mal, mais ne se retint pas pour venir caresser la rondeur de ses fesses. L’infirmière se serait facilement laissé aller à venir passer le bout de ses doigts dans les interstices directement pour se délecter de la douceur de la peau de la frappeuse de ballon.

- Ça va mieux ton dos ? Tu as fait les soins ?

Une des coéquipières de la japonaise l’avait elle aidé en lui passant de la pommade pour soulager la sensation de brûlure ? L’infirmière ne voulait pas que la sportive se laisse souffrir aussi bêtement. Elles s’installèrent dans la voiture et Halia se laissa conduire, elle l’avait assez fait pour aujourd’hui et par temps de neige. Posséder une voiture avec des sièges chauffants ça avait des avantages et un confort que la taïwanaise appréciait surtout dans son état. Elle qui ne portait ni bas, ni quoi que ce soit pour se protéger d’un courant d’air qui aurait pu facilement s’infiltrer sous le pull et faire réagir son corps face à cette confrontation glaciale.

- Tu nous emmènes où ?

Tout lui convenait, l’infirmière n’avait pas d’attente en particulier tant que ça se mangeait et que c’était assez bon pour flatter ses papilles.

Le fait de ne pas prendre son sac et ses clefs n’avait pas inquiété l’infirmière qui s’était laissée emmenée sans aucune objection dans les bras de Shim. La conscience d’Halia s’était éveillée un peu plus tard, elle savait que sa compagne aurait pu la porter jusqu’à la voiture et laisser des marques dans son derrière charnu. Celui-ci avait guéri durant ces deux semaines et même la taïwanaise se sentait vide sans au moins une petite griffe provoquée par les attentions un peu rude mais terriblement excitante de la volleyeuse.

Elle aimait se faire surprendre par son amante et la laissait sans problème l’emmener dans ses planifications surprises. Shimizu qui au départ était une personne très terre à terre et sérieuse s’était laissé influencer par le don de la taiwanaise à se sentir libre de faire tout ce dont elle avait envie peu importe l’endroit.

Halia la regarda surprise d’entendre une question aussi idiote sortir des lèvres de sa compagne, était ce un test ? Ou bien elle l’avait questionné en connaissant à l’avance sa réaction et sa réponse ?

- chérie, j’ai un défibrillateur dans mon coffre alors pour ma femme j’ai de quoi la soigner y compris pour son tatouage qui a du mal à cicatriser parce qu’elle force sur ses entrainements.

Sa réponse n’avait rien de piquant et elle n’avait jamais été le genre de femme à essayer de faire culpabiliser Shimizu, même si elle était parfois inquiète de la voir si épuisée après s’être entraînée seule après son entrainement avec l’équipe. Halia n’était pas ainsi, elle était directe, mais elle savait que Shim faisait de son mieux et elle ne voulait pas une dispute alors qu’elles venaient à peine de se retrouver. Elle joua avec ses cheveux en lui lançant un regard qui voulait dire à la fois plein de mot, mais surtout qu’elle lui avait manquée. La moue de la jeune femme se voulait mignonne pour séduire l’étudiante.

- … je n’ai toujours pas eu mon baiser de retrouvaille

Elle vint se coller à l’avant de Shim pour venir l’embrasser, cette femme, ses lèvres et ses mains et le restant de son corps, c’était quelque chose auquel la taïwanaise ne résistait jamais bien longtemps. Une fois dans la voiture, elle rechercha la mini trousse de secours pour les petits bobos car la pus conséquente à utiliser pour sauver des vies se trouvait dans son coffre caché à côté de la roue de secours, ça avait été une modification coûteuse que de faire faire sur mesure un endroit ou planquer du nécessaires médical. Elle l’avait mise dans la pochette derrière le siège conducteur, sans prendre la peine de ressortir de la voiture pour en faire le tour.

