Miyu Yuzura - validée

Histoire : On pourrait résumer sa jeune existence en deux phrases " présente au mauvais endroit et au mauvais moment " et "Fais comme tu veux". Arrivée au moment le moins opportun pour la carrière de sa mère, celle-ci avait tout simplement décidé de s'occuper plus de sa renommée plutôt que de son enfant.

Fille unique de la grande star Emiko Yuzura, reconnue dans tout le Japon et sur d'autres continents pour ses prouesses artistiques sur grand-écran, elle a toujours attiré les regards curieux sur sa personne depuis sa tendre enfance.

Héritant du nom de famille mythique de sa mère, car il avait bien plus de signification et de poids que celui de son père pourtant reconnu lui aussi. La petite-fille n'avait pas réellement de souvenir d'avoir vu ses parents mariés et après le divorce, ce fut sa mère qui en eut la garde privilégiée comme il était souvent d'usage au Japon. Miyu ne se rappelait plus de leurs disputes au sujet de son éducation, du fait que son père n'avait pas apprécié que sa fille ne porte pas son nom alors que lui aussi était connu que sa mère ne voulait pas arrêter sa carrière comme la plupart des femmes japonaises mariées et ayant un enfant.

La petite-fille avait toujours ressentit beaucoup de rancœur autour de ces histoires de fiertés. Entre son père qui accusait sa mère de ne pas l'aimer  et ne pas bien l'éduquer et sa mère qui répondait que son père n'était qu'un misogyne et un machos et qu'il était temps que les hommes reconnaissent les femmes comme leurs égaux, il n'avait pas fallu beaucoup de temps à la fillette pour comprendre que si elle ne voulait pas énerver ses parents et polluer le peu de temps qu'elle pouvait passer avec eux, il fallait éviter de parler de l'un ou de l'autre.

Elle ne manquait de rien matériellement parlant, son père la couvrait de cadeaux et sa mère lui donnait la permission de tout faire avec sa phrase fétiche « fais comme tu veux. » Elle devait être la seule de sa classe à appeler sa mère par son prénom et sa seule interdiction c'était de l'appeler maman.

Miyu recevait bien plus en jouet et en objet que ce qu'elle pouvait en demander ce qui attirait les jalousies de ses camarades. La plupart même ne voyait que le côté cool de sa mère, sa mère était jolie, elle était jeune, elle avait ce qu'elle voulait, elle devait entendre à longueur de journée des autres enfants lui dire qu'elle en avait de la chance d'avoir une mère comme elle et qu'ils auraient aimés être à sa place.

Elle avait six ans lorsqu'elle déroba un objet pour la première fois. Elle était dans l'infirmerie scolaire après s'être égratignée le genou et elle avait vu le stylo doré de l'infirmière dépasser de la poche de sa blouse. Il le lui fallait absolument, elle le voulait pour elle et elle l'avait dérobé sans se faire prendre. Elle se souvenait encore de cette sensation merveilleuse alors qu'elle contemplait le stylo qu'elle avait volé sur le chemin du retour.

Elle ne s'en était pas servie et elle avait commencé suite à cette expérience a amassé des objets appartenant à d'autres personnes et en cachant son butin dans une boite sous son lit. Cela lui procurait énormément de joie de les contempler chaque soir en ajoutant un nouvel objet à sa collection à ses trésors.

Elle n'était pas une petite fille facile sauf pour sa mère qui ne voyait jamais rien car absente ou occupées. Elle se battait et jouait au foot avec les garçons, se battait aussi avec les filles, volait et ses maîtresses ne savaient jamais comment la calmer ou la faire écouter. Miyu faisait ce que sa mère lui disait, elle faisait ce qu'elle voulait, quand elle le voulait et où elle voulait. Elle n'avait pas de limite et toutes ses bêtises étaient pour la plupart vouées à attirer l'attention de ses parents et principalement d'Emiko, sa mère.

