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En selle pour les études [Sara et Aiko] en cours Acadzo10
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En selle pour les études [Sara et Aiko] en cours

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Dim 16 Oct - 11:11
Sara Fahrër
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Sara Fahrër

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La cavalière avait insisté auprès de ses parents pendant des semaines et des mois à raison de 50% de « pitié laissez moi étudier dans cette école » de 30% de « c’est mon destin, c’est le rêve de ma vie d’étudier là-bas ! » et même de 20% de « si je deviens une championne médaillée d’or des JO ce sera grâce à vous mes très chers parents d’amour ! » Et bien sûr, ses parents adorés lui avaient fait promettre d’avoir de bonnes notes et par bonnes notes, ils n’entendaient pas uniquement dans les cours d’équitation, mais dans tous les cours dispensés dans les matières principales : math, japonais, anglais, science.

Sara avait juré sur la tête de tous ses futurs descendants sur les dix prochaines générations qu’elle étudierait comme une damnée en n’oubliant pas de se vanter qu’elle serait la numéro uno de toute la classe et même de sa promotion. Quelle erreur avait elle fait là ? Elle ne le comprit qu’une fois sur le terrain.

La réalité lui avait rapidement mit un tacle et si la première semaine après la rentrée, Sara était très motivée et passait des heures à étudier avant que le sommeil ne la one-shot jusqu’au lendemain. La motivation de Sara ne dura qu’à peine une semaine.

La cavalière n’avait jamais été l’élève la plus studieuse ou la plus intelligente de sa classe en Allemagne, alors pourquoi ses parents attendaient d’elle qu’elle surpasse tout le monde dans une école d’élite ? Le système scolaire japonais était vraiment difficile. Les journées étaient éreintantes et il y avait énormément d’information à retenir.

Tant pis pour les futurs descendants sur dix générations qui allait subir une malédiction par son incapacité à retenir quoi que ce soit. N’exagérons rien, des parents aussi bienveillants que les siens n’allaient tout de même pas oser la faire revenir en Allemagne pour quelques tests où elle était busée ?

Le message était clair, ses parents n’allaient pas lâcher leur idée, si elle ramenait un bulletin de note minable à la fin du premier trimestre, le billet d’avion était déjà réservé pour son retour au bercail. Sara sentit cette menace peser au-dessus de sa tête. Elle ne pouvait pas revenir, il fallait qu’elle trouve un moyen de se sauver.

Les scénarios improbables comme payer un sosie, se faire cloner plusieurs fois et enfin falsifier ses notes jetées à la poubelle, il ne lui restait plus qu’une solution étudier ou plus précisément, demander à une élève plus âgée et intelligente de la guider pour retenir efficacement tout ce qu’on lui demandait d’apprendre.

L’idée d’un retour au point de départ et de fournir des explications quant à son abandon auprès de toutes les personnes auxquelles elle s’était gonflée d’intérêt et de vantardise d’avoir été élue pour étudier dans cette académie d’élite qui ne formait que les meilleures était impensable. Ce serait une véritable honte.

La cavalière avait dont posté une annonce dans les règles en précisant qu’elle n’était pas riche et qu’elle ne pouvait pas se permettre de dépenser des sommes exorbitantes pour quelques heures d’aides par semaine. Sara avait même abandonné l’espoir qu’une bonne samaritaine lui accorde son aide simplement par bonté d’âme. Jusqu’à ce qu’elle reçoive un message, un soir, en anglais, lui expliquant pour faire court qu’une dénommée Aiko étudiante à l’université acceptait de l’aider.

Elle avait des doutes, qu’allait lui demander cette étudiante en échange ? Sara n’était pas spécialement à l’aise, les personnes trop gentilles cachaient des vices atroces. Toutefois ? puisque son avenir ici dépendait de ses notes, elle devait au moins essayer de faire confiance.

Le tutorat commencerait après les cours. Sara commençait sa journée plus tôt que la plupart des élèves, en tant que propriétaire d’un cheval, elle se devait avant d’aller en cours et de penser à ses notes, de veiller à ce que sa jument ait tout ce qu’il lui fallait et un box propre.

Elle se levait pour commencer sa routine matinale un peu avant l’aurore afin de s’occuper de Fantaisie et après d’aller prendre sa douche afin de ne pas sentir le poney. Sara était habituée à cette odeur chevaline, mais elle comprenait que ça ne plaisait pas à tout le monde et que certaines élèves à l’odorat sensible soient incommodées.

Une fois propre et habillée de son uniforme scolaire, elle prenait son petit déjeuner et filait en cours. Elle n’était heureuse que lorsqu’elle était avec sa jument et s’exerçait avec, elle aimait avoir cette fausse impression de liberté les quelques secondes d’apesanteur où elle se trouvait dans les airs avec son cheval.

Sara eut à peine le temps de finir de brosser Fantaisie, de veiller à ce qu’elle ne manque de rien pour la nuit et fila pour suivre son soutien scolaire et faire connaissance avec l’élève plus âgée. Elle n’avait pas pris la peine de se renseigner sur celle-ci et ne connaissait que son prénom et son nom de famille. Aiko Tsukino, étudiante à l’université, c’était le peu d’information qu’elle avait en sa possession.

Sara entra dans la classe où la rencontre avait été fixée avec l’ensemble de ses manuels sous le bras. Elle avait pris la peine d’enfiler un survêtement propre. Elle espérait ne pas avoir trop fait attendre cette personne qui s’avérait, sans mauvais jeu de mot, à cheval sur les horaires.

Elle n’était pas très en retard, mais ne voulait pas sembler être une personne qui se fichait totalement de la ponctualité. Sara s’était pressée parce qu’elle craignait que sa sauveuse l’abandonne en l’accusant de lui faire perdre du temps.
"Bonsoir et pardon pour le retard. J’avais l'intention de faire vite, fâcheusement ma jument était d'humeur capricieuse et elle a mis du temps à rentrer dans sa stalle. C’est vrai qu’au Japon on doit se présenter, je m’appelle Sara et j’espère que tu es bien Aiko ? Si ce n’est pas le cas, j’ai l’air d’une pauvre sotte"
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Dim 16 Oct - 14:33
Aiko Tsukino
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Aiko Tsukino

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Depuis qu’elle avait été acceptée pour commencer son cursus en sport, Aiko était beaucoup plus rayonnante. Bien sûr, elle était encore en période d’adaptation et apprenait à gérer son nouveau rythme de vie. Mais elle se sentait dans son élément, à sa place et cela ne s’était pas produit depuis des mois.
Elle savait que son passage dans la résidence de la famille de Leela serait temporaire. Et pourtant, le temps avait filé, elle y était restée pratiquement deux années. Elle avait fait ses remerciements et ses adieux au cours d’un diner qu’elle avait préparé pour la famille qui l’avait recueilli. Avait payé sa dette envers Leela et était finalement partie sereine. Elle avait apprécié d’être accueillie, mais il fallait être honnête, avec le départ de Kiralee, l’ambiance était devenue bizarre et sa présence injustifiée. Au moins, elle libérait de l’espace pour Anà et allais aussi libérer l’air de Ruby qui était d’humeur encore plus massacrante que d’habitude. Oui, elle avait bien fait de partir. Elle devait avancer par elle-même à présent.

La Japonaise était heureuse de constater que malgré ses deux ans en dehors de l’école, elle n’avait pas perdu la main. Elle aimait étudier et avait la chance d’avoir des facilités pour le faire. Aider sa grande sœur à faire ses devoirs malgré l’écart d’âge avait dû aider son cerveau à s’adapter rapidement. Sa curiosité et sa rigueur devaient aider aussi. Aiko n’était pas du genre à se lancer partiellement dans un projet. Elle aimait être au top. Ainsi, rare était les fois où elle laissa la première place libre après un examen. Elle avait l’esprit de compétition. Et même si elle avait appris à lâcher prise, elle avait encore du mal à ne pas tout donner pour rester fidèle à son image d’élève modèle.

Elle ne remercierait jamais assez sa meilleure amie de l’avoir encouragé à reprendre les études. Choisir un cursus sportif lui correspondait également davantage que l’art. Elle pouvait ainsi mêler le psychique au physique et combler ses deux plus grands besoins. Elle aimait ses cours d’athlétisme qui lui permettait de se vider l’esprit et de se recharger. Cela ne faisait que quelques semaines qu’elle avait commencé et elle sentait déjà qu’elle allait passer une merveilleuse année.