On n’aurait pas su dire qu’elle l’avait réellement fait exprès pour troubler Shimizu, ce n’était pas le cas au début, jusqu’à ce qu’elle sente le souffle d’une respiration assez proche de ses fesses nues pour la faire tressaillir. C’était de sa faute, elle avait mise son derrière presque à côté du visage de l’athlète.

- Oh! Nooon .. que c’est tombé sous ton siège je crois. Attends, je vais un peu plus me pencher

Halia était une piètre actrice pour certaine chose, surtout lorsqu’elle faisait exprès de se déhancher sous le nez de Shimizu pour prendre une trousse soi-disant tombée qu’elle avait dans les mains depuis au moins deux bonnes minutes et qu’elle continuait de « la chercher » alors qu’elle était le genre de femme à savoir exactement où elle posait un objet sans se tromper lorsqu’on lui demandait où il se trouvait.

- C’est bon, j’ai trouvé ! Laisse moi prendre soin de toi

L’infirmière se demanda pourquoi la sportive venait de la regarder de cette manière, presque surprise, ce n’était pas la première fois qu’elle la surnommait sa femme et elle ne comprenait pas le malaise. C’était tout à fait le même que si elle l’avait appelé chérie, sa petite amie, sa compagne, son amante ou sa copine.

Halia avait déjà expérimenté la vie maritale et ça l’avait refroidie de retenter l’expérience, elle préférait rester telles qu’elles étaient. Combien de couple était resté des années sans se marier et avait divorcé dans les 6 mois suivant leur mariage ? La taiwanaise préférait ne pas risquer de briser ce que Shim et elle avaient construit, ça lui convenait très bien, à la limite peut-être qu’un jour elle accepterait de se pacser, mais elles en étaient encore loin avec sa sportive encore aux études. Non, vraiment, ça lui convenait ainsi.

Fâchée de la question de Shim concernant son potentiel oubli ? Ce n’était pas du tout le genre de la taiwanaise de l’être pour si peu. Elle n’était pas née de la dernière pluie et elle savait que la japonaise la taquinait et qu’elle connaissait la réponse.

Shim la narguait de venir quérir ce baiser et Halia ne se fit pas prier, elle se réhaussa sur la pointe de ses pieds. Elle vint chercher ses lèvres et jouer avec celles de la sportive, approfondissant le baiser pour qu’il dure jusqu’à ce qu’elle soit au bon niveau pour la voiture. Elle se colla tout contre le corps de de la volleyeuse venant sentir avec ses paumes qu’elle n’avait rien sous sa chemise tout en laissant son derrière entre les mains de la frappeuse de balles.

- Il ne faut pas me le dire deux fois, Honey

Si le baiser et leur étreinte avait eu le don de la réchauffer un peu, le courant d’air venant du sous-sol la fit reculer un peu avant de venir se servir de Shim comme d’un bouclier contre le froid. C’était un des nombreux avantages à sortir avec une femme de grande taille. Elle la soignerait avec douceur pour son service rendu jusqu’à être à l’intérieur de la voiture.

Sentir les lèvres de Shim à cet endroit et ensuite la morsure de la petite claque qu’elle avait attendu ces deux dernières semaines la fit se tendre et pousser un petit cri aigüe accompagnant l’écho de la petite tape dans le sous-sol.

- Tu peux aussi m’allonger à l’arrière pour un massage même si je vais bien. Enfin pour l’heure, allons manger, je dépéris à vue d'œil !

Halia avait eu de la nourriture absolument immonde à la clinique ce midi, c’était honteux de servir à des patients des aliments aussi fade alors qu’ils étaient censés reprendre des forces pour guérir. Elle avait prit l’habitude d’emmener les restes des repas préparés par la japonaise le lendemain, c’était fou à quel point Shim avait réussi à creuser sa place dans sa vie, à s’y nicher et à lui manquer lorsqu’elle devait se séparer.

