Prénom : Lilly (diminutif), Elisabetta (vrai nom, mais ne l'aime pas).
Nom : Leonova
Origines : Née à St Pétersbourg, Russie
Âge : 26 ans
Etudes : -
Club : -
Métier : Professeure de Hip-Hop.
Aime : La danse, le parkour, la fête, vivre à cent à l'heure
Aime pas : L'hypocrisie, la famille, la fainéantise, les gens qui se plaignent
Qualités : Dynamique, amicale, franche
Défauts : Rebelle, bordélique, trop directe
Il était une fois...
Histoire : Ma mère était danseuse étoiles, première ballerine. J'étais sa fille unique donc ma voie était toute tracée. Je prendrais sa relève à ma majorité. Mon père était un oligarque russe. Je crois qu'il n'y a jamais eu d'amour dans leur couple, elle était belle et célèbre, il était riche et puissant, mariage de complaisance bénéfique pour les deux parties. Mon père ne s'est jamais vraiment soucié de moi, à se demander s'il est mon véritable père d'ailleurs, et il a délégué mon éducation à ma mère.
Mon enfance s'est déroulée dans un cadre très strict où l'exigence ne souffrait aucune écart, le travail était la règle, l'amusement une perte de temps. Je crois que mes premières chaussures furent des chaussons de danse, j'étais programmé par ma génitrice pour réaliser son rêve, et personne ne m'a jamais vraiment demandé mon avis.
Est-ce que j'en ai souffert ? Sûrement. Est-ce que j'étais malheureuse ? Non, pas vraiment, j'aimais la danse et je regardais évoluer ma mère avec des étoiles plein les yeux. Pourtant j'aurai souhaité parfois m'amuser avec les autres enfants, découvrir de nouvelles choses, m'échapper pour prendre un grand bol d'air, pour respirer un peu.
On m'a toujours refusé le moindre petit échappatoire, alors la pression a été trop forte, et j'ai explosé le jour de l'audition cruciale pour entrer au théâtre Bolchoï.
La suite ressemble à un cauchemar, j'avais échoué, ma mère me regardait avec une forme de dégoût dans le regard, j'avais l'impression de ne plus vraiment être sa fille. Je suis partie un mois après, à 18 ans, incapable de supporter ce reproche que je pouvais lire dans les yeux de celle qui m'avait donné, sans me retourner, et on m'a fait comprendre que je devrais me débrouiller seule si je partais en claquant la porte. J'ai enchaîné les petits boulot, bouclant difficilement les fins de mois, me rendant compte que j'avais été gardé dans un cocon jusque là, un cocon étouffant et pesant, mais un cocon protecteur tout de même.
J'ai réalisé rapidement que la danse faisait partie intégrante de ma vie et de mon ADN. Il fallait juste que je trouve ma voie, que je rebondisse après avoir digéré mon échec. J'ai trouvé ce que je cherchais un peu par hasard, en traversant le parc et en croisant un groupe de jeunes qui pratiquaient une forme de danse que ma mère aurait sûrement qualifié de barbare. Une danse rythmée, entraînante, très physique dont le seul but semblait être de casser les codes du conventionnel. J'ai essayé, j'ai adhéré et je me suis enfin épanouie dans toute les formes de street-dance.
J'ai eu l'impression que toute la frustration que j'avais accumulé pouvait enfin se libérer, que toute cette énergie que j'avais en moi trouvait une activité permettent de m'exprimer librement. J'adorais l'aspect compétitif de cette danse, les battle entre groupes, la camaraderie, l'impression d'évoluer sans contraintes. Et j'étais douée, vraiment douée, aidée en cela par mes années d'entraînement éprouvant en danse classique qui m'avait permis d'acquérir une formidable résilience et la capacité à supporter de longues séances de travail. J'ai aussi découvert le parkour à cette période, cette activité qui consiste à utiliser l'environnement urbain comme moyen d'expression corporelle et de déplacement. Je me sentais enfin libre.