C’est en se baladant dans les bâtiments de l’école pour s’y familiariser qu’elle était tombée sur une note. Une élève demandait de l’aide pour ses cours. La demande remontait à un moment déjà, mais aucun des numéros mis en dessous n’avait été récupéré. Aiko en récupéra un. Peut-être que cette dénommée Sara avait finalement trouvé de l’aide auprès d’une camarade de classe. Elle ne perdait rien à lui proposer son aide. La cadette Tsukino était du genre à vouloir aider son prochain. C’est après tout parce qu’elle avait été dévouée à sa sœur qu’elle s’était retrouvée ici. Elle saisit son téléphone et écrivit un bref message pour se présenter et offrir d’aider la demoiselle si elle n’avait pas déjà trouvé quelqu’un. Cela ferait du bien à la barmaid de se sociabiliser un peu. Depuis le mariage de Kiralee et Yuki, elle s’était retrouvée assez seule. Sa meilleure amie était partie en voyage et avait déménagé pour vivre sa nouvelle vie de femme mariée. Natsuki était occupée avec Nina, Keiko avec Riley et la préparation de son concours. Et Sleïlo… Aiko ne préféra pas trop y penser. Depuis la cérémonie, elle avait réalisé certaines choses et avait pris du recul. Elle restait présente pour l’Australienne et allait la voir de temps en temps, pour s’assurer qu’elle aille bien. Avec la santé de Silver qui se dégradait, Aiko ne pouvait pas la délaisser. La comédienne restait une personne importante pour elle et tant qu’elle le voudrait, Aiko resterait à ses côtés. Elle avait juste réalisé qu’elle ne devait plus s’entêter à vouloir retrouver sa relation passée.

Elle chassa ces pensées de sa tête, elle y avait suffisamment dépensé d’énergie ces derniers temps. Faire du tutorat l’aiderait à se changer les idées, se sociabiliser et surtout, se sentir utile. Elle décida d’aller courir avant de rejoindre les dortoirs pour la nuit. Elle avait besoin de prendre l’air.

Pendant un instant, Aiko se demanda si elle ne s’était tout simplement pas trompée de salle de classe. Elle était arrivée avec quinze minutes d’avance et ce n’est que maintenant que l’heure de rendez-vous était dépassée d’une minute et quart qu’elle se demandait si elle était au bon endroit. Cela se pouvait aussi que la dénommée Sara ait du retard. Il fallait qu’elle lâche prise, ce n’est pas parce qu’elle était toujours trop ponctuelle qu’elle devait l’exiger des autres.  La Japonaise se perdit dans la contemplation des élèves qui quittait l’école et qu’elle voyait depuis la fenêtre. Le soleil qui déclinait légèrement à l’horizon. Les mains dans la poche de son sweat blanc. Elle avait troqué son uniforme contre une tenue moins formelle. Un pantalon noir, des converses et un sweat blanc.

Elle attendrait dix minutes maximum. Après tout elle était là pour aider, si l’étudiante n’était pas à l’heure à son propre rendez-vous, c’est qu’elle ne tenait pas tant que ça à se faire aider, non ? Il aurait aussi pu lui arriver quelque chose. Une chute, une visite surprise, perdre son téléphone… Aiko secoua la tête et regarda sa montre. Trois minutes, ce n’était pas dramatique.

Elle se retourna pour se diriger vers le bureau où elle avait posé différents manuels qu’elle avait apportés. Elle avait pris le temps de se renseigner sur le programme des troisièmes cycles, afin de ne pas être à côté de la plaque. Elle avait été soulagée de constater qu’il correspondait à celui qu’elle avait suivi à la Yuri Académie. Avec pour nuance que celui de l’A.S.I comportait des anecdotes sur les grands évènements sportifs, au lieu d’anecdotes sur l’Art. L’arrivée de Sara tira Aiko de ses pensées dans un léger sursaut.

Elle posa son regard sur la demoiselle et lui accorda un sourire bienveillant. Seulement quatre minutes de retard, ce n’était pas la fin du monde. Elle s’adressa à la demoiselle en anglais, ayant compris par leurs échanges de textos, que le japonais n’était pas sa langue première, ni seconde étant donné qu’elle venait d’Allemagne.

« Ça ne fait rien, j’avais surtout peur de m’être trompée de salle. Enchantée Sara, je suis bien Aiko. »

Aiko se courba légèrement en annonçant son prénom. Elle ne s’offusqua pas que la jeune femme l’utilise au lieu de son nom. Elle avait vécu avec des étrangères qui étaient à des années-lumière de ses coutumes et elle avait survécu. Ce n’était pas un peu de familiarité qui allait la déranger.

« Je voulais m’excuser aussi pour mes messages qui étaient assez brefs et distants. Je viens d’arriver alors j’ai eu la tête occupée. Sache que ça me fait plaisir de t’offrir mon aide. »

Elle invita la jeune femme aux cheveux pâles à s’installer proche de la table où elle avait posé ses manuels. Elle espérait que ce n’était pas trop intimidant. Elle s’adapterait au rythme et besoins de Sara.

« Je me suis peut-être un peu emballée avec tous mes livres, mais ne prends pas peur. C’est juste que nous n’avons pas le même programme alors je voulais m’assurer de connaitre le tien. »

La Japonaise pris une chaise et s’installa dessus, le dossier devant elle pour pouvoir y placer ses bras croisés. Elle accorda un nouveau sourire à Sara. Elle espérait ne pas paraitre trop bizarre.

« Je te promets de faire en sorte de rendre ce tutorat pas trop barbant. Alors, dis-moi qu’elles sont les matières que tu préfères ? Celles que tu trouves le plus difficiles ? Et surtout, quelle est la passion qui t’a amené ici ? »
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Dim 16 Oct - 16:40
Sara Fahrër
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Sara Fahrër

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Sara craignait bel et bien de s’être trompée et d’avoir l’air idiote devant une inconnue à qui elle s’était présentée. Ce fut un grand soulagement que d’apprendre qu’elle avait visé juste et que cette personne était bien celle qui devait l’aider.

"Je suis contente de ne pas avoir fait d’erreur ou d’avoir écorché ton prénom. Je ne savais pas où me rendre pour étudier et j’ai pensé qu’une salle de classe ça éviterait à mon esprit de trouver trop de distraction."


Ce fut un regard un peu craintif qu’elle lança sur la pile de livre énorme, elle avait dit qu’elle devait bûcher, pas non plus au point d’y passer la nuit. Les études, ça lui avait toujours donné du fil à retordre. Les matières générales passaient dans sa tête comme un courant d’air et rien ne se fixait dans sa mémoire si ça n’avait pas un rapport de prêt ou de loin avec la cavalerie et le cheval. De nombreuse fois ses parents s’étaient désespérés à vouloir qu’elle obtienne des notes convenables.

Aiko avait vu son teint qui devenait très pâle en voyant la lecture à venir et dissipa le malentendu en l’informant qu’il s’agissait d’une base du programme pour elle-même. Elle ria assez nerveusement d’avoir pu croire que la japonaise allait lui demander d’apprendre tout ces livres par cœur.


Elle avait fait tant d’effort pour se renseigner sur la matière à connaître pour son cycle que ça impressionnait la cavalière.


"J’ai pensé que tu allais me demander de tout te réciter sur le bout des doigts"


En voyant Aiko s’installer à califourchon sur la chaise sans plus de retenue que cela, Sara s’installa sur une chaise en face et plus conventionnellement. Elle l’interrogeait sur ses matières favorites, ses possibles lacunes.


"Je galère avec toutes les matières ici. J’aime bien le cours de science parce que la professeure est gentille. Le pire c’est le cours de japonais, mon dernier test est une catastrophe en puissance. Je suis la future médaillée d’or pour l’Allemagne dans la catégorie saut d’obstacle des prochains J-O "




Sara tenait à son rêve de rapporter quelques médailles d’or au pays et d’être acclamée comme une héroïne dès sa sortie de l’avion du retour. Hélas, si elle ne décrochait pas 15/20 de moyenne générale lors du relevé de note du prochain trimestre, ce qui l’attendrait à l’aéroport ce seraient des parents fulminants de colère qu’elle en deviendrait sourde.


