ROSE EVANS - VALIDÉE

 

 

  Histoire :  Notre histoire commence par la naissance de Rose Evans dans une petite ville d’Angleterre. Ces parents, Damien et Jodie Evans, était des gens moyens et classique, ni riche ni pauvre, travaillant tous les deux dans la musique, mais en étant des inconnues ne faisant que des petits boulots sans aucune véritable chance de progresser. Dans la vie, ces derniers n’avaient aucune attente particulière, ils se contentaient de vivre et de profiter de ce à quoi ils avaient accès. L’arrivée de Rose dans leur vie changea leur train train quotidien. Ils en étaient heureux, et c’est dans la joie et dans l’amour que la petite fille passa ses premières années sur terre. Deux ans après sa naissance, elle fut rejointe par une petite sœur, Jade.

Dès son plus jeune âge, Rose reçu une éducation musicale, il fallait dire que ses parents voulaient transmettre leur passion de la musique à cette dernière, et cela fut réussi. Ce fut dans le piano qu’elle se démarqua le plus, et qu’elle prit le plus de plaisir. Très rapidement, on lui décela un talent, certain allant même jusqu’à la qualifier de génie. L’attitude de ses parents commencèrent à changer à partir de ce moment, leur fille avait ce talent qu’ils n’avaient pas, elle, elle pourrait devenir connu, elle, elle pourrait les rendre riches. L’espoir de gloire et d’argent faisant ressortir le plus mauvais d’eux. Damien en particulier fut celui qui changea le plus, pouvant hausser le ton et devenir assez effrayant quand Jodie essayait de le tempérer un peu, voulant que sa fille se repose de temps à autre. Finalement, Jodie prit l’habitude de s’écraser et de laisser son marie faire, lui emboitant le pas et lui disant toujours oui. Bien que restant attentionné, ils mirent toutes ce qu’ils pouvaient sur l’éducation au piano de leur fille, l’envoyant dans des grand conservatoire grâce à leurs quelques relations.

Très vite, les premiers résultats tombèrent, et alors qu’elle était âgée de sept ans, elle commença à gagner ses premiers prix. Ces derniers étaient encore mineurs, mais tout le monde était très optimiste vis-à-vis de ces capacités. Alors qu’elle arrivait sur ses dix ans, son nom commençait à se faire connaitre du milieu, du moins en Angleterre, et certain magasine spécialiser parlait d’elle de temps en temps. Son niveau au piano ne cessait d’augmentait, mais cela nuisait un peu à ses études. Ces résultats scolaires étaient… Moyen pour ainsi dire, elle avait la moyenne, mais elle ne se démarquait pas plus que cela, or, ces parents avaient fini par attendre d’elle que l’excellence, c’est pour cela qu’ils engagèrent un professeur particulier.

Ce n’était était un jeune homme de dix-huit ans ayant d’excellant résultat scolaire. Très rapidement, il permit à Rose d’augmenter sa moyenne, et cela combiner à sa beauté, certes classique, mais suffisante, il ne fallut pas plus à la jeune fille pour commencer à éprouver le béguin pour ce dernier. Elle lui était vraiment reconnaissante, après tout, grâce à son aide, ses parents étaient un peu moins sur son dos, et cela lui permettait de respirer, de plus apprendre avec lui était vraiment agréable et amusant.

Malheureusement, le fait qu’il soit, très clairement, un bon professeur, ne faisait pas de lui une bonne personne. Il ne fut pas compliqué pour lui de remarquer l’attirance de la jeune fille pour lui, ‘Encore une’, se disa-t-il. Faire en sorte d’accentuer les sentiments de Rose pour lui ne fut pas compliqué, il passait après tout deux soirées avec elle par semaine, et ce n’était qu’une petite fille. Dans ans plus tard, Rose était tellement attaché à ce dernier qu’elle écoutait tout ce qu’il disait et aurait accepter de lui n’importe quoi. Finalement, ce qui devait arriver arriva. Usant de l’attachement de Rose envers lui et de ses capacités charismatiques, il réussit à amener Rose vert le lit et à coucher avec elle, et ceux malgré le fait que cette dernière n’avait que douze ans. La première fois de la jeune fille ne fut pas des plus agréable, mais elle supporta tout cela pour faire plaisir à son professeur particulier. Elle fini par s’y habituée assez rapidement, ou est-ce simplement qu’elle tolérait mieux la douleur ? C’était compliqué à dire, mais en même temps, c’était devenu leur petit rituel, au moins une fois par semaine, et parfois à la fin de chaque séance. Jamais ses parents n’auraient pu se douter de ce qu’il se passait dans cette chambre. Ces derniers faisaient totalement confiance au jeune homme, et ils s’occupaient en général de Lise en bas, ne les dérangeant jamais.

