Prénom : Nina
Nom : Leyers.
Origines : Américaine
Age : 18 ans
Etudes : Danse, 3ème cycle
Club : /
Métier : Aucun pour l'instant.
Aime : Danser, les couleurs poudrées, les fruits, avoir les bonnes faveurs de son professeur de danse, se maquiller
Aime pas : L’échec, décevoir son professeur de danse, perdre le contrôle de la situation
Qualités : Sérieuse-Perfectionniste-Douce
Défauts : Introvertie-Anxieuse-Fragile
Il était une fois...
Histoire : Nina est née à New York d'une mère ancienne danseuse étoile professionnelle et d'un père inconnu, lui aussi danseur pro. Quand elle demandait à sa mère “où est papa?” Elle esquivait la question en prétextant un voyage. En réalité, elle était tombée enceinte de lui vers vingt-huit ans après une soirée arrosée post représentation. Secrètement amoureuse de lui, elle tenta par tous les moyens de le faire changer d’avis. Mais rien n’y fit. Son enfant, une jolie petite fille, sera son seul souvenir de cet amour avorté. De plus, son harcèlement constant sur cette grossesse envers le père biologique eut raison de sa place dans la troupe. Ce dernier étant le fils du directeur de l’établissement, il préféra se séparer de la femme enceinte, simple corps de ballet. Aussitôt virée, aussitôt remplacée.
Et Nina ne sut jamais à quoi il ressemblait. Aucune photo dans l’appartement.
Dès lors, toute sa vie fut ponctuée de rose poudré, de peluches et d'une attention à la limite de l'étouffement. Elle grandit dans un petit appartement de la banlieue de la ville. Un salaire de couturière au sein d’une troupe concurrente à laquelle elle appartenait jadis, couplé à celui d’une chorégraphe au sein d’une troupe amateur suffisait à nourrir les deux bouches. Elles vivaient également d’aides sociales vu qu’aucune famille n’était là pour les soutenir financièrement. Elle vendait également des vêtements ou des objets qui ne leur servaient plus.
À trois ans, Nina prit des cours de ballet sous les conseils de sa mère. Très vite, elle montra un véritable engouement et continua de suivre avec application ses cours du mercredi après-midi. Les yeux étincelants de fierté de sa mère valaient tout l'or du monde. Elle s’entendait bien avec ses camarades de ballet, surnommés “Les petits rats de New York”. Même si elle était assez introvertie, elle se faisait rapidement alpaguer par le groupe et nouait des liens solides. Des liens qui lui valaient d’être invitée aux anniversaires ponctués de ballons gonflables, de sucreries et de jeux dans les jardins décorés pour l’occasion. Elle avait d’ailleurs gagné une mini palette de maquillage en forme de fleur lors d’une chasse au trésor quand elle avait dix ans.
Son adolescence fut marquée par la sacro-sainte crise, que sa mère étouffait non sans être toxique par moments. Vers ses treize ans, Nina voulut faire un concours de “miss ado” avec une amie dans son établissement scolaire. Un moyen pour elle de préparer autre chose en plus des nombreux galas de danse. Et d’utiliser enfin cette palette de maquillage que sa mère gardait dans son placard. Le maquillage l'intéressait bien et voulait coupler danse et concours de beauté. Mais sa mère refusa tout net. Estimant que ce genre de concours était chronophage et superficiel. Non sans affirmer que son amie avait une mauvaise influence sur elle. Nina lui avait demandé d’argumenter, mais sa mère avait préféré la faire culpabiliser en disant qu'elle n'était qu’une “sale gamine ingrate et pas consciente des sacrifices” qu’elle faisait pour qu’elle puisse danser. L’adolescente se résigna et abandonna son idée de concours.
Si elle excellait en danse, en classe c'était une autre limonade. Elle avait des notes assez convenables, mais elle n'était pas vraiment classée parmi les meilleures.
Sa mère n’en tenait pas vraiment compte. L’école passait au second plan. Il lui arrivait parfois de faire ses devoirs à sa place pour mieux la faire répéter.
Elle fut convoquée un soir par l’équipe enseignante à cause de ses notes très moyennes, surtout dans les matières scientifiques, et de son état de fatigue marqué. Nina disait simplement qu’elle dansait, sans plus. Mais la mère parlait d’elle comme s’ils avaient en face d'elle la future Anna Pavlova. Ce conflit avec l’équipe enseignante poussa sa mère à la retirer physiquement de l’enseignement. Elle finit par lui faire faire l’école à la maison vers ses quatorze ans pour lui laisser plus de temps pour s’adonner à la danse. Ainsi, elle étudiait le cursus scolaire de base chez elle, elle partait à son cours de danse l’après-midi puis perfectionnait les enseignements du jour à la maison.