"Oui, enfin, seulement si j’obtiens une moyenne de 15/20 à la fin de trimestre. Si j’ai des notes minables, je deviendrais médaillée d’or en ramassage de crottin lors des prochain J-O. Je te le demande donc humblement Aiko de faire de moi, une véritable élève japonaise avide de copie maculée de petit v pour les bonnes réponses ! Abreuve moi de ton savoir car j’ai soif d’apprendre ! "


Sara avait oublié de poser des questions sur sa tuteure afin d'apprendre à la connaitre. Elle avait mit de côté le fait qu'elle pourrait être cavalière puisqu'elle ne l'avait jamais vu au paddock. Elle était peut-être une personne qui faisait un art martial tel que le judo.


" Je suis désolée d'être si impolie car je ne fais que parler de moi, et toi ? Tu es dans quel domaine ? Art martiaux ? Judokate ?"
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Ven 21 Oct - 0:32
Aiko Tsukino
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Il est vrai que lorsqu’on voulait étudier dans de bonnes conditions, il valait le mieux de le faire dans un endroit neutre, sans distraction. Aiko elle-même s’enfermait dans une bulle hermétique quand venait le temps des examens. Malgré ses facilités, elle avait dû trouver toutes sortes de parades pour rester concentrer sur ses révisions. Chose qui n’avait pas toujours été simple quand on savait qu’elle avait une sœur tornade qui réclamait souvent de l’attention. Une salle de classe vide laissait place au silence et à la tranquillité.

La Japonaise eut un sourire amusé en entendant le commentaire de Sara. Elle savait que faire du bourrage de crâne était inutile, surtout avec une personne qui rencontrait déjà des difficultés à apprendre. Pour Aiko, la compréhension de la matière primait sur tout. Si on ne comprenait pas le sujet, alors il était difficile de le maitriser.

« Non, ne t’en fais pas. Jamais je ne te demanderais d’apprendre tes matières par cœur. On va essayer de trouver des astuces pour que tu les comprennes et que tu développes tes propres mécanismes d’apprentissage. »

Apprendre une nouvelle langue n’était pas tâche facile. En apprendre une avec un alphabet et des prononciations complètement différents, demandait encore plus de travail et de rigueur. Aiko avait souvent entendu les étudiantes étrangères se plaindre du Japonais et de sa complexité d’apprentissage. Surtout lorsque venait le temps d’apprendre les kanjis. Un mot pouvait avoir des significations complètement différentes selon la manière dont il était écrit. Mais, cela s’apprenait avec le temps. En tant que Japonaise elle-même Aiko se mêlait parfois dans l’écriture de ses kanjis. Il fallait commencer par la base, à savoir les hiragana et les katakana.

« C’est certain que ça ne doit pas être facile d’apprendre une nouvelle langue, surtout si différente que ta langue maternelle. Ma meilleure amie est loin d’être une personne studieuse et elle a réussi à apprendre le Japonais, alors ça devrait aller pour toi aussi ! »

Ainsi, l’Allemande était une cavalière. Pour le coup Aiko ne connaissait pas grand-chose dans ce domaine. En réalité, elle avait la frousse des chevaux. Elle garda cette information pour elle, afin de ne pas froisser Sara. Puis elle trouvait cela stupide aussi d’avoir une telle peur et ne voulait pas se ridiculiser en partageant cette information. Elle fit un grand sourire chaleureux à l’étudiante avant de lui répondre.

« On va y arriver ! Je serais là pour t’applaudir alors que tu monteras sur la plus haute marche du podium ! »

Elle adressa un clin d’œil complice à l’Allemande avant de pencher la tête sur le côté. Il est vrai qu’elle avait déjà pratiqué des arts martiaux dans sa vie. Est-ce que Sara avait misé là-dessus au hasard ou avait-elle le profil pour pratiquer ce genre de sport ? Sleïlo aussi avait été étonné d’apprendre qu’elle n’avait pas appliqué dans un sport de combat.

« Cela aurait pu, mais non. Je suis en athlétisme. J’aime relever des défis, alors j’espère être une des futures figures du sprint sur 400 m. Je viens tout juste de commencer, mais je compte bien me donner à fond ! »

Le temps passait mine de rien et il allait falloir commencer l’ouvrage. Elle appréciait pouvoir discuter avec la cavalière et apprendre à la connaitre, mais elle ne voulait pas non plus lui faire perdre son temps. Elle misait des notes assez élevées pour sa réussite, elles allaient surement avoir du pain sur la planche.

« Quelles sont tes moyennes en ce moment ? »

Il fallait qu’elle connaisse son niveau pour pouvoir s’adapter et rendre son tutorat efficace. Elle attacha ses cheveux en une petite couette, laissant des cheveux relâchés à l’arrière de sa tête.

« On commence par le Japonais ? »
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Ven 21 Oct - 16:58
Sara Fahrër
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Sara Fahrër

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Sara devait développer ses propres mécanismes d’apprentissages, Aiko venait de le lui dire et la cavalière pensa qu’il était plus facile de le dire que de le faire. Pour elle, ça ne serait pas aussi simple, elle qui avait le don de se distraire d’un rien, elle devait vraiment réussir à se focaliser sur des cours qui ne la passionnait pas du tout. Enfin, ce qui la motivait c’était en particulier la menace de ses parents indignes. Comment osaient-ils ?
Je ferais de mon mieux Aiko bien que ça sera vraiment difficile pour moi de rester en mode écoute et étude attentive. je suis un vrai papillon quand je dois étudier et je n’arrive pas à me concentrer longtemps. Mais comme tu as gentiment accepté de m’aider et que tu prends du temps pour le faire la moindre des choses est de te promettre de travailler dure pour ne pas te faire perdre ton temps précieux pour rien


Sara n’aimait pas perdre son temps, pour elle le temps c’était un moyen de progresser en équitation alors les cours passés à juste apprendre bêtement c’était contreproductif. Elle était obligée de s’y plier car sans bonne moyenne, elle pouvait dire adieux à son rêve de toute une vie, bon seulement de quelques années, de faire les JO et de remporter quelques médailles d’or, de rentrer dans son pays acclamée avec honneur et félicitée de partout et d’avoir de supers équipements gratuits, de faire des pubs pour des marques de dentifrices, mais là elle s’égarait de la réalité. Elle descendit de la lune pour devenir sur Terre et avec son mentor et l’écouter cette fois-ci.
Le parler, j’y arrive petit à petit à force de passer 24h/24 avec des filles qui le parlent même si certains mots, le pire vraiment c’est l’alphabet avec tous ses petits traits et ses petits points, ça me rend folle !



L’allemande fut assez surprise que cette femme qu’elle venait à peine de rencontrer lui dise comme ça qu’elle serait là pour l’encourager. Sara avait plutôt l’habitude de voir des élèves devenir des rivales et se marcher dessus pour avoir la victoire, voir encourager d’autres élèves qui concourrait pour le même pays. Alors qu’une personne à qui elle venait à peine de se présenter lui dise une phrase aussi chaleureuse posa un sourire sur son visage.

Merci, je n’ai pas l’habitude de rencontrer des personnes aussi gentilles, jusqu’ici les filles de ma classe m’appellent la bouseuse ou disent que je pue le poney mais quand j’agiterais ma médaille d’or sous leur nez ça leur fermera leur caquet !



Sara n’avait pas visé juste en disant qu’elle était en arts-martiaux car la discipline de la japonaise était complètement à l’opposé. De l’athlétisme, donc Aiko aussi faisait du saut d’obstacle mis à part qu’elle n’avait pas besoin d’être sur un cheval pour le faire, la course aussi et plusieurs disciplines mêlées en une seule.
J’ai bien fait de ne pas parier, et c’est quoi ta discipline préférée dans l’athlétisme ? Course vue que tu as parlé du 400m , si tu ‘encourages je ne peux pas faire autrement que venir t’encourager aussi alors j’ose espérer que tu vas faire manger de la poussière à tes concurrentes



Sara n’avait pas le culte de l’excellence par contre elle avait horreur de perdre et ceux qui osaient lui répéter que le plus important c’était de participer ça la mettait en rage. Elle savait reconnaître que quelqu’un d’autre soit plus doué qu’elle, mais sans avoir tout mit en œuvre pour battre ses personnes comment pouvait elle se contenter d’une seconde ou d’une troisième place sans être fière d’elle.


Si seulement sa jument n’était pas aussi capricieuse, un être vivant n’est pas seulement un jouet qu’on sort uniquement pour la compétition et c’était pour ça que Sara se levait bien avant tout le monde et prenait du temps pour s’occuper de Fantaisie et renforcer son lien avec elle. Elle n’était pas idiote et sans ce lien de confiance, jamais sa jument ne se démènerait pour sauter des obstacles.
La question qui suivit ne fut pas ce qui mettait Sara de bonne humeur, elle avait un peu honte d’avoir une telle moyenne au ras des pâquerettes. Elle marmonna la réponse dans ses dents.