L’infirmière était une grande fille, elle savait que c’était nécessaire que la volleyeuse ne rentre pas et jamais elle ne lui faisait de scène, au contraire, elle faisait tout pour qu’elle parte sereine et puisse se concentrer sur ses stages. Elle était toujours heureuse de la retrouver même si elles étaient malgré la distance toujours en contact de par les clichés ou les vidéos que l’infirmière pouvait lui envoyer et qui terminait dans le dossier spécial de Shimizu.

Le regard de la taiwanaise suivit sans en perdre une miette les doigts fins et longs de son ancienne patiente occupés à déboutonner sa chemise avant de dévoiler sa poitrine ferme dont les bout avaient durcit à cause du froid ambiant et elle la suivit encore du regard se tourner. L’infirmière reprit son rôle sérieusement, venant vérifier si tout était normal, admirant le dessin encré dans la peau de sa compagne avant de lui passer de la pommade cicatrisante. Elle suivait chaque oucle, admirait chaque détail de cette œuvre d’art. Elle n’avait pas lésiné sur les moyens, autant lui offrir un tatouage qui lui plairait de la tatoueuse la plus réputée de la ville. Celle là même qui avait orné le corps de la chanteuse brésilienne et à qui elle avait demandé les informations pour prendre un rendez-vous.

Elle avait choisit de lui offrir ce tatouage et de s’en faire faire un qui serait en harmonie et se complétaient. Halia aimait que tout le monde sache qu’elle avait une place unique pour la volleyeuse et que l’inverse fonctionnait aussi

- Tu ne souffres plus trop ? ça n’a pas gêné ton entrainement ?

La taiwanaise l’avait embarqué dans son délire, mais elle lui avait dit qu’elle pouvait toujours refuser. La décision finale avait été totalement libre pour la japonaise et jamais Halia ne l’avait influencé ou manipulé. Elle continuait à passer sa main sur le dos de Shim, mais à présent c’était une caresse qui n’avait rien à voir avec des soins. Elle l’aida à remettre sa chemise en place sur ses épaules et lui embrassa la nuque. L’infirmière lui reboutonna même le tissu en prenant un malin plaisir à frôler la poitrine qu’elle cachait ou à s’attardant un peu dessus.[/b]

Les sous-entendus de Shim rejoignaient assez souvent les pensées que l’infirmière pouvait entretenir à ce sujet et elle esquissa un sourire. Elle avait bien apprécier semer le trouble dans l’esprit de sa belle, la voir rougir et fixer sans ciller ses formes c’était le meilleur compliment qu’elle pouvait lui faire et elle espérait continuer à entretenir cette flamme aussi longtemps qu’elle le pouvait. La taïwanaise avait des idées à ce sujet et qui sait quel accessoire elle avait pu acquérir pour les soumettre à l’appréciation de sa compagne ?

- Honey Ne préfères tu pas me garder en dessert plutôt qu’en amuse-bouche ? Le plaisir n'en sera que meilleure, non ?

Une question qui en apparence pouvait être innocente si on ne connaissait pas l’infirmière, car elle avait bien une idée derrière la tête et elle n’attendait pas réellement de réponse. La volleyeuse savait très bien où elle voulait en venir, ce qu’elle ignorait en revanche c’était ce qu’elle pouvait manigancer.
La taïwanaise était parfaitement consciente de la vue qu’elle offrait en divertissement à la sportive en se réinstallant sans prendre la peine de réarranger sa tenue à moins de croiser un véhicule surélever, personne d’autre que la japonaise n’allait savoir qu’elle était directement en contact avec le cuir chauffé de son siège. Halia faisait sa vie sans se gêner de son état et ne se privait pas d’envoyer des regards brûlant à Shim dès que leurs yeux se croisaient même si elle avait connaissance que les saphirs précieux de son grand puma coulait sur ses cuisses et ce qu’elle cachait plutôt que sur son visage.

- Le poulet frit me convient très bien, c’est mieux que l’infâme bouillie servie à midi, aucune saveur, c’est presque honteux d’espérer que les patients puissent reprendre des forces et guérir avec ces menus de reclus criminel !