Un soir, elle reposa la question tant redoutée à sa mère. “Qui est mon père?”. Elle marqua quelques secondes de réflexion et répondit “Ton père? Bah, c’était un salaud… Il m’a sautée un soir et...le préservatif a craqué sans qu’on s’en rende compte. Quand j’ai su que tu étais dans mon ventre, je lui en ai parlé et...il n’a pas voulu te reconnaître. Il m’a quittée presque directement après avoir appris que j’étais enceinte de toi. Il ne voulait pas, je le cite, s'encombrer d’un fardeau. Il a été jusqu’à dire que c’était de ma faute… comme si j’avais cherché à faire rompre le préservatif. J’ai pourtant cherché à le retenir, à le convaincre de le reconnaître. Je me suis battue pour lui, car je l’aimais... Mais il n’a rien voulu savoir. Et vu qu’il était le fils du directeur de la compagnie, on m’a renvoyé avec un chèque conséquent pour éviter le scandale. J’aurais pu faire mieux que corps de ballets! J’avais une carrière, et ce salopard a tout gâché!"
Nina crut à cette histoire et ne chercha jamais à connaître son géniteur.
Vers le milieu de son adolescence, vers 16-17 ans, la mère estima que son club de danse n’était pas suffisamment brillant pour lui garantir une adhésion dans les plus prestigieuses troupes. Elle fit de nombreuses recherches sur des écoles très réputées. Russie, France, Angleterre... Elle tomba sur une située au Japon. Le nom de la directrice révélait un grand prestige dans sa discipline. Elle avait reconnu un des posters dans la chambre de Nina et elles avaient déjà assisté à une de ses représentations lors d’une tournée aux États-Unis.
Le soir même, Nina lui confia qu’elle se faisait harceler par l’une des fortes têtes de la troupe. Une rumeur de sa prétendue homosexualité couplée à des “on dit que”... On dit qu’elle regarde ses camarades se changer dans les vestiaires… On dit qu’elle a déjà pris des photos en douce. Cette forte tête-là avait poussé le vice plus loin en mettant un de ses sous-vêtements dans le sac de Nina et après avec joué les scandalisées quand elle l’avait trouvé comme par hasard dans le sac de notre protagoniste. Nina avait explosé et les deux filles s’étaient battues dans le vestiaire. Elle avait pris quelques coups, mais avait tout de même arraché une grosse poignée de cheveux à sa harceleuse.
Sa mère lui demanda néanmoins si c’était vrai. Si sa fille était vraiment lesbienne. Nina répondit par un haussement d’épaules et affirma qu’elle voyait les hommes et les femmes de la même façon. Même si elle n'avait jamais réellement eu de relations amoureuses jusque là. Une réponse qui convena à moitié à sa mère, qui ne put s’empêcher au passage de faire “de l’humour” en lui demandant si elle se sentait perturbée par ces filles en tenues près du corps. La concernée avait bafouillé un maigre “N...Non, je reste concentrée sur mes mouvements”. Elle demanda à la retirer de la troupe, plus pour lui faire passer cette audition que pour la tirer de ce harcèlement. De plus, elle lui fit suivre des cours de japonais.
Déterminée à prouver de quoi elle était capable, elle accepta. Le Guronsan, cachet à base de vitamine C et caféine que sa mère lui donnait à faible dose, aidant à tenir le rythme effréné des cours et des répétitions à domicile. Bien sûr, elle ne tarissait pas de “je suis fière de toi ma fille” “bravo ma fille”. Mais ces paroles douces comme une plume devenaient aussi cinglantes qu’un coup de fouet quand elle allait à l’encontre de ses dires. “Après tout ce que je fais pour toi”, “Tu te rends compte que j’ai mis fin à ma carrière pour toi?”, “Tu pourrais être reconnaissante".
Nina savait très bien que sa mère agissait pour son bien. Et c’était assez sécurisant d’être chouchoutée comme ça, d’avoir de bons petits plats faits maison avec tous les nutriments nécessaires à une sportive comme elle (sa mère refusait qu’elle prépare ses plats en dehors de sa surveillance). Même si elle n'avait pas eu droit aussi souvent qu’elle le voulait à certains écarts comme une bonne assiette de frites grasses ou une de ces spécialités hautement sucrées dont seul Starbucks a le secret...
Le jour de l’audition, Nina dormit très peu. Elle en avait répété les mouvements dans son lit jusqu’à tomber de fatigue. Le stress qui l’avait serrée à la gorge et fait trembler ses membres s’était envolé dès les premières notes. Elle donna le meilleur d'elle-même. Laissant jaillir toutes les prouesses qu’elle avait accumulées depuis plus de dix ans.
Attitude, bonne. Pas de bourrée, saut de basque, cabriole.... elle réussit les figures imposées. Pour le thème libre, elle avait choisi le solo du cygne blanc dans le Lac des Cygnes. Elle avait laissé transparaître toute l’innocence et la naïveté de son personnage.