7 /20

Directe elle voulait commencer par le japonais, Sara avait promit de se démener et elle était d’accord elle prit son cahier de quoi écrire et attendit qu’Aiko lui donne la marche à suivre.

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Lun 7 Nov - 19:33
Aiko Tsukino
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Aiko était ravie de constater que son étudiante semblait motivée à travailler durement malgré ses difficultés. Ce n’était pas une chose facile de réussir à garder l’attention d’une personne facilement divertie. Mais, ça, ça allait être à elle de trouver des astuces pour développer son tutorat pour le rendre le plus ludique possible.

« On va commencer avec les alphabets de base. C’est sûr que si on les prend juste comme des symboles qui ne font aucun sens, c’est difficile de les retenir. Mais tu vas voir, pour certains, il est possible de les associer à des images de choses réelles. »

Aiko était bien placée pour savoir que la jalousie et le sabotage faisaient souvent rage dans des milieux menés par la compétition. Le talent attirait autant l’admiration que la convoitise et il était parfois difficile d’en faire abstraction. Il fallait avoir des nerfs solides pour ne pas céder et se faire une place. Bien trop de personnes subissaient encore de l’intimidation et se retrouvaient paralysées par des problèmes d’anxiété liés à la pression du stress de performance. Elle ne savait pas pour les autres pays, mais ici, on ne plaisantait pas avec les études et le succès.

« Ignore-les. Où que tu ailles, il y aura toujours quelqu’un pour te critiquer. Alors, autant commencer à prendre l’habitude de les ignorer. Entoure-toi de gens positifs qui t’aideront dans ton succès et tu leur feras déjà fermer leur bouche. »

Elle fit un sourire à la cavalière avant de commencer à feuilleter ses livres. Le temps passait et il allait falloir commencer à un moment donné si elles voulaient avancer un peu.

« Oui, je suis surtout à l’aise en course, mais j’ai hâte de découvrir les autres disciplines. Plus j’en ferais et plus j’aurais de chance de récolter une médaille d’or ! »


Elle fit un clin d’œil à sa camarade. Bien qu’elle comptait surtout sur la course, elle avait confiance en ses capacités. Elle savait que si elle se donnait à fond, elle pourrait devenir une athlète multidisciplinaire reconnue. Sa réussite ne tenait à présent qu’à ses efforts. Aiko dut retenir son choc en entendant la moyenne de Sarah. Elle ne la jugerait jamais par rapport à cela, mais elle s’était attendue à plus. Elle avait plus de pain sur la planche qu’elle ne le pensait. Toutefois, après avoir été la professeur de Natsuki , plus rien ne lui semblait impossible. Elle garda donc son expression sereine et commença son cours. Elle présenta les hiragana à la cavalière et lui proposa des moyens mémos techniques pour retenir leur forme. Comme le « Fu » qui pouvait faire penser au mont Fuji et le « Ma » au mât d’un bateau.

Après plusieurs minutes passées à dessiner des hiraganas et leur inventer des formes pour mieux les retenir, Aiko pensa qu’une pause ferait du bien à son étudiante qui lui avait dit avoir du mal à garder longtemps sa concentration active.

« Ça doit être beaucoup de travail de t’occuper d’un cheval. Tes journées doivent être bien chargées. Comment tu t’organises pour lui donner toute l’attention dont il a besoin ? »
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Mer 9 Nov - 12:59
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Sara ne se sentait pas pleinement convaincue par les explications de sa tuteure concernant l’alphabet utilisé pour lire et écrire le japonais, mais elle lui faisait confiance car Aiko était une Japonaise pure souche qui avait toujours vécut au Japon. La cavalière accepta sa proposition, il fallait de toute façon bien se lancer un jour et elle n’était pas ici pour perdre son temps et celui de l’athlète. Elle savait qu’elle aurait un gros effort à fournir, mais si c’était le prix à payer pour pouvoir réaliser son rêve alors elle mettrait les moyens afin de remonter sa moyenne suffisamment pour que ses parents relâchent un peu la bride.

Elle lui disait d’ignorer ses détracteurs, mais Sara les ignorait déjà. Elle n’en avait pas l’air ainsi, mais elle était très rancunière et quand on chiait dans ses bottes d’équitation, elle attendait le bon moment pour une vengeance froide et méritée. Sara les laissait pour ce que ces personnes étaient, des moins que rien qui n’avait pas confiance en leur propre capacité, ce devait être la raison de leur médisance.
"Pourquoi je m’inquiéterais d’elles ? Mes parents se sont endettés pour que je puisse étudier ici et que je réalise mon rêve alors crois moi quand je te dis que ce n’est pas une bande d’adolescentes crétines qui va réussir à me faire tout abandonner ! Non, ça ce n’est pas mon genre, au contraire, je vais redoubler d’effort pour prendre de plus en plus de place et les éjecter de ma trajectoire."


Aiko lui disait vouloir maîtriser plusieurs disciplines, c’était toujours bien d’avoir plusieurs cordes à son arc pensait l’allemande, mais est-ce qu’il ne valait pas mieux se concentrer sur ses forces plutôt que de s’éparpiller sur ses faiblesses ? Ce n’était qu’un point de vue qu’elle gardait pour elle, elle n’était personne pour la japonaise pour la juger et elle ne la connaissait pas assez.

Elles commencèrent à étudier et si au début Sara ne comprenait pas très bien, Aiko avait su lui expliquer de façon à ce qu’elle comprenne assez vite en fait. Après un moment de travail acharné, une pause bien méritée lui fut offerte et Aiko lui posa des questions sur comment elle prenait soin de son cheval.
"Je me lève à 5h tous les jours, été comme hiver, week-end et jours fériés comprit pour elle et je rentre à 21h45 tout les jours, alors ça ne me laisse pas beaucoup de temps pour la sociabilisation avec les êtres humains. Comme je travaille comme palefrenière pour soulager un peu mes parents, je suis plus entourée par les chevaux que par des humaines. Je connais chacun des chevaux en pension dans l'écurie, mais presque pas leur cavalier ! "


Sara avait des journées très chargées, mais elle avait accepté ce style de vie en voulant devenir cavalière et faire équipe avec un cheval. Elle savait que pour beaucoup l’équitation c’était juste monter sur leur cheval pendant deux ou trois heures et rentrer chez eux, mais c’était un animal qui avait besoin qu’on s’en occupe qu’on passe du temps avec lui, qu’on le stimule et ça arrivait souvent que Sara saute des séances d’entrainement parce que sa jument était nerveuse ou désintéressée par l’exercice. Fantaisie avait beau avoir une ascendance de championne tant du côté de sa mère, que de son père, elle était une véritable bourrique lorsqu’elle s’était mise en tête de ne faire aucun effort. La jument avait un caractère très fort, heureusement, sa cavalière en avait un également.
"Toi Aiko, je ne t'avais jamais croisée avant dans l'académie donc tu doit être relativement nouvelle ? Tu étais dans une autre académie d'élite sportive avant ?"
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Ven 25 Nov - 17:10
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Elle avait voulu rassurer la jeune femme pour finalement se rendre compte que cette dernière semblait avoir un caractère bien trempé et une détermination à toute épreuve. Ce constat fit sourire Aiko. Elle nota pour elle-même de ne jamais provoquer la cavalière. Elle allait aller loin, si elle conservait sa hargne. Elle n’avait pas besoin d’aide, elle semblait prête à affronter n’importe quel obstacle se dressant sur son chemin.

La première partie de révision se passa non sans encombre, mais Aiko était contente de voir qu’elle réussissait à faire comprendre quelques notions à l’étudiante. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas donné d’aide pour les révisions. En fait, la dernière personne avec qui c’était arrivé, c’était Hikari, sa petite sœur, avant que la coureuse ne prenne la fuite de la maison familiale, laissant sa cadette derrière. Elle chassa ses pensées pour se recentrer sur l’instant présent et profiter d’une petite pause pour apprendre à connaitre Sara.

La Japonaise dévisagea un instant sa camarade sans dire un mot. Elle était impressionnée. Cette fille avait des difficultés scolaires et malgré cela, elle travaillait d’arrache-pied pour s’occuper de son cheval et s’entrainer. Elle avait un emploi du temps chargé qui ne laissait que peu de place aux distractions. Elle avait beaucoup de mérite.

