Bienvenue petite lolita [Ft. Ishtar-Hideko]

Dans la brume une silouette vétue de noir avancer sous l'ombre d'une ombrelle, vetue de dentelle et de noir, la peau pale et les cheveux blonds, les yeux d'un bleus outremer hypnotisant...
Dans sa main se trouver un livre sombres aux textes que les yeux d'une enfant n'aurait jamais dut effleurer et dont l'auteur du nom de baudelaire avait composer en son sein un bouquet de fleurs sombres et obscene noircissant ce monde sans pitiée.
Sous ses pas raisonnant de par ces talons elle susurait des vers les yeux posé sur son livre en avancant d'une démarche gracieuse rappellant le spectre d'une mariée …
Doucement sa voie délicate égrainait donc les mots de ce poème qu'elle aimait créer par cet auteur qu'elle révérait :

-Dans une terre grasse et pleine d'escargots
Je veux creuser moi-même une fosse profonde,
Où je puisse à loisir étaler mes vieux os
Et dormir dans l'oubli comme un requin dans l'onde.

Je hais les testaments et je hais les tombeaux;
Plutôt que d'implorer une larme du monde,
Vivant, j'aimerais mieux inviter les corbeaux
A saigner tous les bouts de ma carcasse immonde.


Doucement elle continua a avancer pensant à l'uniforme plats qu'ont avait voulue lui imposer et qu'elle avait porter avant que sa salvatrice cousine n'intervienne venant la forcer à se vétire d'atout nocturnes et délicats qui la faisait ainsi paraître tel une déese des ombres pour son premier jours dans ce lieux qui verrait sa floraison s'épaouire, elle eu un faible sourire en continuant sa démarche paisible vers l'ecole qui etait encorre à quelques minutes de marche.
Appreciant le voile de brume qui aidait son entrée elle continua d'avancer murmurant la suite de son poème perdue dans sa lecture susurant chaque verbe d'un ton lugubre mais mélodieux :

-O vers! noirs compagnons sans oreille et sans yeux,
Voyez venir à vous un mort libre et joyeux;
Philosophes viveurs, fils de la pourriture...

Doucement elle arriva et leva la tete en ayant un faible sourire regardant la personne qui l'attendait alors que ces pas la guider jusqu'à cette inconnue qui semblait être une de ces ainée, elle finis tranquilement son oraison de ce poème trop lugubre pour une bouche si innocente :


-A travers ma ruine allez donc sans remords,
Et dites-moi s'il est encor quelque torture
Pour ce vieux corps sans âme et mort parmi les morts!

Levant la tete de son livre elle souris et le rangea dans le sac à main qu'elle arborer et tendis délicatement la main vers son ainée la regardant dans les yeux pleine d'une prestance regalienne que peu d'enfant de son age aurais eu alors qu'elle se présenter doucement :

-Biens le bonjours je me prénomme Ishtar, je suis Honorée de vous rencontrer Senpai, puisse notre rencontre se trouver sous les meilleurs auspices...

Sans doute son langage était il trop fleuris mais c'était dans sa nature de parler ainsi, la nature d'un enfant voulant ce montrer comme altier et adulte...

Hideko attendait patiemment et de façon statique telle une jolie statue de cire que la jeune demoiselle qu'on avait mise sous son aile arrive. Elle leva ses mains joignant ses doigts pour souffler un peu dessus et tenter de les réchauffer, ses gants étaient restés sur son bureau et l'air ambiant était si glacial que cela lui provoquait des picotements douloureux dans les extrémités de ses doigts. Elle entendit une petite voix s'élever et se rapprocher écoutant un poème sombre qui l'interpella dans un premier temps avant de voir une petite demoiselle qui le récitait et qui fini par s'arrêter devant elle pour s'adresser à elle. La première chose qu'Hideko nota ce fut ses vêtements selon elle inadapté à la vie scolaire et la seconde fut son langage, certes, elle-même utilisait ce genre de mot après-tout, elle venait d'une grande famille, mais elle était certaine que sa petite protégée devait venir d'une classe moyenne.