Elle vivait surtout au rythme des tournages de sa mère qu'elle accompagnait partout, les coulisses étaient sa salle de jeu préférée, c'est là qu'elle rendait folle les assistantes et les nounous, quelquefois même, elle les faisait pleurer. Miyu ne savait pas que c'était possible de faire pleurer des adultes et elle en prenait grand-plaisir, elle se sentait supérieure et importante quand ça se passait. Elle n'était pas mal éduquée, elle savait dire bonjour, au revoir, merci et s'il vous plaît, mais ce n'était pas celle qui était sensée lui apprendre la politesse qui le lui avait appris.

Autre que harceler les rares personnes qui s'occupaient d'elle et la traitait comme l'enfant qu'elle détestait être, elle aimait le théâtre et voulait devenir actrice plus célèbre qu'Emiko. Miyu était persuadée que si elle la dépassait, peut-être qu'Emiko changerait de comportement avec elle. Il était si facile d'utiliser la bonne intonation avec la bonne expression pour jouer à l'innocente et mignonne petite-fille devant les grandes personnes qui auraient pu la gronder et ensuite se révéler être un véritable petit diable. Le théâtre c'était une question de mensonge et mentir, elle était capable de le faire sans aucune gêne et droit dans les yeux.

Les moments que Miyu affectionnait en particulier, c'était lorsqu'Emiko se servait d'elle pour lire et retenir ses textes en répétant avec elle, c'était le seul moment où elle avait l'impression de réellement compter comme sa fille et non pas comme une amie ou une sœur. Emiko aurait pu demander à quelqu'un de plus qualifié, mais elle voulait que ce soit Miyu pour une raison totalement inconnue par celle-ci. Probablement pour que tout le monde ait la surprise de la voir jouer parfaitement du premier coup. Elle retenait facilement les lignes de texte et était capable de donner le change en interprétant le personnage avec lequel Emiko devait jouer.

Miyu n'avait pas d'ami fixe, quelques copains rencontrés au gré des pérégrinations de sa mère, ils lui promettaient toujours de lui écrire, lui envoyaient une ou deux lettres et puis oubliaient tout simplement. Elle aurait pu aller dans un pensionnat, c'est ce que son père voulait, pour qu'elle soit bien encadrée, mais Emiko, pour le contredire,  refusait catégoriquement. C'était d'après-elle, plus formateur que Miyu la suive et qu'est-ce qu'elle pourrait apprendre dans un pensionnat qu'elle n'apprenait pas déjà en changeant d'école chaque année et parfois deux fois par an ? Elle était débrouillarde, savait se faire respecter et imposer ses limites, un peu trop souvent et de façon trop directe.

Elle n'a jamais eu de personnes ancrée dans sa vie, à part Emiko, sa mère qui la laissait vadrouiller comme elle le souhaitait. Quant à ses nounous et ses gouvernantes, elles finissaient toujours par démissionner à cause d'un burn-out. Pour ce qui était de ses grands-parents maternel et paternel, ils n'avaient jamais éprouvé l'envie de l'avoir auprès d'eux, car Miyu était bien trop indisciplinées pour leur problème de tension. Elle recevait des cartes aux dates importantes dans l'année et des sommes sur son compte en banque déjà bien fleuri. Miyu n'aimait pas y aller,  elle s'y ennuyait à mourir et n'aimait pas qu'on parle sur le dos d'Emiko et sur celui de son père, elle préférait passer son été à se faire des amis et à se battre avec juste avant de déménager encore.

Elle adorait les animaux, les chiens, les chats, les chevaux et elle avait même appris à monter lorsqu'elle allait voir son père une fois par an. Les visites chez son père c'était seulement quand Emiko l'y autorisait, et Miyu en profitait pour prendre des cours d'équitation durant ses vacances. La seule ombre au tableau, c'était la nouvelle femme de son père et l'affreux morveux qu'ils avaient eu ensemble. Miyu voulait son père que pour elle et elle était obligée de le partager avec un petit garçon qui avait sept années en moins qu'elle et était déjà un petit génie d'après son père.

A cause de l'indésirable présence de son petit demi-frère Hiro, elle n'allait tout simplement plus chez son père. Miyu lui disait que c'était sa mère qui ne voulait pas, mais c'était bien de sa propre initiative. Elle restait exclusivement en présence d'Emiko qui la traînait dans des endroits inappropriés pour une enfant de 10 ans : des fêtes, des banquets, parfois des avant-premières et ça c'était super cool. Emiko lui avait même enseigné à mentir aux gens trop curieux, afin de protéger leur vie privée, ce qu'elle faisait sans problème et toujours avec son visage d'ange.