« Eh bien, c'est un vrai agenda de ministre que tu tiens. Je n’en connais pas beaucoup des étudiantes qui se donnent autant dans leur passion. Tu as beaucoup de mérite. »

Elle se demandait même ce que certaines filles faisaient à l’école. Beaucoup profitaient de la notoriété et de l’argent de leurs parents pour se permettre de s’amuser et de ne pas forcément travailler pour leur avenir. Aiko avait toujours appris à travailler, même si elle aussi avait eu de la chance de tomber sur une famille aisée. Elle ne s’était jamais reposée sur ses lauriers.

« Effectivement je viens d’arriver. Ou plutôt de revenir. J’étais à l’académie d’art avant… enfin j’ai eu un parcourt de vie un peu particulière. Toutefois le sport a toujours fait partie de ma vie. Plus jeune j’ai fait beaucoup d’art martial et je cours depuis aussi loin que je me souvienne. C’est ma façon de me défouler et de me sentir… vivante. »

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Mar 6 Déc - 8:15
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Elle ? Du mérite ? Sara n'avait pas l'impression de faire plus que d'habitude pour se voir attribuer un tel compliment de la part de sa tuteur japonaise et pour peu ça aurait pu la faire rougir, mais c'était trop facile.
"Je m'occupe d'un être vivant et si ma jument n'est pas bien soignée alors elle ne voudra plus travailler donc mes performances dépendent surtout d'elle. Après c'est pas toujours marrant quand il fait froid dehors et que tu es obligée de te lever pour aller mettre tes mains dans du crottin, parfois j'aimerais bien pouvoir faire la grasse matinée jusqu'à 10h et ne pas sortir mon nez dehors, rester la journée allongée sous un plaid douillet et ne rien faire du tout. Mais j'aime ma jument, elle compte sur moi et si je ne vais pas en prendre soin, personne ne le fera pour moi."

L'allemande ne faisait que parler d'elle et c'était un peu gênant surtout qu'elle se rendait compte qu'à part sa passion et sa jument, elle n'avait rien de plus intéressant à raconter. Elle ne faisait que radoter les mêmes histoires alors pour contrer cela, elle posa des questions à Aiko. Elle pourrait apprendre à la connaître.

Aiko était une ancienne élève de l'académie d'art et avait découvert sur le tard qu'elle était faites pour le sport. C'étaient les conclusions que Sara avait faites toute seule en écoutant ce que sa professeure de soutien venait de dire.
"Tu n'as pas l'air d'une personne qui crée des problèmes pourtant, il t'est arrivé quoi ? Tu n'as pas à te sentir obligée de répondre c'est peut-être indiscret de ma part de mettre mon nez dans ta vie privée. Parfois ça libère d'en parler et comme tu viens d'arriver tu n'as peut-être pas de confidente dans cette école. Si ça te ronge tu peux te confier et je te promets que je ne le répèterais à personne, je n'ai pas d'amie à part ma jument et comme elle ne parle pas, tes secrets seront bien gardés."



Sara avait peut-être mit les pieds dans le plat en lui posant des questions tournée directement sur sa vie privée. Si Aiko avait eu envie de lui en parler, elle l'aurait fait en éclaircissant sa pensée au sujet de sa vie particulière.
"Pour me faire pardonner, tu veux à boire ? Les cappuccinos aux noisettes de la machine sont une tuerie ! Je t'en offre un si tu es partante ? "



Un cappuccino à la machine de l'établissement c'était un peu radin comme proposition, mais c'était le mieux que la cavalière pouvait faire car elle ne roulait pas sur l'or et qu'après ses dépenses mensuelles, il ne lui restait pas assez pour se permettre des folies.
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Ven 9 Déc - 21:20
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« Je sais que pour toi ça te parait normal et qu’en effet il s’agit de la vie d’un être vivant. Mais, tu m’as toi-même dit que d’autres chevaux n’ont pas la chance de voir leur propriétaire aussi souvent que Fantaisie. Là où tu as du mérite, c’est que tu assumes ta responsabilité, et ce, dans n’importe quelles conditions. »

Elle ne disait pas cela pour flatter la cavalière. Aiko savait que des personnes aussi dévouées dans leurs études étaient rares. Qu’elles aient un animal à charge ou non, certaines filles des deux académies se démarquaient par leur implication.

La Japonaise elle-même considérait qu’elle ne faisait pas partie des élèves les plus investies. Enfin, surtout quand elle était en théâtre, elle se reposait beaucoup sur ses acquis et ses facilités académiques. Jamais elle n’avait dû faire vraiment d’effort pour être dans le top de classe. Mais aujourd’hui c’était différent. Elle ne pouvait pas se permettre de se relâcher, sinon elle perdrait toutes ses capacités. Elle n’avait pas le choix de s’entrainer sans relâche pour garder la forme. Elle ne faisait plus partie de l’élite et devait redoubler d’efforts pour rattraper le niveau de ses camarades qui avait voué leur vie à faire carrière dès le plus jeune âge.

Son attention se reporta sur l’Allemande qui souhaitait avoir plus de détails sur son parcours atypique.

« Ça ne me dérange pas d’en parler. Je n’ai rien à cacher. Je suis venue à l’académie des arts pour suivre ma grande sœur. Nous avons eu des parents qui travaillaient beaucoup et n’étaient pas souvent à la maison. Ma grande sœur, Natsuki, n’était pas très autonome alors c’est moi qui m’occupais d’elle, de notre plus jeune sœur Hikari et de toutes les tâches ménagères. Quand Natsuki a décidé de suivre son rêve de devenir chanteuse et de venir étudier ici, je craignais qu’en étant seule, qu’elle n’arrive pas à se gérer toute seule et réussisse ses études. Alors j’ai décidé de la suivre, il n’y avait pas de cursus en sport à l’époque, je me suis donc inscrite en théâtre, car je faisais déjà partie d’une troupe. J’ai été prise et je suis arrivée ici. Finalement ma sœur a vite gagné en autonomie, moi je ne m’épanouissais pas tellement dans mes études, mais je suis tombée amoureuse, alors je suis restée. Finalement, mes parents, qui voulaient que je fasse une grande carrière en droit, m’ont rappelé à l’ordre. À l’époque, je considérais que je devais leur faire plaisir et surtout, que tant que j’étais là pour les contenter, ils laisseraient mes sœurs faire ce qu’elles veulent de leur vie. Je pensais que me sacrifier était la meilleure option. Mais forcément, quand on vit pour faire plaisir aux autres, il y a un moment où ça ne fonctionne plus. Natsuki avait déjà coupé ses liens avec nos parents et ça l’a grandement aidé à s’épanouir. J’ai fait la même chose et je suis revenue dans la région. Comme mes parents ne me finançaient plus, j’ai logé chez une amie et j’ai travaillé au bar chez Moxxi pendant deux ans pour mettre de l’argent de côté. Pendant mon temps libre, je me suis entrainé pour préparer mon entrée ici. Et me voilà enfin à ma place ! »

Aiko grimaça, elle avait l’impression d’avoir parlé trop longtemps et ne voulait pas ennuyer Sara. Elle passa une main sur sa nuque un peu mal à l’aise. En avait-elle trop fait ? Comme elle avait dit elle n’avait rien à cacher, et elle venait simplement de résumé se vie et son parcours pour en arriver ici.

« Enfin, même si ça sonne un peu désastreux, tout va très bien hein ! Je suis très heureuse dans ma vie aujourd’hui ! »

Et même si elle avait encore du chemin à faire pour être pleinement épanouie, la Japonaise savait qu’elle était sur la bonne voie. Elle espérait seulement pouvoir renouer avec sa famille un jour et pouvoir surtout se faire pardonner d’avoir abandonné sa jeune sœur Hikari. Mais ça, c’était un processus qui ne dépendait pas seulement d’elle.

Sara lui proposa un cappuccino de la machine de l’école pour se faire pardonner de ses questions intrusives et Aiko accepta avec plaisir. Ça allait leur permettre de bouger un peu et de se changer les idées après leurs révisions.

« Tu n’as rien à te faire pardonner Sara, vraiment. Si je suis restée vague à la première mention de mon parcours, c’était surtout parce que je ne voulais pas t’ennuyer. Je n’ai pas encore vraiment pris l’habitude de parler de moi, parce que je ne trouve pas que j’ai des choses toujours très intéressantes à dire à mon sujet. »

Elle offrit un nouveau sourire à la cavalière avant de se lever et de tenir la porte à sa camarade pour sortir de leur salle. Elle profita d’être debout et de marcher pour s’étirer les bras. Le soleil commençait déjà à se coucher et les élèves quittaient peu à peu l’établissement.

