Momoko Atsuyashi - terminé

Histoire : On ne peut pas dire qu'elle a vécut une vie extraordinaire jusqu'ici. Elle est née au Japon a grandi à Kyoto dans une famille tout à fait ordinaire qui ne faisait pas spécialement de vague. Rien d'anormale, son père était un salaryman qui bossait pour une grande boîte comme on pouvait en trouver des tas au Japon, le soir après sa journée il allait se détendre avec des collègues de bureau et puis il rentrait pour profiter des bons petits plats de sa femme qui avait arrêté de bosser après le mariage pour se consacrer à l'éducation de leur fille unique, Momoko. Jusqu'ici tout avait suivit un schéma qui n'était pas très différent de bon nombre de familles nippones. En apparence comme en réalité, une famille heureuse et tout à fait acceptable comme beaucoup d'autres qui vivait dans un appartement assez moyen.

Momoko avait vécut une enfance heureuse entourée de ses parents. Ne vous attendez pas à une histoire décalée, pleine de larmes, d'histoire tragique ou alors un destin fait de paillettes et d'argent, bon juste un peu mais simplement parce que Momoko avait toujours été créative. Dès l'âge de 6 ans, la fillette avait très tôt appris à se servir d'une aiguille et du fil et bien entendu des pansements pour le bout de ses doigts qu'elle meurtrissait sans réellement faire exprès avec l'aiguille. Elle aimait organiser des défiler pour ses poupées dans des tenues hautes en couleur, les chutes de tissus de sa mère était parfaite pour les petites tenues qu'elle confectionnait. On est créative ou on ne l'est pas !  S'amuser à repriser des chaussettes et des chemises ça allait bien 5 minutes, mais après il fallait s'amuser un peu dans la vie! Et disons le clairement, franchement, honnêtement, sans animosité et sans se prendre de haut, Momoko n'avait pas du tout comme ambition de suivre le même chemin que ses parents et c'était bien là le problème.
Elle ne rentrait pas dans les clous et elle n'était pas une petite fille posée qui se laisse dicter ce qu'elle doit faire. Momoko était la seule à mettre en couleur un dessin en coloriant un ciel de couleur jaune et le soleil en vert ou en y mettant des motifs de cœur ou d'étoiles sortant ainsi des sentiers battus.

Le japonais moyen se doit d'être étiqueté, planqué dans une case et enfiler un uniforme toute sa vie. Momoko ne s'imaginait pas même en aimant ses parents du plus profond de son être de passer le restant de ses jours à s'occuper d'un enfant et d'un mari et leur consacrer le restant de sa vie, ça ne la faisait pas rêver ce genre de vie monotone. Autant le dire, son originalité n'était pas très bien perçue par ses camarades, elle était bizarre, décalée, jamais sur la même longueur d'onde, un génie qui n'est pas reconnu. Si sa mère se disait fière d'elle, étrangement elle ne discutait jamais avec les autres mamans par gêne ou par honte, mais Momoko comprit rapidement que c'était en partie à cause de sa personnalité. Les autres mamans de ses camarades la critiquaient et par liaison l'éducation que sa mère lui donnait, pensant qu'elle n'était pas une mère à la hauteur et remettant en cause son investissement en tant que mère. Naturellement, pour protéger sa fille, sa mère avait décidé de se mettre à l'écart et on le sait que trop bien la solitude ça n'est jamais bon même si on fait tout pour cacher ses sentiments et afficher un grand sourire pour protéger les personnes qu'on aime. Momoko était trop marginale pour pouvoir se faire accepter par des personnes qui suivaient tout comme des moutons, elle était perçue comme une enfant difficile par ses professeures parce qu'elle interprétait les consignes à sa manières et faisait tout avec sa propre vision.

Il ne faut pas croire qu'elle était solitaire, depuis le jardin d'enfant elle s'était attachée à Saeki qui s'habillait, se comportait et se battait comme un garçon, mais qui était devenue malgré sa réticence un des modèles préférés de Momoko. Avec un garde du corps comme Saeki, Momoko n'avait plus de soucis à se faire des camarades médisantes, jalouses et stupides. Elle l'avait rencontré en maternelle alors que des petites pestes se moquait de Saeki parce qu'elle ne s'habillait pas avec une robe et Momoko avait prit sa défense et était restée avec elle depuis ce jour en devenant meilleure amie.