Assez rapidement, ou peut-être était-ce au contraire trop lentement, les agissements du jeune homme finirent par éclater au grand jour. En effets, quelques mois après le début de cette ‘relation’, les parents d’une autre jeune fille chez qui il enseignait les prirent en flagrant délit. La police fut bien entendu immédiatement appelée et l’homme arrêter et emprisonné. Peu de temps après, l’information arriva aux oreilles des parents de Rose. Son père pénétra furieux dans la chambre de cette dernière et lui cria dessus pour savoir s’il c’était passer quelque chose, inquiet que cela entache la réputation de sa fille et donc sa carrière. Effrayée par cet élan de colère à laquelle Rose n’avait pas l’habitude, elle nia tout en bloc, de toute façon, qu’aurait-il bien pu arriver de grave ? De plus, Rose ne croyait pas la version de ses parents comme quoi l’homme aurait fait ça avec d’autre personne, après tout, il aimait Rose non ? Il allait forcément revenir tôt ou tard.

Ce fut le début de la décente aux enfers pour la blonde. Bien que ses parents étaient redevenus normal avec elle, elle remarqua quelques semaines après cela que quelque chose n’allait pas avec elle, notamment quand elle se mit à vomir fréquemment le matin ou à la vue de certaine chose. Elle pensa bien à en parler à ses parents, mais certain souvenir de série qu’elle avait vu l’en empêcha. Si ce qu’elle craignait était exact, elle ne devait au contraire surtout pas leur en parler, sinon, ils risquaient de se remettent en colère. Effectuant des recherches de son côté et finissant par faire un test, elle réussit à confirmer ses craintes, elle était tombée enceinte. Elle n’arrivait cependant pas à comprendre pourquoi, après tout, elle n’avait jamais eu ses règles. Était-ce possible qu’elle soit tombée enceinte au moment de ses premières ? c’était la seule explication.

Commença un jeu de cache-cache avec ses parents, elle faisait tout ce qui lui étaient possible de faire pour cacher sa grossesse à ses parents. Heureusement pour elle, lors des premières semaines de sa grossesse, son ventre ne grossis pas trop, et elle essayer de se forcer à manger plus pour cacher ça sous une prise de poids. Bien entendu, au bout de quelques mois, ses parents finirent par remarquer le pot au rose, mais il était déjà trop tard, de peu, mais légalement trop tard pour qu’ils puissent faire avorter leur fille. Rose fut alors placer sous un suivi médical rapproché à cause de son jeune âge.

Le comportement de ses parents changea radicalement suite à ça. En effet, à cause de sa grossesse, elle allait devoir mettre sa carrière musicale en pause pendant un moment, ce qui risquait de gâcher tous leurs efforts. La petite fille chérie était devenue la ‘pute’ ou tout autre adjectif dégradant de la sorte. Ils avaient même réussi à monter sa petite sœur contre elle, alors qu’elles s’entendaient bien à la base. On la força également à regarder la vérité en face sur son ancien professeur particulier, lui montrant nombre de journal qui avait parlé de l’affaire.

Se sentant seule et isolée, Rose se referma sur elle-même. La seule chose qui la poussait encore à s’accrocher, à rester en bonne santé, c’était la petite vie qui grandissait en elle. Elle ne sortait plus beaucoup de sa chambre, n’allait plus beaucoup à l’école, surtout qu’elle finit par subir là-bas aussi des moqueries quand la nouvelle finie par s’apprendre. Elle ne pouvait plus compter que sur elle-même. Elle ne voyait plus sa famille que quand elle sortait pour manger avec eux, ce qui se faisait de plus en plus rare. Quand ce n’était pas le cas, elle prenait simplement le plat qu’on lui avait mis à frigo qu’elle mangeait dans sa chambre. Elle ne compta plus le nombre de fois qu’elle avait pleuré à ce moment.

Lors de ces premières visites médicales on lui donna une nouvelle qui la partagea entre joie et effroi. Dans son ventre ne grandissait pas une vie, mais bien deux, des jumelles. Si une petite partie d’elle était contente, la plus grande était terrifié. Elle ne savait déjà pas si elle allait être capable de s’occuper d’un bébé alors qu’elle avait treize ans, surtout que ces parents avaient était clair, ils ne s’occuperaient absolument pas de ce dernier, le détestant avant même sa naissance, alors deux… De plus, on lui fit comprendre que sa vie était en grand danger à cause de cela. Subir un accouchement à un âge si jeune comportait déjà une marge de risque assez important, mais des jumeaux… Les médecins ne pouvaient pas garantir que cela allait bien se passer, que ce soit pour la mère ou les enfants.