« Ça fait combien de temps que tu es arrivée ici ? Et comment trouves tu la vie au Japon ? »

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Sam 10 Déc - 8:41
Sara Fahrër
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Sara écouta la réponse d’Aiko qui lui exprimait à son avis pourquoi elle avait du mérite, elle ne trouvait rien à ajouter. L’allemande ne voulait pas avoir l’air d’une de ces personnes qui n’était jamais contente et qui remettait systématiquement toutes les paroles de ses pairs en question. Elle se contenta donc d’un mouvement de la tête pour seule réponse et qui signifiait qu’elle avait compris.

Soudainement suite à sa question qu’elle pensait un peu trop centrée sur la sphère privée de sa jeune professeure, celle-ci commença à lui expliquer et en détail ce qu’il s’était produit dans sa vie entière. Sara n’en demandait pas autant, mais elle écouta poliment et sans la couper. Aiko avait donc passé par des moments difficiles, ses parents à elle travaillaient tous les deux aussi, mais jamais ils ne l’avaient laissée livrée à elle-même. A la suite de son long discourt, Sara pensait à ses propres parents et elle se sentit un peu coupable d’avoir pensé pendant longtemps qu’ils ne voulaient que la freiner dans son rêve. Ils étaient loin et l’académie coûtaient très cher, mais jamais ils ne l’avaient laissé tomber et son père avait même prit un second travail pour financer ses études et elle, elle était tellement ingrate qu’elle osait se plaindre.
« Je suis désolée, je ne savais pas Aiko, ça n’a pas dû être simple pour toi ces dernières années et maintenant tu as un toit ? »


La question était entourée d’une inquiétude sincère de la part de la cavalière, elle se serait sentie triste que sa professeure dorme à la belle étoile. Aiko la rassura à la seconde prêt en appuyant sur le fait qu’à présent tout allait mieux dans sa vie.
« Je suis contente pour toi, tu es une guerrière d’avoir trouvé la force de tout recommencer à zéro. Je n’ai jamais pensé à une solution de repli si je ne réalisais pas mon rêve. Je n’ai aucune autre alternative alors je me concentre là-dessus pour mettre toutes les chances de mon côté. »



L’allemande n’était pas faite pour les grandes études et elle ne se voyait pas vétérinaire ou médecin, elle qui était une peureuse à la moindre goutte de sang et qui paniquait dès qu’elle trouvait que sa jument n’agissait pas comme à son habitude. Elles se levèrent pour se rendre jusqu’à la grosse machine à café dans le couloir principal.

« C’est drôle c’est ce que je pensais aussi, je ne voulais pas t’ennuyer parce qu’à part parler de ma jument, ma vie n’est pas très palpitante. »



Sara avait appris à se servir de la machine à café bien que toutes les écritures y soient en japonais en faisant par mimétisme avec les élèves et en vérité, elle ignorait ce qu’appuyer sur les autres boutons donnaient comme boisson.
« Tu veux que je te révèle un secret ? En fait, je n’ai pas idée de ce que les autres boutons font parce que je ne sais pas les lire ! J’ai appuyé sur celui-ci parce que j’ai entendu des élèves plus âgées commenter que c’était le meilleur cappuccino disponible dans l’académie ! En Allemagne je bois du café noir, sans sucre !»



C’était une question un peu délicate à traiter pour Sara que la japonaise lui posait et elle appuya sur le bouton insérant un jeton pour la machine à café qui se mit en route. Lorsque le liquide commença à couler dans le petit gobelet en papier, elle répondit.
« Je suis arrivée il y a deux mois et le Japon, ce n’est pas ce que je pensais du tout ! Quand je suis arrivée j’avais l’impression de pouvoir enfin me sentir à ma place. Je m’imaginais déjà entourées d’amies avec qui partir à l’aventure le week-end et deux mois plus tard j’en suis au même point voir pire. Les filles avec qui je partage ma passion pour l’équitation me fuient comme une pestiférée et je passe mes soirées seule ou avec ma jument alors pour l’instant le Japon ce n’est pas vraiment l’éclate. C’est bête d’avoir pu penser qu’en changeant de pays je changerais peut-être de catégorie. Je n’ai jamais été très populaire en Allemagne et on avait tendance à me trouver excessive avec ma passion, donc j’étais persuadée qu’en venant dans une école qui formait l’élite sportive je pourrais partager le même avis que les élèves et qu’on étaient toutes ici pour le même but. Au contraire, depuis deux mois, je n’ai vu que des élèves qui essayaient de s’écraser pour réussir ! Puis les japonaises ne sont pas gentilles, elles sont froides, elles attaquent à plusieurs comme des bancs de piranha. »



La cavalière avait été honnête avec ses ressentis, Elle aurait du dire à Aiko que la Japon c’était merveilleux et qu’elle adorait y être, mais ce n’état pas la vérité. L'allemande avait déjà menti dans sa vie et elle n'était pas pieuse, mais elle n'aimait pas le Japon. Pire que cela, Sara n’avait pas trouvé un seul point positif à défendre. Sara chercha pour ne pas avoir l’étiquette d’une râleuse et elle trouva un bon point à exposer.
« J’aime bien les onigiris de la petite épicerie, ils sont savoureux et bien gros »

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Mar 20 Déc - 2:32
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« Oui j’ai un toit. J’ai pris une chambre au dortoir de l’azalée. Toi, est ce que tu es aussi aux dortoirs ou tu as un logement à l’extérieur de l’académie ? »

Aiko avait d’ailleurs été heureuse de retrouver sa bulle personnelle. La vie à la villa avait été agréable, mais rare était les moments où elle pouvait relaxer dans son coin. Les filles étaient souvent survoltées et elle se demandait comment elles faisaient pour avoir autant d’énergie tous les jours, sans répits. Elle avait fait de son mieux pour s’impliquer dans les taches ménagères afin de ne pas être un boulet pour cette famille atypique. Mais jamais elle ne s’était réellement sentie à sa place là-bas. Après le départ de Kiralee, elle ne voyait plus aucune raison de rester.

« Je pense qu’on a toujours une alternative, même si on n’y pense pas d’avance. C’est une amie qui m’a aidé à aller mieux et à trouver un nouvel objectif. Cela étant, j’ai cette croyance naïve que lorsqu’on est à la bonne place, il n’y a pas besoin d’alternative. Peut-être que tout ça m’est arrivé pour une bonne raison finalement. »

C’est cette pensée qui la motivait et l’avait aidé à passer à autre chose. Elle n’aurait aucun moyen de prouver ses dires, mais cela la réconfortait. Le commentaire que lui fit l’Allemande sur le fait qu’elle aussi trouvait qu’elle n’avait rien d’intéressant à dire, fit réfléchir un instant la Japonaise. Elle se demandait à quel point les gens passaient leur temps à se censurer en pensant que leur vie était moins palpitante que celle de leur interlocuteur. Aiko ne trouvait pas sa camarade ennuyante. Elle avait une passion qui l’avait motivé au point de quitter son pays d’origine et sa famille. Bien que ce soit la réalité de plusieurs étudiantes ici, c’était loin d’être banal.

« Peut-être que nos vies ne nous semblent pas palpitantes parce que justement, elles nous appartiennent. On a souvent tendance à admirer les exploits des autres sans vraiment remarquer ceux que nous faisons. En tout cas, de mon point de vue, tu n’es pas ennuyante, même si je ne partage pas ta passion, je trouve cela intéressant de t’entendre en parler. C’est un domaine que je ne connais absolument pas l’équitation. À vrai dire, j’ai une peur bleue des chevaux, alors je n’ai jamais pris le temps de m’y intéresser. »

Arrivée à la machine à café, l’athlète observa les différents choix tout en écoutant la confession de sa camarade. Elle ne put retenir son rire et s’en excusa. Il est vrai que l’académie n’aidait pas les étudiantes étrangères en mettant des écriteaux uniquement en japonais sur leur machine de distribution de collation. Ou peut-être était-ce fait exprès pour inciter les élèves à apprendre la langue du pays ?