Il était déjà arrivé qu'Emiko rencontre d'autres acteurs et actrices, ou des fans chanceux et qu'elle s'enferme dans la chambre d'hôtel en laissant Miyu assise dans le couloir en attendant qu'elle finisse de s'envoyer en l'air. Bien entendu, la question sur le sexe avait déjà été abordée quand elle avait six ans et avec des images bien trop crues pour son âge,  d'où sa totale aversion pour ce que les hommes avaient entre les jambes et puis Emiko lui avait toujours répété que faire l'amour avec des hommes ça l'exposait à une possible grossesse, un accouchement super douloureux et surtout un mariage. C'était donc décidé, Miyu ne ferait l'amour qu'avec des femmes lorsqu'elle serait plus âgée, elles étaient plus jolies. C'est de ce fait ainsi, qu'elle commença à ne porter exclusivement que des pantalons et des vêtements genrés au masculin, car elle n'aimait pas trop qu'on voit son corps qui se développait doucement.

Menteuse, voleuse, méchante, tricheuse, son tableau d'honneur et l'incapacité d'Emiko à l'éduquer furent mit sur le devant de la scène lorsque son père décida d'attaquer en justice sa mère pour récupérer la garde de Miyu. Ce fut une véritable guerre médiatique, l'un et l'autre se déchiraient dans les journaux de presse et si jusque-là, elle était passée relativement inaperçue, sa photo était dévoilée partout en gros titre et en première page. Elle n'avait jamais éprouvé de difficultés avec sa vie, c'était vrai qu'Emiko était une mère étrange et beaucoup trop laxiste, mais Miyu en avait l'habitude.

Aucun des deux ne voulaient lâcher l'affaire, ils voulaient obtenir sa garde pour des raisons personnelles et on ne lui demandait même pas son avis. Et puis, un jour alors qu'elle avait 11 ans, son père sur faux témoignage que sa mère entreposait de la drogue dans la chambre de sa fille, y envoya des policiers en perquisition et ils découvrirent un véritable amas de babioles en tout genre et sans valeurs, qu'elle avait collectionné durant toutes ces dernières années et qu'elle défendait férocement. Étrangement, au même moment les langues se délièrent, des anciennes gouvernantes racontèrent aux audiences les moments où Emiko était une mauvaise mère. Pour ne pas entacher plus sa réputation, celle-ci oblitéra pour un arrangement à l'amiable évitant plus de diffamations qui alimenteraient les réseaux et viendraient ébranler sa carrière. Le père de Miyu et sa mère décidèrent que le mieux pour elle c'était d'aller vivre quelque-temps avec son père et  surtout que son comportement de cleptomane révélé demandait des séances avec des psy. Miyu n'avait pas le choix et fut placée chez son père en attente d'une décision concernant la garde. Le nouveau film que sa mère devait partir tourner à l'étranger l'obligea à prendre la décision de la laisser à son père un peu plus longtemps car c'était le film qui allait lui rapporter un ou plusieurs oscar, l'apothéose de sa grande carrière, celui qui allait redorer son blason après tout ce grabuge médiatique.

Seulement, voilà, son père était beaucoup plus stricte avec elle maintenant qu'elle vivait tous les jours avec eux. Miyu avait de nombreuses règles à respecter, elle ne pouvait pas faire ce qu'elle voulait, elle était punie et surtout on l'avait mise dans une école où ses frasques attiraient rapidement les foudres de son professeur et des autres élèves de sa classe. Miyu ne le supportait pas, elle qui n'avait jamais eu de limites étaient enfermées et disputées pour tout et rien et elle explosait de colère. Elle s'amusait à faire tout le contraire de ce qu'on lui demandait de faire, elle poussait à bout toutes les personnes autour d'elle. Dès qu'un élève lui faisait une remarque un peu déplacée, elle se battait et revenait avec des contusions, des éraflures.  Souvent, elle tombait sur plus fort ou plus grand qu'elle. Ce qui motiva son père à lui faire prendre des leçons de judo, il pensait que les art-martiaux pouvaient canaliser sa colère.