Halia ne se cachait pas de laisser son regard errer dans le décolleté mis en valeur par la ceinture de la voiture de la sportive. Elle ne se priva pas non plus de venir chercher la main libre de la conductrice pour la poser sur sa cuisse, elle trouvait dommage de ne pas en profiter un peu. Elle connaissait les dangers de la route, mais le contact avec la volleyeuse lui avait manquer et était électrisant à tel point que ça agissait comme une sorte de drogue dont elle ne pouvait se passer longtemps surtout lorsqu’elle y avait accès aussi facilement qu’en tendant la main.

Elle n’avait pas froid que ce soit à cause du siège chauffant ou plus certainement grâce aux caresses de la volleyeuse qui étaient divinement délicieuses. Savoir que tout cela n’était connu que par elles deux ajoutait un peu de piment, l’alchimie parfaite pour passer une bonne soirée et se détendre après s’être tendue.

Halia ne lésinait pas sur les week-ends d’aventure, ou elle embarquait Shim sans la prévenir pour une destination secrète au gré de ses envies. Tantôt un centre de thalasso où la seule masseuse œuvrant sur son corps n’était autre que la sportive elle-même, d’autrefois il s’agissait d’une sortie en pleine nature et cela même si elle n’était pas le moins du monde une Indiana Jones qui raffolait du camping et des jeux de survie perdue en plein milieu de nul part. Ensemble, elles avaient déjà pu explorer assez bien les alentours de la ville et ce qu’elle avait à offrir en matière d’idée sortie. Il était peut-être temps de voir un peu plus loin et d’aller se perdre ensemble dans un nouvel endroit à découvrir ?

Elles n’étaient jamais partie ensemble pour plus de deux jours, avec les études de Shim c’était difficile puisque souvent il y avait des match qui se jouait durant les congés scolaire. Elle n’était pas sûre que son puma aux yeux bleu serait tentée par l’idée de quitter le pays pour voyager à ses côtés. Le Japon était assez grand et il n’était pas obligatoire de quitter l’archipel pour se sentir dépaysé.

- Tu aurais une destination favorite pour des vacances ensemble ? Un pays, une ville ou une région ?

- Honey Tu sais bien que je suis gourmande et que je ne me contenterais pas que d’une moitié de plaisir, surtout que ça fait deux semaines que je patiente après toi ! Et ce malgré les échanges qu’on a pu avoir par dossiers interposés

Halia était une joueuse et une séductrice, elle ne se privait jamais pour venir taquiner habilement les sens de Shim et ce jusqu’à son point de non-retour. A l’inverse, il y avait des moments où elle aimait que la volleyeuse prenne son temps et d’autres où elle était plus affamée et souhaitait parce qu’elle était déjà en partie excitée que la sportive ne perde pas trop de temps. Le regard désireux qu’elle offrit à sa compagne complétait à merveille ses paroles, ses doigts venant frôler le dessus de la main de son puma aux yeux bleu pour l’inviter à ne pas lésiner sur ses alléchantes caresses.

L’infirmière scolaire le savait, elle n’aurait su résister bien longtemps aux sollicitations stimulantes de sa belle athlète. Toutefois, si elles venaient à s’arrêter sur le bas-côté, ce serait pour un petit moment et à présent que Shim lui avait parlé de bonne nourriture, son appétit la rattrapait. Il lui faudrait faire preuve de patience, ce qui était difficile. Comment résister à des doigts aussi aventureux qui ne cessaient d’aller et de venir pour effleurer la partie la plus chaude entre ses cuisses qui devenait également la plus humide et accueillante. Halia sentait son corps bouillir et sa respiration devenir plus profonde alors qu’elle peinait à résister. Par tout les kami-sama du Japon, comment résister à cette douce torture. Un halètement suivit d’un soupir s’envolèrent dans l’habitacle jusqu’aux oreilles de la conductrice.