« Dans ce cas, en tant que professeur, je me dois de t’apprendre une nouvelle fonctionnalité de la machine à café. Le bouton pour un café noir sans sucre, c’est celui-ci. »

La Nipponne pointa du doigt le fameux bouton, qui était le troisième en partant du haut. Elle laissa cependant Sara décider de la boisson qu’elle voulait boire aujourd’hui. Elle observa un instant la jeune femme, tandis qu’elle se servait en insérant un jeton dans la machine. Elle semblait s’être tendue un instant. La question d’Aiko la mettait probablement mal à l’aise. La cadette Tsukino n’eut cependant pas le temps d’ajouter qu’elle n’était pas obligée de répondre, que la cavalière reprit la parole. Aiko se sentit triste d’apprendre que l’intégration de Sara ne s’était pas vraiment bien passée et qu’elle était restée seule depuis son arrivée. Aiko n’avait jamais pris le temps de se rendre compte de la difficulté à s’intégrer dans un nouveau pays. Elle était née ici, était donc accoutumée aux us et coutumes du pays. Elle se rendait même compte qu’elle n’avait jamais demandé à ses amies étrangères comment elle se sentait ici. Elle avait simplement supposé que tout allait bien, puisqu’elles étaient encore là après plusieurs années.

« Je suis vraiment navrée d’apprendre que tu n’as pas eu un bel accueil ici. Je n’avais jamais réalisé à quel point ça pouvait être difficile de se faire une place dans un pays que l’on ne connait pas. J’espère que ça s’améliora pour toi. Sache que tu peux me compter dans tes amies à présent. On ne se connait pas vraiment, mais si tu as besoin de quoi que ce soit, n’hésite pas. Ça me fera plaisir de t’aider et de te montrer que  les Japonaises ne sont pas toutes des piranhas. »

Elle lui fit un clin d’œil sur cette dernière remarque. Elle ne s’était pas sentie visée par les paroles de sa camarade, mais elle voulait tout de même lui montrer qu’il ne fallait pas faire de généralité. Bien sûr, elle souhaitait réellement devenir amie avec Sara, elle trouvait la jeune femme intéressante et gentille, enfin, du peu qu’elle la connaissait. Elle espérait ne pas se tromper. Elle se servit un café à son tour, suivant le conseil de la cavalière de prendre un cappuccino à la noisette.

« Contente de savoir que les onigiris ont su te séduire ! Je te remercie de ton honnêteté Sara. Tu n’étais pas obligé de me partager tout cela, mais je suis contente que tu l’ait fait. Tu as le droit de ne pas aimer vivre ici, je n’en serais pas offusquée. Je vais toutefois faire de mon mieux pour rendre ton séjour plus agréable. C’est important que tu puisses avoir la chance de trouver un équilibre et surtout, les meilleures conditions possibles pour atteindre ton objectif. »

Et voilà qu’elle jouait encore les samouraïs. C’était plus fort qu’elle. L’Allemande ne lui avait rien demandé, que déjà elle se donnait pour mission de l’aider. En même temps, elle trouvait cela horrible de laisser une personne seule sous prétexte qu’on ne la connait pas.

« Enfin, si tu en as envie bien sûr. Je ne me permettrais pas de m’imposer. Sache juste que je suis là si besoin. »

Elle prit une gorgée de son cappuccino afin de ne rien ajouter davantage. Kiralee lui avait déjà fait la réflexion qu’il fallait qu’elle arrête d’en faire trop. Elle devait encore travailler là-dessus apparemment. Elle regretta cependant d’avoir pris une si grande gorgée de boisson, le café était encore très chaud et sa langue et son palais en pâtir. Au moins, elle arrêterait de trop parler.
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Ven 23 Déc - 16:46
Sara Fahrër
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Aiko lui demandait si elle avait un logement qui lui appartenait ? Sara était surprise, elle pensait que ça n’était qu’une légende les lycéennes qui vivaient dans leur propre logement au Japon, mais elle était dans une école de filles riches alors ça devait être courant d’avoir des enfants de parents fortunés qui pouvaient passer outre le dortoir.

"Je ne te cache pas que j’aurais bien aimé avoir mon propre logement, mais non, je vis au dortoir du lys et je partage ma chambre avec d’autres élèves"


Sa professeure de japonais avait eu l’idée de reprendre des études grâce à une amie et Sara comprenait là où elle voulait en venir en lui racontant ses croyances. Pour sa part, jamais elle n’avait imaginer pouvoir faire un autre métier que de faire de la compétition. Un jour quand elle serait trop vieille il faudrait qu’elle y réfléchisse mais à 17 ans, la cavalière ne voyait pas plus loin qu’à hauteur de sa jument.

L’allemande était d’accord avec les dire de l’athlète japonaise et ne la contredisait pas mais elle se sentit incroyablement surprise d’apprendre qu’elle avait peur des équidés. Sara était habituée d’évoluer au milieu de chevaux de race qui présentait une taille au garrot assez imposante et elle n’était donc plus impressionnée par ses géants au cœur tendre.

"Je suis étonnée c’est bien la première fois qu’on me confie ce genre de phobie, après c’est vrai que lorsque tu n’es pas habituée à vivre avec un animal aussi grand tu as peur des réactions qu’il pourrait avoir. Fantaisie est une grande gamine ! Elle ne pense qu’à s’amuser, je pourrais te montrer que tu n’as rien à craindre si tu le souhaite ?Quand tu seras prête ! Dis-moi !"


Aiko n’était pas obligée d’accepter si elle ne souhaitait pas approcher un cheval, mais puisqu’elle était dans une académie où elle était amenée à en croiser c’était un peu bête de ne pas en profiter pour tenter une désensibilisation et être capable de les approcher sans fuir à toutes jambes.

En échange, elle lui révéla où se trouvait la commande pour servir du café noir et sans sucre sur laquelle la cavalière s’empressa d’appuyer avant de voir en effet une mixture noir profonde couler dans un gobelet. Elle prit une gorgée doucement pour ne pas se brûler et tira la grimace.
"Ce n’est pas pour jouer la chiante qui ne sait pas ce qu’elle veut, mais ce café est infâme et je préfère le cappuccino à la noisette, pour la prochaine fois je le saurais. "


Sara avait sans le vouloir mis toutes les japonaise dans le même sac un peu vite mais Aiko ne s’en offusqua pas et lui proposa de l’aider à s’intégrer. La cavalière était un peu réticente, elle trouvait la sa professeure très gentille, mais elle ne voulait pas qu’elle se sente obligée d’être gentille avec elle.
"Merci, je te promets d’y réfléchir et de faire appel à toi si j’ai besoin d’un peu d’aide, dans tout les cas c’est vraiment très gentil de ta part de te proposer ! Je n’en connait pas beaucoup des personnes qui l’aurait fait."


L’allemande n’avait pas idée de ce qu’elle pourrait lui demander, mais en cas de problème au moins elle avait une personne vers qui se tourner. Cela pouvait être utile d’avoir quelqu’un qui parle bien la langue et qui comprend ce qui est écrit sur les documents.
" Est-ce que tu veux faire un tour ou bien aujourd'hui c'est peut-être un peu trop pour toi de m'avoir sur le dos plus longtemps ?"
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Sam 18 Fév - 20:38
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Aiko comprenait que la vie en colocation pouvait avoir son lot de problèmes. Elle-même avait été chanceuse, au lycée elle cohabitait avec sa sœur, puis avec Sleïlo. À présent elle avait une chambre pour elle toute seule et cela ne lui déplaisait pas. Elle aimait pouvoir avoir sa propre bulle.

« Je comprends, c’est agréable d’avoir sa propre bulle. Est-ce que tu t’entends bien avec tes colocs ? »

La Japonaise repensait à la fois où son chemin avait croisé celui d’un poney alors qu’elle avait dans les alentours de cinq ans. Natsuki, n’avait montré aucune peur et avait caressé l’animal en invitant sa sœur à en faire de même. À peine l’avait-elle touché, que le quadrupède avait montré des signes de nervosité et tapé du pied. Aiko en avait été très intimidé et même si on lui avait dit que ça n’avait rien à voir avec elle, que les animaux ont des humeurs et des sentiments comme les humains, elle avait été incapable de se rapprocher à nouveau des équidés. Ou des animaux en général d’ailleurs. Silver a été la seule exception.

« Ma sœur est plus douée que moi avec les animaux de façon générale. Mais oui, pourquoi pas, il faut savoir affronter ses peurs après tout. Alors peut-être qu’un jour je serais capable de rencontrer Fantaisie. »

Il était facile de dire cela, mais elle savait que ce serait une tout autre histoire une fois proche de la géante sur pattes. Aiko était une personne courageuse, elle ne comprenait donc pas la peur irrationnelle qui l’étreignait quand elle approchait d’un cheval. Pourtant c’était bien là et elle n’avait encore jamais réussi à prendre le dessus.