Malgré tout, Rose ravala sa peur, c’était tout ce qu’elle pouvait faire. Elle demanda quand même à prioriser la vie de ses enfants, espérant que ses parents accepteraient quand même s’en prendre soin si le pire devait arriver, et ceux malgré la maigre confiance qui lui restait envers ses derniers.

Le nombre d’examen qu’elle subit était assez impressionnant, les medecons voulaient la surveillait au plus près et lui firent une série de test, que ce soit sanguin ou autre, afin de vérifier sa capacité à donner vie aux deux bébés. Voir ses enfants prendre forme et se développer grâce aux échographies laissait à Rose un sentiment indescriptible de joie et de soulagement. La police également virent l’interroger vis-à-vis de ce qu’il c’était passer avec le professeur. Rose ne leur cacha rien, elle avait fini par accepter qu’elle c’était faite avoir et manipulée, et pourtant, elle n’en voulait pas à son ancien professeur, elle se sentait juste… toujours plus seule. Elle apprit également qu’elle était visiblement la seule des victimes à être tombé enceinte. Sa grossesse allait sans doute jouer dans le jugement de l’homme.

Alors qu’elle arrivait à ses sept mois de grossesse, elle fini par être admise à l’hôpital pour de sécurité, les médecins voulaient avoir un œil sur elle et sur sa santé en permanence pour éviter a plus possible les problèmes.

Le jour de l’accouchement fini par arriver. Impossible à dire si c’était dû au stress que Rose ressentait, au manque de compétence des médecins ou tout simplement à la faute à pas de chance, mais ce dernier ne se passa pas bien. Dès le début, des complications survinrent. Rose avait beau faire tout ce qu’on lui demandait de faire, ce n’était jamais bon, jamais suffisant. Elle avait pourtant suivi de nombreuse préparation, mais elle se sentait perdu comme jamais elle ne l’avait été, et à part le personnel médical, personne n’était là pour la soutenir. Finalement, après des heures et des heures de travail et une césarienne, l’accouchement fut enfin terminé, mais pas la fin de la décente aux enfers. Bien qu’à moitié dans les vapes, Rose comprit rapidement qu’il y avait un problème, que ce soit par le visage du personnel médical qu’elle voyait au travers du voile qu’elle avait devant les yeux, ou par le fait qu’elle n’entendait le cri que d’un bébé. Elle senti le médecin et les infirmières s’agiter autour d’elle, mais elle tomba dans l’inconscience sans pouvoir faire autre chose.

Quand elle se réveilla, le sentiment de peur était toujours bien présent en Rose. Quand elle vit le visage du docteur qui entra dans sa chambre, elle comprit qu’il y avait un gros problème. Ce dernier lui annonça que malgré tous leurs efforts, un des deux enfants n’avaient pas survécu, heureusement, n’étant pas des jumelles monozygotes, la vie de la deuxième ne semblait pas en danger. A cette annonce, Rose se senti mourir de l’intérieur, elle avait l’impression qu’on venait de lui retirer une part d’elle-même. Cette enfant, même si elle ne l’avait jamais vu, même si elle ne l’avait jamais tenu, elle l’avait fait grandir en elle, elle l’aimait déjà. Le savoir décédé lui donnait l’impression que son monde était en train de s’effondrait sur lui-même. Elle était jeune, oui, mais elle s’était forcée à murir autant que possible pour l’arrivait de ces derniers, elle avait déjà la fibre maternelle en elle.

Et le pire était à venir, en tant que mère de l’enfant, on lui demande de préparer l’enterrement de sa fille décédé. Elle du choisir un nom pour elle bien qu’elle ne la verrait jamais. Pendant cette période, elle pleura à de nombreuse reprise se sentant mal comme jamais auparavant, mais elle faisait toujours attention d’être seule quand elle se laisser aller, ayant peur qu’on lui retire son autre enfant, qu’elle avait appeler Laure, si jamais on la trouvait trop affaiblie mentalement. Ses parents refusèrent de l’aider à préparer l’enterrement, et elle dut s’y résoudre à le faire seule, tout de même soutenu par le personnel de l’hôpital. Cette cérémonie fut le pire moment de sa courte vie, et voir disparaitre sous la terre le cercueil de sa fille laissa en elle une cicatrice extrêmement vive, jamais elle ne serait capable de voir le sourire de celle qu’elle avait appelé Lise Evans.