- Bonjour Ishtar, je me prénomme Hideko et je serais présente pour te guider dans ta vie scolaire et t'aider pour tes devoirs si tu m'en fait la demande

Hideko ne tentait pas de l'infantiliser puisqu'elle semblait vouloir se comporter et parler comme une petite adulte alors, elle allait la traiter comme telle.

- Je me dois de te souhaiter la bienvenue et bien-sûr commencer par un rappel du règlement, pour aujourd'hui et au vu du temps qu'il fait, je ne te ferais pas retourner chez toi pour un changement, mais sache que l'école primaire dans laquelle tu vas faire tes études a un uniforme stricte et qu'il a été mis en place dans le but d'effacer les statut social et donc de permettre à chacune des élèves de s'intégrer, je ne saurais donc que te conseiller de porter ton uniforme dès demain car il serait dommage que tu ais des ennuis et que cela se répercute sur moi.

Et voilà, le ton était donné et Hideko ne voulait pas que sa protégée ait des ennuis car comme elle était sa senpaï, elle devait également lui montrer les bons choix à faire et lui donner les bons conseils à suivre durant sa vie scolaire.

Le cœur froids et noble de la petite jeune fille était en ébullition dans se premier jours même si elle le cachait par son expression polie et froide, elle s’attendait à une remarque sur sa tenue, après tout elle aurais sans doute dus porter l’uniforme mais sa grande cousine en avait décider autrement…
Néanmoins une jeune femme biens élever ne dénonce pas sa famille aussi la jolie petite damoiselle s’inclina légèrement en baissant les yeux gardant le sourire polie qu’elle arborait ne perdant pas en prestance dans les gestes délicats auquel elle c’était entraîner afin de pouvoirs savoirs comment agir auprès de ceux de la haute société , doucement elle regarda finalement la jeune femme face à elle afin de lui répondre :

-Veuillez m’excuser de mon inconséquence mlle Hideko, il se trouve que j’essayais cette tenue quand j’ai fais tomber par accident un peu d’encre sur mon uniforme par conséquent j’ai dut le mettre à laver et prendre ce que j’avais sous la main afin de ne pas vous gêner par mon retards.

Elle la regarda alors doucement dans les yeux, certes elle venait de mentir mais elle ne voulait pas dénoncer quelqu’un de sa famille et elle préférait passer pour une maladroite plutôt que cela…
Elle se tain donc droite et silencieuse en la regardant attendant la suite des évènements en serrant discrètement la sangle de son sac en se mordillant la lèvre inférieur discrètement espérant ne pas avoirs commencer sur une mauvaise base avec cette jeune dame qui allait sans doute l’encadrer toute l’année.

Hideko écouta poliment la raison qui avait poussé sa jeune protégée à devoir se changer, il semblerait qu'un accident maladroit en soit la cause. La jeune lycéenne n'était pas là pour refaire l'éducation de la petite-fille, mais elle préféra non pas lui faire la morale, mais la prévenir.

- A l'avenir, il te faudra faire plus attention à ton uniforme, il faut le porter avec fierté et en prendre soin. J'expliquerais à ton institutrice pourquoi tu n'en porte pas aujourd'hui, mais demain il te faudra le revêtir sous peine de recevoir une punition. Au Japon, nous mettons un point d'honneur à porter l'uniforme scolaire et tu n'y échapperas pas.

Hideko avait accepté de la prendre sous son aile c'était pour l'aider à se familiarisé avec le fonctionnement de l'école, d'ailleurs, la petite parlait très bien le japonais pour une demi-étrangère. Hideko avait reçu une éducation qui mettait en avant la suprématie japonaise et ses parents avaient souvent un rejet assez sérieux envers les japonais issus à moitié d'étranger, pour sa part Hideko n'avait pas ce genre de jugement.

Elle était assez ouverte d'esprit pour prendre du recul et voir la valeur d'une personne en passant au-travers des origines de celle-ci, être à l'académie l'y avait aidé et lui avait permis cette ouverture qu'elle prenait comme une chance.

- Tu es prête ? As-tu des questions ?