L’athlète ne put s’empêcher de rire en voyant la grimace qu’affichait la cavalière. Le café noir de la machine était réputé pour être un vrai jus de chaussette. Seule quelque étudiante européenne semblait l’apprécier. Elle avait donc pensé que ce serait le cas de Sara. Ça lui apprendrait à avoir des aprioris.

« Tiens, prend le mien à la place. »

Elle lui tendid son gobelet et accorda un sourire à sa camarade en entendant qu’elle réfléchirait à sa proposition. Elle n’était pas obligée d’accepter, Aiko tenait seulement à ce qu’elle sache qu’elle n’était plus seule.

« Cela ne m’aurait pas dérangé de passer plus de temps avec toi, mais il faut que j’aille m’entrainer. On peut se prévoir quelque chose pour une autre fois si tu veux ? »

Même si elle aimait discuter avec la jeune femme et qu’elle aimerait apprendre à la connaitre davantage, il fallait qu’elle reste sérieuse. Elle ne pouvait pas se permettre de manquer ses entrainements si elle voulait bien se placer pour la prochaine compétition.
HRP: Je suis vraiment désolée pour le délai ! J'espère que tu vas bien :)
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Dim 19 Fév - 14:52
Sara Fahrër
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Sara n’avait pas de réelle raison de ne pas s’entendre avec ses colocataires mis à part la nuit, elles ne se croisaient pas réellement et n’échangeait que des politesses. L’allemande n’avait pas recherché à se lier d’amitié avec celles-ci, peut-être aurait elle dû se montrer plus ouverte à la conversation. La seule chose qui l’intéressait c’était sa jument, elle passait son temps avec elle dès qu’elle le pouvait alors elle comprenait qu’on la qualifie d’asociale.
"Nos relations restent cordiale sans pour autant être bonne, je ne suis pas très douée pour me faire des amies et j’ai peur de me faire rejeter si je commence une conversation parce qu’à part parler d’équitation ou de cheval, je ne saurais pas quoi leur dire."


En y pensant, Sara se trouvait pathétique de ne pas être capable d’un exercice si simple qu’il ne fallait pas réfléchir et demander à ses colocataires si elles allaient bien ou si elles avaient passé une bonne nuit ne devait pas être aussi difficile, pourquoi n’y avait elle pas pensé avant ? Elle était si centrée sur le but qu’elle s’était fixée qu’elle ne se préoccupait de rien d’autre à part d’elle, de sa jument et de leur réussite. Elle voulait se faire des amies, mais elle n’était même pas capable de se rapprocher de ses colocataires ou de leur dire plus de trois ou quatre mots dans la journée.
"Je devrais prendre exemple sur toi, tu as l’air tellement à l’aise pour parler aux gens que tu dois avoir plein d’amies pour prendre soin de toi lorsque tu vas mal ou que tu te sens seule."

L’allemande le pensait vraiment, Aiko malgré sa situation qui n’avait pas été simple lui donnait l’impression d’aller vers tout le monde. La japonaise avait accepté de lui donner des cours particuliers alors qu’elle ne la connaissait pas et qu’elle n’était pas en mesure de lui donner de l’argent en échange de son temps. Aiko était donc soucieuse des gens qui l’entourait alors que Sara était un peu égoïste.
Une fois de plus, sa gentillesse prenait le contrôle et elle lui offrait son gobelet sans penser à ses propres goûts. Sara ne pouvait pas accepter, c’était elle qui avait voulu boire ce café noir et si il n’était pas à son goût, elle devait le finir pour ne pas priver Aiko de sa boisson.
"Non merci, garde-le, ce n’est pas bon, mais je peux au moins le finir et la prochaine fois je n’en prendrais plus jamais du restant de ma vie. Ne te prive pas de ton café juste pour moi."

Sara ne comprenais pas comment Aiko faisait pour mettre autant de côté ses propres envies juste pour éviter qu’elle n’ait à boire un café noir au goût immonde. Elle avait toujours eu confiance en elle assez pour affirmer ses choix et ses préférences et ses parents l’avaient toujours encouragé sur cette voie. Elle aurait aimé passer un peu plus de temps avec Aiko, mais elle n’avait pas tort, il y aurait d’autre occasion et Sara voulait repasser voir Fantaisie avant de rentrer au dortoir pour y passer la nuit.
"On aura d'autres occasions de se voir, tu es ma professeure particulière et tu as mon numéro alors si jamais tu as envie de parler n’hésite pas. Bonne soirée Aiko et merci d’avoir prit de ton temps pour moi."



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Mar 28 Fév - 14:22
Aiko Tsukino
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Aiko Tsukino

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Il était vrai que la cadette Tsukino avait des facilités à aller vers les autres. Quand elle y réfléchissait, elle ressemblait à Natsuki pour cela. Quoique cette dernière avait une approche plus candide et spontanée qu’Aiko, qui faisait preuve de plus de politesse. Toutefois, l’ancienne comédienne aimait pouvoir rendre service et se dévouer pour une cause ou une personne. Est-ce que ça faisait d’elle une personne entourée de plein d’amies ? Pas vraiment. Autrefois elle était très entourée, mais surtout de relation superficielle. De vraies amies, elle n’en avait qu’une et c’était Kiralee. Bien sûr Natsuki la connaissait comme sa poche, mais c’était normal, après tout elles sont sœurs. Il en allait de même pour Hikari, avant qu’elle ne parte.

Étonnement, bien qu’elle soit une personne ouverte aux autres et sociable, elle se rendait compte qu’elle n’avait pas tant d’amis que cela. Elle pensa à Yuki, Nina et Keiko. Elle savait que les filles seraient présentes pour elle en cas de besoin, mais Yuki le ferait, car elle était la femme de sa meilleure amie, Nina la petite-amie de sa sœur et Keiko… bah c’était Keiko et elle, elle lui ressemblait, elle était aussi dévouée pour les autres, si ce n’est plus. Aiko aimait passer du temps avec les filles, mais elle savait aussi que Kiralee l’invitait pour la faire sortir, ou avoir un soutien lors de soirée qui était moins son truc. Elle se sentait donc souvent comme la 7ème roue du camion. Elle était tout de même contente de partager leur bulle de temps en temps. Cela lui faisait du bien.

« En réalité, je n’ai pas tant d’amie que cela. J’ai juste Natsuki et Kiralee. Cela me convient parfaitement. Même si j’aime aider mes camarades, je ne suis pas vraiment à l’aise au milieu d’un groupe. »

Un nouveau sourire étira les lèvres de l’athlète. Elle ne trouvait pas Sara barbante, mais elle ne la connaissait pas vraiment non plus. Cependant, elle avait de la faciliter à discuter avec elle et leurs conversations étaient assez plaisante.  Elle pensait sincèrement que la cavalière pouvait elle aussi s’entourer facilement.

« Si c’est trop d’effort pour toi, tu n’es pas obligé de te forcer, mais parfois juste prendre le temps de saluer les autres, ça peut nous permettre de faire de belle rencontre. Tu as ton univers Sara et tu as raison d’en être fière. Ta passion est loin d’être inintéressante, regarde, je n’y connais rien, mais je trouve captivant le fait que ça te tienne tant à cœur. »

Puis de vraies amies seraient capables de soutenir la lycéenne dans son parcours. Elle-même avait le soutien de Natsu et Kira qui était dans des domaines complètement différents. Pour Aiko, c’était ça la véritable amitié (et sororité) pouvoir s’encourager et se soutenir en toute circonstance.

« Mais non voyons, tu ne vas pas t’infliger de boire ça si tu n’aimes pas ! »

Sans prévenir, Aiko récupéra habilement le gobelet que tenait la lycéenne et absorba son contenu devenu tiède d’une traite. Le gout lui fit avoir une grimace surement épique, mais elle se ressaisit et jeta le gobelet à présent vide à la poubelle. Elle prit ensuite la main de la cavalière et lui donna son propre gobelet encore plein du café à la noisette. Elle lui adressa un clin d’œil avant de commencer à s’éloigner.

« Ça m’a fait plaisir de te rencontrer et je suis contente de pouvoir t’aider dans tes révisions. Il faut que je file ! Bonne fin de journée Sara, à la prochaine ! »

La professeur improvisée adressa un dernier sourire rayonnant à son étudiante en lui faisant signe de la main avant de partir en trottinant, récupérer ses affaires et aller rejoindre le vestiaire pour se préparer.
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