Malgré ses nombreux défauts, elle épatait toujours tout le monde lorsqu'elle lisait les textes avec de l’intonation dans la voix et elle avait étincelé lors du spectacle scolaire de fin d'année, mais elle n'était pas à sa place ici et elle le faisait payer cher à son entourage.  Bagarre, vol, mensonge c'était toujours ce qui revenait sur le tapis et puis suite à un entretien, un des nombreux entretiens de son père avec la directrice et l'équipe pluridisciplinaire de son école, on donna l'idée à son père de chercher une école plus adaptée pour elle. Au début, son père ne le voulait pas malgré que sa chère nouvelle épouse le poussait à être plus stricte et puis Miyu commit l'irréparable en volant une brosse à cheveux dans un magasin et en se faisant prendre à la sortie. Pour son père, c'était inacceptable surtout qu'elle avait largement de quoi payer, il ne comprenait vraiment rien ! Personne ne pouvait comprendre a quel point c'était excitant de voler. Finalement, cet épisode le poussa à lui chercher une nouvelle école. Un lieu strict ou Miyu pouvait épanouir et cultiver son don et où ses mauvaises actions seraient sévèrement réprimées, une école militaire ? Un centre de redressement ? Une prison pour adolescentes ?

Miyu avait été surprise d'entendre que son père avait décidé d'envoyer sa candidature dans une école d'élite qui formait les artistes de demain. Il était persuadé qu'elle ferait une excellente actrice comme Emiko ou comme lui. L'idée n'était pas loin de déplaire à Miyu, si elle allait dans ce pensionnat, elle serait loin de ce sale morpion de cinq ans qui accaparait toujours son père et sa belle-mère, parce qu'il savait jouer "twinkle twinkle little star" au piano. En y réfléchissant, si elle devenait célèbre, on la laisserait faire ce qu'elle voudrait, elle n'aurait plus à choisir entre son père et Emiko.

L'idéalisation bien que naïve faisait son chemin dans sa petite tête et il n'en fallut pas plus pour la motiver à passer l'audition. Elle était douée, elle savait jouer différentes scènes avec les intonations qui correspondaient, mais il lui restait beaucoup à apprendre et à améliorer. Le soir où elle avait reçu sa lettre, Emiko l'avait appelé et elle avait ce drôle de ton dans sa voix comme-ci elle était émue, son père était très fière d'elle, car grâce à lui sa fille allait devenir plus connue que son ex-femme et que lui. Miyu, ne voyait qu'un nouveau terrain de jeux aux possibilités infinies et pas de père pour l'en empêcher et le seul conseil d'Emiko ce fut "fais ce que tu veux". Il ne fallait pas le lui dire deux fois.





Caractère : Pour la décrire, je dirais que Miyu possède un caractère puissant et affirmé. Son attitude est franche et directe, mélange de réserve, de froideur, de contrôle, mais aussi d'impulsion, d'autoritarisme et parfois d'agressivité quand on dépasse ses limites. Une dualité qui entraîne quelques contradictions au sein de sa personnalité et avec laquelle tous ses proches doivent apprendre à composer.  De nature très susceptible, elle s'emporte de temps à autre et ce d'autant plus que, malgré qu'elle soit très fière, elle doute d'elle-même et de ses capacités. Ces comportements déroutants et cette capacité de passer en un instant d'un extrême à l'autre, peuvent se retrouver dans tous les domaines de sa vie. Miyu est capable de vivre en alternance une période de méticulosité extrême et une autre de laisser-aller total. Un jour timide, on la retrouvera effrontée le lendemain.

Elle a les épaules solides, est courageuse et fortement déterminée : quand elle a décidé quelque chose, inutile d'essayer de la faire changer d'avis, vous n'y parviendrez pas ! Avec elle, tout est possible, chaque chose et son contraire. C'est aussi une grande nerveuse qui a besoin d'action, voire d'exercices physiques qui représentent un excellent exutoire. Miyu peut avoir de nombreuses sautes d'humeur et a horreur d'être commandée par qui que ce soit, cela peut la mettre dans une colère noire et dans ces moments-là, elle y va avec les poings, les pieds et les dents. Elle se montre souvent jalouse, car très entière et impliquée dans ses relations avec autrui que ce soit au sein du cercle familial qu'amical ou plus. Elle a toujours été un "garçon manqué" et s'est toujours mieux entendue avec les fortes têtes plutôt que les timides et les pleurnicheuses contre qui elle veut prendre ascendance et les commander.