J'ai essayé de vivre de ma passion en Russie, mais à chaque fois il y avait quelque chose qui n'allait pas et j'avais le sentiment que mes parents étaient derrière tout çà, qu'ils ne voulaient pas que je réussisse et que je revienne pour suivre la voie qu'ils avaient tracé pour moi. L'exemple le plus flagrant ? J'avais réussi à trouver un petit boulot d'assistante-professeure dans une école de street-dance assez réputée grâce à une connaissance. La première année c'est super bien passée, et en début de seconde année la professeure titulaire s'est gravement blessée. Je me suis retrouvée temporairement catapultée professeure, et il faut croire que je me suis bien débrouillée car ils ont décidé de titulariser mon poste. J'étais super heureuse, j'avais l'impression d'avoir enfin trouvé ma voie, d'être utile, avoir un boulot stable et transmettre quelque chose aux autres. Sauf que la direction de l'école n'a pas renouvelé mon contrat pour une troisième année, et j'ai appris quelques jours plus tard qu'ils avaient reçu des pressions d'une personne haut-placée. Mon père. J'étais dévastée, j'ai déprimé en arrivant à la conclusion que je devais partir, quitter la Russie, quitter mon pays... Pourquoi le Japon ? Par pur hasard, en pointant du doigt ce pays sur une carte.
A 24 ans, j'ai quitté mon pays de naissance pour me lancer dans une nouvelle aventure. Cela a été dur, très dur et j'ai vraiment galéré avec la langue. De nouveau j'ai enchaîné des petits boulots, traînant dans les rues pour assouvir ma passion. Je me suis fait quelques amis de passage, mais ma situation restait assez précaire et je mangeais rarement à ma faim.
Alors quand j'ai vu qu'une académie d'art cherchait une professeure de Hip-Hop, j'ai tenté ma chance. Je me suis renseignée avant, me rendant compte qu'une compatriote, que certains qualifiaient d'un peu excentrique, par jalousie peut-être, avait créé cette académie à partir de rien pour donner leurs chances à des jeunes filles sans les enfermer dans un carcan rigide. Je me suis dit que c'est exactement dans ce genre d'endroit que j'aurai aimé apprendre la danse, alors je me suis donnée à fond pour y arriver, pour pouvoir entrer dans cette académie.
Et enfin tourner la page de mon précédent échec...
REBELLE MODELE
Caractère : Une pile électrique, à croire que je suis montée sur ressort. La plupart des gens disent que je suis difficile à suivre, pour être franche j’ai moi-même parfois du mal à me suivre moi-même. On me qualifie assez facilement de bordélique, d’exubérante, d’excessive voire d’envahissante dans une société japonaise policée où on vit dans la retenue.
Mais si vous survivez à la tornade, alors vous découvrirez une personne attachante, fidèle, enthousiaste et passionnée. Franche aussi, pas le genre à jouer les hypocrites ou trouver des formules alambiquées pour éviter de vous blesser. Alors mieux vaut ne pas être trop susceptible, ou savoir faire la part des choses quand je vous balance une vérité difficile à entendre dans les dents sans prendre de pincettes.