Rose fut traumatisé par cette expérience et fit régulièrement des cauchemars à partir de ce jour. Pourtant, en façade au moins, elle se força à aller bien. Son monde se centra complètement autour de Laure, sa fille. Heureusement pour elle, elle n’avait jamais été du genre dépensière, l’argent qu’elle recevait de ses prix gagnés, celui pour son anniversaire ou pour noël, son argent de poche, elle en avait mis beaucoup de côté, ainsi et grâce aux aides qu’elle recevait de l’état, elle put subvenir au besoin de son bébé sans l’aide de sa famille. Au plus grand déplaisir de ses parents, Rose s’en sortait relativement bien, ses parents « s’occupait » de la petite quand elle devait aller à l’école, et pour le reste du temps, elle s’occupait de Laure, laissant complètement tomber le piano.

Un jour pourtant, cet « équilibre » qu’elle avait réussi à obtenir fut bouleverser par une découverte qui la mit hors d’elle. Encore aujourd’hui, Rose s’en voulait terriblement pour ça, pour avoir oser lui faire confiance, pour avoir penser que même s’il ne l’aimait pas, il ne ferait pas de mal à quelqu’un de son sang. Pourtant, cela faisait un moment qu’elle avait des doutes, elle avait vu des signes qui allaient dans ce sens, des bleues, Laure qui se mettait à pleurer en le voyant, ou essayait de ce cacher. Mais elle avait toujours voulu croire quand même en la version qu’on lui donnait. Ces parents lui disaient que les bleues étaient du a des petites chutes, que c’était normal quand on apprenait à marcher, et elle mettait la peur de Laure vis-à-vis de son grand-père sur le fait que ce dernier avait toujours un visage froid et non avenant.  Et pourtant, ce n’était pas le cas.

Un jour, alors qu’elle était envahie par le doute, elle prit la décision de sécher les derniers cours de la journée pour rentrer un peu plus tôt chez-elle. Ce qu’elle vit la transforma en démone, son père, le grand-père de sa fille, était en train de menacer cette dernière de la taper. Elle du faire un effort surhumain pour ne pas lui sauter à la gorge pour essayer de l’étrangler et ainsi mettre fin aux jours de ce dernier. Ses parents essayèrent bien de s’expliquer en disant qu’il ne faisait que « l’éduquer », mais pour Rose, il était maintenant hors de question qu’elle reste dans cette maison plus longtemps. Elle n’avait que quinze ans à l’époque, et Laure en avait deux, et pourtant, elle fit sa valise, prenant peu d’affaire pour elle et autant que possible pour sa fille et partie.

Se retrouver livrer à elle-même dans cette situation la terrifia, mais elle ne pouvait se permettre de ne rien faire, alors elle chercha toutes les solutions possibles pour s’en sortir, en commençant par aller rapidement dans un centre d’aide social. Là-bas, on la redirigea vers un foyer. Elle s’y installa un temps, mais la confiance qu’elle avait dans les gens avaient été détruite par ces parents. Au moindre doute, elle finissait par quitter le foyer avec sa fille, et on l’envoyait dans un autre. Ce petit manège dura pendant un an. Rose avait fini par abandonner ses études pour travailler et essayer de rapporter un peu plus d’argent, elle espérait être capable de subvenir à n’importe quel problème si jamais ils survenaient. Finalement, elle réussi à trouver de la stabilité dans un des foyers où elle fut envoyée. La gérante était très douce et gentille, visiblement, elle avait vécu quelque chose de similaire à Rose dans sa jeunesse, et cela les rapprocha. Pour la première fois en un an, la blonde avait de nouveau envie de faire confiance à quelqu’un. Grace à cette dernière, Rose essaya de reprendre ses études en lui confiant Laure pendant la journée, cependant, les lacunes qu’elle avait accumulé lors de sa scolarité lui rendait la tache difficile.

Dans le foyer se trouvait un vieux piano, bien que Rose le savait, elle n’y avait pourtant jamais toucher depuis son arrivé, cela lui rappelant trop de mauvais souvenir lié a ses parents. Cependant, quoi qu’elle puisse en dire, elle aimait le piano, et un jour la tentation fut trop grande. Rose laissa ses doigts parcourir les touches un peu poussiéreuses de l’instrument, puis, s’asseyant sur le tabouret, elle commença doucement à jouer un medley des musiques qu’elle connaissait. Cela attira pas mal des occupants du foyer, y compris la gérante.