Autre information sensible, elle est kleptomane, où qu'elle aille il faut qu'elle dérobe un petit souvenir et elle n'arrive pas à s'en empêcher. Cela peut-être un bouton, une clef, un style et pas forcément quelque-chose de gros et de précieux. Cela lui a souvent valu des remontrances de la part de sa gouvernante chargée de son éducation.

A la voir on pourrait penser qu'elle est une pourrie gâtée et capricieuse, mais pas du tout. Elle n'en a souvent que faire de ce que ses parents lui offrent pour lui donner l'impression qu'ils s'en occupent et elle pourrait très bien acheter tout ce qu'elle vole dans une quantité astronomique. L'académie, elle la voit à la fois comme une prison et comme un cours de récréation géante.

Miyu sait bien qu'elle est une femme et elle n'a pas réellement de problème avec ça, mais dans sa tête, elle est un peu des deux, elle se sent assez perdue par rapport à ça. Elle n'a pas de dégout de son corps, mais elle ne veut pas que sa poitrine deviennetrop grosse ou que ses formes se remarquent, quant aux règles, c'est une épreuve chaque mois.




Physique : Debout devant le miroir immense de sa salle de bain privée dans la villa de son père, elle se regardait en grimaçant et en soupirant. Deux petites cerises en guise de poitrine, des fesses quasiment plates, des hanches à peine marquées, elle est une véritable planche à pain et pourtant ça n'était pas cela qui la dérangeait c'était le fait qu'à cause de cette poitrine naissance, elle était obligée de porter cet engin de torture décliné dans toute sorte de tissus et de couleur appelé soutien-gorge ou brassière dans son cas. Loin d'être plantureuse comme l'était Emiko, elle espérait que jamais ça ne soit le cas.

La qualité de sa peau de couleur pâle et rose n'était pas mauvaise, ni trop boutonneuse, ni grasse, mais sujette aux hormones de la puberté qui la rendent parfois imparfaite. Sur l'ensemble de son corps, elle n'a que des cicatrices et quelques bleus visibles qui viraient au vert et au jaune, héritage de bagarres anciennes ou récentes. Du fait qu'elle est sportive, son corps est tonique et ses muscles également.

Miyu n'a pas encore terminé sa croissance, mais d'après les médecins et si elle tient de ses parents, elle devrait atteindre 1m65 voir un peu plus. Pour le moment et lors de cette dernière année en primaire, elle n'a gagné qu'un ou deux centimètres sur les 15 qu'elle doit prendre pour atteindre sa taille adulte. Elle ne porte pas de lunettes et n'a pas de soucis de vue qui viennent ternir ses yeux bruns.

Miyu a hérité des cheveux de couleur brun et lisses de sa mère, mais elle les a coupés au-dessus des épaules, car elle n'aime pas les avoir trop long. Si elle avait pu opter pour une coupe à la garçonne, elle l'aurait fait. Elle est assez garçon manqué et le peu de formes qu'elle pourrait avoir sont soustraites à la vue de qui que ce soit dans ses vêtements trop grands loin d'être glamour ou féminin. Miyu s'habille presque toujours en pull et jogging bien large en planquant ses cheveux dans une casquette. L'uniforme avec sa jupe si courte, il n'y a aucun moyen qu'elle porte ça.

Un signe distinctif, quelques grains de beauté éparpillés sur son dos, une tâche de naissance qui recouvre son nombril et une sur l'épaule. Miyu n'a pas de boucle d'oreille et ne compte pas en mettre, en revanche elle veut un tatouage, mais doit attendre, puisque le "fait comme tu veux" de sa mère ne rentre pas en accord avec la lois des tatouages sur des mineurs. A la place, elle se fait des décalcomanies qui imitent très bien les tatouages fakes.




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