Une fois que le relooking de ses ours en peluche et de ses poupées ne lui donnèrent plus aucune satisfaction ni aucun défis, Momoko était passée à un modèle bien plus agréable à habiller, elle-même. Ce fut vers 10 ans qu' elle avait apprit à se servir d'une machine à coudre et avait remercier sa grand-mère de lui donner la sienne, ce qui lui avait bien facilité la tâche. En effet, sa grand-mère était une ancienne couturière qui réalisait des kimonos, elle était donc une très bonne professeure et une bonne conseillère en matière de tissus qui allait bien ensemble, de doublure et d'assemblement de couleur. Le tissus était cher, mais Momoko le dénichait soit en utilisant d'autres vêtements dans des friperies ou des vides grenier, soit en utilisant des chutes de tissus à moitié prix dans des magasins parce que ça se vendait mal ou dépassé ou encore tout simplement en économisant plusieurs mois de suite son argent de poche.

Elle commença à vraiment s'épanouir en tant qu'individu unique et à défier l'uniformité qu'on prônait un peu trop en entrant au collège. Elle commença tout d'abord par quelques changements discret comme la couleur des boutons sur le blazer, celles des chaussettes, des dessins sur ses chaussures d'intérieure, le nœud et puis de plus en plus gros jusqu'à carrément venir non pas avec la jupe de l'uniforme, mais un cycliste à sequin et une jupe en tule rose bonbon, venir coudre des motifs en broderie sur son blazer et se faisant attiser la colère de ses enseignants. Bien entendu aucun parents n'aiment que son enfant se fasse remarquer de manière négative et elle avait été punie tant par l'école qu'à la maison.

Ce fut vers l'âge de 11 ans que Momoko commença à se sentir différente des autres enfants de son âge, ses attributs féminins commencèrent à se développer surpassant à l'âge de 13 ans la poitrine d'une adulte. Elle se sentait particulièrement mal à l'aise d'être la cible amoureuse des garçons de son âge qui ne la voyait que comme une paire de sein ambulante et de ses camarades féminines qui la traitaient de séductrices et étaient jalouse de ses formes. Momoko aurait préféré se les couper, mais hélas elle allait bien devoir apprendre à vivre avec et une chance qu'elle avait la couture et son amie Saeki pour tenir le coup. Elle réussissait à camoufler sa poitrine dérangeante en se faisant des vêtements taillés pour sa morphologie et en se ruinant pour acheter des soutiens gorges. Elle avait peut-être une poitrine énorme, mais elle n'était pas décidée à abandonner son rêve et à être toute sa vie considérée comme une fille à gros seins.
Momoko savait qu'elle devait être sage et elle essayait vraiment, mais tôt ou tard le naturel revenait au galop et ses bonnes résolutions et promesse ne tenait que le temps de quelques semaines voir quelques jours. Ainsi, si ses notes étaient assez bonnes sans être excellente, son dossier concernant ses écarts de conduites était long comme un bras et dans ces conditions il y avait deux choix. Soit s'écraser et choisir de suivre le même chemin que les autres et faire plaisir à ses parents quitte à se briser soit même ou bien alors embrasser la voie de l'originalité, vivre sa vie comme on le sent et se risquer à voir des personnes vous tourner le dos pour avoir été honnête avec vous-même.

Après quatres années à se peaufiner et à essuyer les commentaires sur son physique, elle décida qu'il était temps d'intégrer un cursus qui l'aiderait à réaliser son rêve d'être styliste de mode et à 15 ans ce n'était pas peu d'y arriver. Ce qui l'avait motivé à poser sa candidature c'était premièrement la renommée de l'académie, le fait qu'il y avait une section mode et stylisme et pour finir aucun garçon pour lui faire des commentaires déplacés. Les parents de Momoko accueillirent bien sa décision, au cours de toutes ces années, ils avaient bien fini par comprendre que leur fille n'était pas faite pour suivre le même chemin qu'eux et ils s'étaient fait à l'évidence en faisant le deuil des projets qu'ils pouvaient avoir imaginé pour leur unique fille.