Quand Rose fini de jouer, la gérante la prit à part et lui parla d’un endroit, une académie particulièrement ayant pour but de former les élites du futur dans les domaines artistiques, et conseilla à la blonde d’y aller. Rose n’était pas très sûr de ça, elle avait compris en jouant qu’elle était pas mal rouillée, et surtout cela faisait depuis sa grossesse qu’elle avait plus progresser dans ce domaine. Était-elle vraiment capable de rentrer dans cette académie avec son niveau actuelle ? Un voyage au Japon représentait un assez gros budget, et elle ne savait pas si on allait l’autoriser à rejoindre l’académie alors qu’elle avait une petite fille à s’occuper. C’était un risque assez gros à prendre mais si elle réussissait à devenir célèbre, elle pourrait donner un bien meilleur cadre de vie à sa fille. Finalement, Rose pris la décision de tenter le coup, mais elle attendit un peu pour mettre un peu plus d’argent de côté et essayer de retrouver un niveau qu’elle trouvait correct.

Finalement, alors qu’elle avait eu dix-sept ans depuis peu, elle tenta l'audition, et contre toute attente pour elle, Rose fut accepté. Elle prépara alors ses valises, et prit l’avion avec Laure pour tenter sa chance.



 

  Caractère : Rose est une battante, quand on écoute son histoire ou qu’on l’observe un peu, c’est le premier point qui ressort chez elle. Ayant dû se débrouiller plus ou moins seule avec un enfant a sa charge et ayant vécu ce qu’elle à vécu, elle a été forcée de se débarrasser de son innocence et de son enfance très tôt pour murir et devenir responsable. Cela ne signifie pas pour autant qu’elle est une forteresse blindée, non. Comme un arbre ayant grandit trop vite à des faiblesses, c’est aussi le cas pour Rose, et la volonté qui l’anime possède de nombreuse fissure, a commencé par ses traumatismes. Cette dernière fait régulièrement des cauchemars, surtout quand elle dort séparer de sa fille. Elle ressent également une peur intense pour cette dernière qu’il se passe la moindre chose anormale, même si elle essaye de le cacher autant que possible pour ne pas trop étouffer Laure sous sa protection. Quand elle est seule et que ses souvenirs l’accablent, il n’est pas rare de la voir pleurer pour évacuer son trop plein d’émotion.

Rose a également perdue confiance dans les gens, se forgeant autour de son cœur de carapace de prudence et de méfiance envers quiconque. Elle avait beau être jeune, on l’avait déjà que trop trahis, et ce par les personnes qui à l’époque comptait le plus pour elle, comme le père de Laure, ou faisant partit de sa propre famille. A cause de ça, elle avait appris à ne compter que sur elle-même, à tout faire toute seule, sans demander d’aide, enfin, sauf pour les aides de l’état. En revanche, si quelqu’un arrive à traverser sa carapace, alors Rose peut se montrer très aimante et fera grandement confiance à cette personne.

Elle éprouve un amour inconditionnel pour sa fille, et pour elle, elle est prête à tout, que ce soit à se sacrifier à la tache pour lui offrir une vie meilleure, à mourir si cela peut sauver sa vie ou encore à tuer pour la protéger. Elle peut se montrer très agressive et vindicative si jamais elle pense qu’une personne met Laure en danger. Pour elle, que ce soit aujourd’hui ou demain, Laure sera toujours ce qui compte le plus et ce qu’elle fait passer en premier.




 

  Physique : Rose est belle. Si elle n’avait pas commencé une carrière dans la musique dès son enfance, elle aurait sans doute pu s’essayer dans la mode. Rien ne dit qu’elle aurait percer et serait devenue célèbre, mais on lui aurait sans doute donner sa chance.

Agé de 17 ans, Rose est de taille moyenne, mais plus du côté haut de cette dernière. Le passage de sa grossesse n’eu pas trop d’impact sur son physique, même si elle eu un peu de mal à se remettre de cette dernière, lui laissant une taille assez fine. Il en va de même pour sa poitrine qui, sans être sous-développé, n’est pas non plus opulente, donnant à son corps une sensation d’équilibre. Mais ce qui se remarque le plus chez elle, c’est l’harmonie qu’il y a entre ses yeux et ses cheveux. Les deux sont de couleur or/ambré qui la fait ressortir du lot.

La maturité se lisant sur ses traits, les gens sont souvent à lui donner quelques années de plus qu’elle n’en a vraiment, pensant à tord qu’elle à dépasser la vingtaine.


 

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