- Je ne suis pas la seule à avoir faim dirait on ?

La taïwanaise ne savait pas où Shimizu l‘emmenait, il était donc difficile de dire si le trajet allait encore durer longtemps ou pas ? De même est-ce que depuis tout quelques minutes la japonaise ne s’évertuait pas simplement à tourner au hasard dans les rues pour que leur moment de retrouvaille deviennent un peu plus long. Halia s’en fichait, elle aurait pu faire cela toute la nuit parce qu’elle en profitait bien et qu’elle ne voulait surtout pas s’arrêter en si bon chemin, sauf si sa sportive en venait à préférer soudainement une autre position pour assouvir ses désirs lubriques.

La taïwanaise se sentait prête à exploser de plaisir sous les stimuli ciblés des longs doigts de sa partenaire et le meilleur c’était que celle-ci était devenue presque aussi rouge et chaude qu’elle pouvait l’être. Elle ne se gêna pas pour venir écarter un des pans de la chemise histoire de vérifier l’état de sa poitrine sous l’excitation.

- Que vois je ? Est-ce que ma jolie et si sérieuse étudiante en volley ne serait pas entrain de perdre son sang-froid pour embrasser son désir ? Mmh ?

Halia avait du mal à parler d’une traite, mais elle n’allait pas se priver d’essayer d’avoir toute l’attention de Shim pour elle seule en usant d’une voix suave en venant mordiller le côté de son cou. Elle avait bien comprit que la voiture ralentissait et qu’elles n’étaient plus dans une zone très fréquentée.

- Oh ! Mais dans tous les cas c’est savoureux honey !

Les yeux de l’infirmière brillait de lubricité à l’encontre des sous-entendus de sa compagne pourtant au volant et qui semblait bien plus inspirée par ce que ses doigts agiles caressait que par la route sur laquelle elle parvenait pourtant à rouler sans mal. La japonaise avait de nombreux talents dont celui de la conduite. Il était dommage qu’elle n’enfourche pas non plus un bolide à deux roues, Halia aurait adoré voir ce corps sculpté dans une combinaison de moto qui collait à toutes ses formes et les mettaient en valeur. La taïwanaise pouvait toujours lui offrir la combinaison à usage intime.

Halia était d’accord avec le menu que proposait la volleyeuse ou plutôt, elle n’était pas dans une position où elle pouvait se permettre de décider puisqu’elle était aux prises avec un traitement délicieux qui faisait trembler son corps dans ce pull. L’infirmière se demandait si Shim allait vouloir qu’elle le lave avant de lui rendre où le garder telle qu’elle le portait aujourd’hui ?

Le bassin de la taïwanaise bougeait pour orienter les caresses ciblées de la conductrice, elle avait de plus en plus de mal à s’exprimer correctement et son corps était parcouru de spasme et de chair de poule, une des causes du plaisir qui l’accaparait de plus en plus.

Le plaisir ultime vint la prendre tout entière et la faire se tendre et gémir assez pour que son amante puisse en profiter également. Halia se laissa retomber dans le fond de son siège en prenant une respiration, elle se sentait détendue et heureuse comme jamais. Regardant en reprenant son souffle Shimizu qui portait ses doigts à sa bouche pour y faire glisser sa langue et s’abreuver de son nectar.
L’infirmière vint se pencher vers elle pour lui embrasser la joue avec un sourire comblé et lui dire d’une voix rauque et encore mêlée de désir.

- Tu es fabuleuse honey !

Le minutage était calculé à la seconde prête puisque la jolie infirmière aperçut non loin de là où elles se trouvaient la rôtisserie de poulet. Une fois la voiture garée et à l’arrêt, avant de sortir, ele arrangea ses vêtements et ses cheveux qui avaient été un peu malmenés. Elle descendit avec un sourire sur son visage en chantonnant et en venant s’accrocher au bras de la sportive et l’accompagner à l’intérieur.
À l'intérieur de la rôtisserie, l'odeur alléchante de poulet rôti chatouillait leurs narines et ravissait d’avance les papilles de la Taïwanaise. Les deux femmes se dirigèrent vers le comptoir, où un serveur souriant les accueillis.