On pourrait croire que je suis cool. Il faut dire que quand je me pointe à l’académie en baggy taille basse, sweet et sneaker au pied, je fais un peu tâche au milieu des étudiantes en uniforme tiré à quatre épingles. Mais je ne suis pas professeure de bonne manière, j’enseigne le hip-hop, et ce n’est pas uniquement une danse, mais aussi un mode de vie. Cependant quand je franchis les portes, je range le casque habituellement visé sur mes oreilles, jette mon chewing-gum et porte fièrement le blason de l’académie cousue sur mes fringues, par respect pour l’institution et ce qu’elle représente. Donc ouais, je suis cool, mais en dehors de l’académie. D’ailleurs certaines élèves en ont fait les frais en croyant que le cours de Hip-Hop c’était la récréation. Autant vous dire que les murs ont tremblé, d’où le surnom de « dragon » dont certaines m’ont affublé. Mais on ne rigole pas avec la danse, on ne transige pas avec l’exigence nécessaire pour être parmi les meilleures. Pendant mes cours on se donne à fond, l’échec est permis, mais on ne baisse pas les bras, on se relève et on recommence jusqu’à ce que çà passe. Je peux vous dire que quand elles sortent de mon cours, les filles sont lessivées. En dehors par contre, on a le droit de s’éclater, de se faire plaisir, de se lancer dans une battle pour le fun ou d’aller se déhancher en boîte de nuit.
Personnellement je crois que la clé de la réussite est là. Quand on arrive à trouver le bon équilibre entre la nécessité d’être au top et le besoin de décompresser. Au risque de craquer comme j’ai pu le faire par le passé. Une cicatrice qui n'est pas encore refermée, mais si j'ai du mal à l'admettre.
Miroir mon beau miroir
Physique : Taille moyenne, silhouette longiligne, musculature déliée souple, démarche féline et rapide, Lilly est une jeune femme dynamique qui croque la vie à pleines dents. Sa formation de danseuse étoile associée à son entraînement plus physique en street dance et en parkour en font une véritable athlète, souple et puissante à la fois. Visage ovale, plutôt jolie, cheveux noirs de jais qu’elle teint partiellement en blond platine pour le style, ce qui attire le regard ce sont ses deux yeux d’un bleu profond virant sur le violet.
Elle est habillée en règle générale dans un style urbain chic avec des vêtements amples, type baggy, et sweet à capuche ou crop-top quand la température monte, qui ne mettent pas vraiment en valeur des formes féminines plutôt généreuses. Elle n’en reste pas moins une femme coquette qui sait se faire belle grâce à des tenues sophistiquées quand elle veut plaire.
Elle porte un tatouage de libellule sur l'omoplate gauche et d’autres tatouages tribaux plus petits, sur les poignets et les chevilles. Quelques piercings sur les oreilles et un clou sur le nombril, elle en aurait sûrement plus si elle ne risquait pas de les arracher quand elle danse ou saute d'immeubles en immeubles.
Qui es-tu vraiment ?
Age : 34
Avatar : Akali - League of Legends
Localisation : France
Pourquoi ce forum ? : Suivi une pub sur un autre fofo.
As-tu déjà fait du RP ? : Oui
Voudrais-tu avoir une marraine sur le forum ? : Oui pour en découvrir tous les secrets.
Code de validation :
OK BY LENA P.Indice de présence : 6
Si tu nous montrais ce que tu sais faire ? :
- Spoiler:
Hé la russe !
Putain, elle commence à me courir sérieux celle-là, la russe elle a un prénom.
Fais attention, tu es pas synchro avec Kimi.
Respire, Lilly, t'as besoin de ce fric, alors déconnes pas. Oui, je sais la gamine japonaise est là parce que son papa poule a fait jouer ses relations et elle a le sens du rythme d'un babouin asthmatique. Mais tu vas quand même finir ce putain de clip pour cette marque de céréales sans rien dire parce que tu n'as plus un rond sur ton compte en banque.
Allez concentre-toi, pense à la danse, juste la danse, bordel, mais qu'est ce qu'elle fout cette conne...
Hé la r....
Trop c'est trop, à un moment il faut pas trop me chercher.
La russe elle t'emmerde, si vous voulez que ce clip débouche, il faut me trouver quelqu'un qui est capable d'enchaîner des 2 steps dans se vautrer lamentablement !
Bon, la gamine à pleuré, la coordinatrice a gueulé, et je me suis fait viré. Vous me direz, mon honneur et celui de la danse était sauf, mais par contre c'est pas ce soir que je mangerai à ma faim.