Saeki quant à elle fut très surprise surtout qu'elle-même avait décidé de changer d'école pour intégrer l'académie des sports juste en face de l'académie des arts pour laquelle Momoko postulait. Le hasard faisait bien les choses et Momoko était rassurée, elle n'allait pas être perdue et toute seule car les dortoirs à ces deux académies étaient commun. Quant à sa relation avec Saeki, c'était de l'amitié très forte, mais peut-être qu'un jour il pourrait y avoir une attirance plus qu'amicale, la vie était faites de surprises bonnes comme mauvaises, le tout était de saisir toutes ses chances et de ne pas les laisser filer.

Elle présenta des tenues qu'elle avait confectionnées pour elle et montra un portefolio avec des idées de stylismes devant un jury. Momoko trouva que la réponse mettait une éternité avant d'arriver et elle qui pensait avoir loupé sa chance fut surprise par son admission. Les deux amies étaient reçues et même si étudier dans cette école d'élite avait un certain coût, ses parents n'avaient qu'une seule fille et ils avaient été prévoyant en lui constituant de quoi entreprendre des études au fil des années. Elle reçu comme elle s'y attendait des conseils utiles de ses parents, les éternels conduis toi bien ! Ne te fait pas trop remarquer surtout ! Que Momoko oublia au moment même de passer les grilles du campus. Saeki était avec elle pour essayer de lui remettre les pieds sur Terre.




Caractère : Elle ne se défini par comme une rebelle à proprement parler. Momoko n'irait pas mettre le trouble dans une classe par plaisir et par envie et elle est capable de garder silence et d'écouter la leçon sans interruption. Par contre, les professeures de ses anciennes écoles la définissait comme cela parce qu'elle refusait de porter l'uniforme tel qu'il était stipulé de le faire, comprenez par là que Momoko n'aime pas ressembler aux autres et qu'en plus les uniformes ne lui vont pas à cause de sa poitrine, soit elle prend sa taille mais ne parvient pas à la fermer jusqu'au bout ou alors elle doit prendre plusieurs taille au-dessus et ça ne la mets pas en valeur du tout. Momoko personnalise ses vêtements pour qu'ils attirent le regard autre part que sur ses seins alors si avoir le sens du style est considéré comme rebelle, elle en est une ! Elle déteste l'uniformité et cherche par tout les moyens vestimentaires de ne pas ressembler aux autres.

Elle partait du principe que personne n'aimait être habillé comme un sac à patates et bien elle non plus. Pourquoi irait elle porter des vêtements qui alourdissaient sa silhouette qui n'était déjà pas facile à porter, d'une couleur affreuse et qui la gênait dans ses mouvements ? Pourquoi personne ne comprenait cette simplicité ?

Elle n'est pas timide contrairement au cliché des animes et des mangas concernant sa particularité physique et si vous lui faites une remarque déplacée préparez vous à devenir sa cible de vengeance préférée et à faire les frais de sa langue acérée. Elle n'aime pas sa poitrine, mais ce n'est pas une raison pour qu'elle accepte que n'importe qui y fasse allusion. Elle veut bien faire des efforts et être patiente, mais pas si on dépasse les bornes. De toute façon vous n'aurez pas envie de vous frotter à sa meilleure amie qui fait des arts martiaux à moins que vous souhaitiez être piétinée psychologiquement par Momoko et achevée physiquement ensuite par Saeki ?

Parfois elle a son quart d'heure de folie créatrice où elle marmonne ses idées avec une tête de psychopathe avant de courir partout pour aller chercher son matériel et commencer à travailler sur le projet qui lui est venu en tête.




Physique : Elle porte toujours des tenues colorées qu'on ne trouve pas dans les magasins, elle prend soin d'associer couleur, matière, accessoires et coupe du vêtement pour avoir un style qui retient le regard. Oui! Et je vais parler de sa grosse poitrine puisqu'évidemment c'est toujours la première chose qu'on remarque chez elle et oui ! Elle fait un bonnet D à 15 ans ! Momoko ne sait pas pourquoi c'est tombé sur elle surtout que les femmes dans sa famille on toute une poitrine très menue. C'est arrivé et Momoko a décidé de faire avec malgré tout.

Momoko fait 1m52 pour 57 kilos, mais son tour de taille et ses fesses ne sont pas spécialement grosse c'est le restant qui prend toute la place. Elle a des yeux brun et des cheveux court coupé au carré de la même couleur. Pas de lunettes ou de problème de vue et pas de cicatrice ou de grain de beauté visible au premier coup d'œil. Elle n'a pas de tatouage non plus.




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