- Bonjour, mesdames. Que puis-je vous servir ?

Halia jeta un coup d'œil complice à l’athlète juste derrière elle, puis se tourna vers le serveur en répondant :

- Nous prendrons deux portions de poulet , s'il vous plaît, avec toutes les garnitures que vous recommandez !

Le sport ça creusait et l’amour aussi, elle avait faim à présent et souhaitait se repaitre et reprendre des forces pour la suite de la soirée qui s’annonçait plaisante et spectaculaire. Elle ne savait pas ce que Shim lui réservait pour la suite, mais elle n’était aucunement inquiète et se laissait emmener sans faire d’histoire. Il était probable que même en cet instant, son puma aux yeux bleu ignore encore les plans pour la suite de la soirée, Halia se laissait porter, elle verrait bien ce que l’avenir leurs réserveraient.

Le serveur acquiesça et prit leur commande. Pendant qu'ils attendaient, les deux femmes s'installèrent à une table à l'écart, se regardant avec une lueur complice dans les yeux. Halia aimait manger avec les mains plutôt que d’utiliser des baguettes ou des couverts et ce depuis qu’elle était fillette, ainsi elle se servait pour les ailes de poulets croustillantes et les débarrassaient méthodiquement de leur chair. Le restaurant était bondé, la plupart des tables étaient prises, il y avait des tables d’entreprises avec des salaryman qui se détendaient d’une semaine difficile en buvant et en mangeant avec leurs collègues.

Il y avait également des lycéennes présentent et Halia reconnu une ou deux têtes sans pour autant y prêter plus d’attention. La relation qu’elle entretenait avec Shimizu était connue dans les deux académies et elles ne la cachaient pas non plus et n’en avaient pas honte.

Il se trouvait même que des professionnels étaient occupés à faire un concours de qui mangeraient le plus d’aile de poulet. Halia se reconcentra sur Shim et plongea dans l’océan de ses yeux en lui souriant.
La tension sensuelle qui avait précédé était maintenant teintée d'une excitation différente, alors qu'elles profitaient de ce moment de détente suite à cette aventure inattendue mais terriblement délicieuse. Halia avait eu les yeux plus gros que le ventre en commandant. Une chance qu’elles puissent emporter les restes pour le lendemain.

Une agitation commença à apparaître dans la salle, au début Halia pensait que c’étaient simplement les esprits qui s’échauffaient, mais c’était teinté d’urgence et de panique. Le serveur semblait complètement perdu et Halia entendit parler d’étouffement. C’était donc un des goinfres à la table plus loin qui avaient avalé une aile de poulet entière et qui s’étouffait avec.

Puisque personne ne semblait savoir quoi faire, l’héroïne qui se cachait dans l’infirmière se leva et elle s’excusa auprès de Shim comme si elle partait aux toilettes sans se presser. Elle évalua rapidement la situation, le plus gros était occupé à devenir violet et se tenait la gorge. Halia vint se placer derrière lui et commença la manœuvre de Heimlich pour le voir cracher son aile de poulet au bout de 4 tentatives et tousser avant de reprendre sa respiration et une couleur normale.

Elle prit une petite lingette pour les doigts et retourna à table en s’essuyant les doigts tout en se faisant applaudir. Le serveur avait même tenu à leur offrir leur repas de ce soir et on leur paya même du saké de bonne qualité leur apportant des petits verres avec une petite cruche.

- Tu ne bois pas mon puma aux yeux bleu ? Tu crains d’être saoule ? Si c’est le cas rien ne nous empêche de prendre une chambre dans un hôtel ! Honey !

Elle regarda le liquide transparent tourner dans son petit shot, un regard défiant celui de la sportive avec un petit sourire en coin avant d'avaler l'alcool d'une traite.