Les résultats tombèrent quelques semaines plus tard, Nina fut acceptée! La mère avait autant explosé de joie que sa fille. Quand elle en parlait à qui voulait bien l’entendre (voisins d’immeuble, commerçants, etc…) Elle parlait de cet événement à la première personne du pluriel, “nous avons réussi l’audition”.
Le jour même, elle alla à sa banque pour y contracter un prêt. L’argent mis de côté ne serait certainement pas suffisant pour couvrir les frais. Même si Nina avait droit à une bourse. “Je me saigne pour toi Nina. J’espère que tu atteindras l'excellence" lui avait-elle dit.
La jeune danseuse se promit de se trouver un petit boulot au Japon.
À la fin du mois, Nina avait son billet pour le Japon. La veille, sa mère lui offrit un pendentif argenté avec une belle étoile qui scintillait. Une façon pour elle de lui montrer combien elle était fière de sa fille chérie. Un bijou dont Nina ne se séparait jamais.
Plutôt modèle ou rebelle ?
Caractère : Plus modèle et disciplinée que Nina, difficile à trouver. La danse, c'est toute sa vie depuis qu'elle sait marcher.
Durant tout son jeune parcours, elle fut décrite comme une élève très sérieuse et appliquée. Un besoin contant de maitriser ses pas comme son environnement, jusqu'à sa nourriture. D'un naturel gentil et discret, elle a souvent été victime de brimades par les fortes têtes qui avaient ce besoin pervers de malmener une personne par pur plaisir sadique, ou par souffrance interne. Assez introvertie, elle n'a que peu d'amis. Elle est également très naïve et agit encore comme une enfant pure et craintive., totalement obsédée par son rêve de devenir une étoile montante de la danse. Cette obsession tend à la faire plonger dans la paranoïa, imaginant les autres ballerines comme des concurrentes désireuses de la voir échouer. Jusque là, elle n’a été victime qu’à une reprise d’un accès de violence. Espérons que ça ne se reproduise plus...
Miroir mon beau miroir
Physique : Nina a vraiment le physique de l’emploi. Elle est grande, environ un mètre soixante-quinze pour soixante kilos. Une silhouette fine et très élancée due à sa pratique intensive de sa passion et à de nombreuses séances de gymnastique pour s’entretenir. Son visage porte encore les traces de candeurs propre à l’enfant qu’elle fut, mais qui reste encore à cause de cette infantilisation constante dans laquelle elle a été nourrie. Sa peau est sujette à une légère acné mais qu’elle soigne à grands coups de lotions en tout genre et qu’elle couvre de fond de teint, lui donnant ainsi un air de poupée de porcelaine. Ses yeux sont couleur noisette. Les yeux de son père, il paraît. Ses cheveux châtain sont presque tout le temps attachés, en queue-de-cheval, en chignon, en petites couettes etc...
Elle porte très peu de maquillage sur les yeux. Seulement des couleurs neutres. Et quasiment aucun bijou à part un pendentif en forme d’étoile que sa mère lui a offert la veille de son départ.
Par contre, elle a la fâcheuse manie de se couper les ongles le plus court possible, aussi bien les pieds que les mains, quand elle ne se les ronge pas sous la pression de sa discipline ou par anxiété. Une autre manie aussi, elle se fait tout le temps craquer les doigts, les chevilles, son cou, bref toutes les articulations à craquer...elle les fait craquer.
Sa démarche est souple. Elle donne l’impression de sautiller ou d’avoir des coussins d’air au bout de ses pieds.
Qui es-tu vraiment ?
Age : 27 ans
Avatar : [Kanade Ariya / En scène ]
Localisation : France
Pourquoi ce forum ? : Un hommage au personnage central d'un de mes films fétiches et l'imaginer dans un univers alternatif
As-tu déjà fait du RP ? :
Voudrais-tu avoir une marraine sur le forum ? : Non merci x)
Code de validation :
OK BY LENA P.Si tu nous montrais ce que tu sais faire ? :
- Spoiler:
Dans sa chambre toute couverte de rose dragée, couleur qui n’avait pas bougé depuis qu’elle était en capacité de voir, Nina dormait à poings fermés. Sous sa couette aux motifs floraux, elle rêvait de pointes. Elle se voyait enchaîner les fouettés sous un superbe cerisier en fleurs. De jour comme de nuit, la danse classique rythmait sa vie.
Soudain, sa porte s’ouvrit en grand et elle fut tirée de son sommeil par des mains osseuses qui la tenaient par les épaules et la secouaient doucement mais avec ferveur. Le regard embrumé, elle reocnnu la chevelure folle de sa mère.
_ Ma chérie! J’ai reçu le mail de l’école au Japon! Tu as été acceptée.
_ Jure!
Les deux femmes complices depuis toujours s’enlaçèrent et explosèrent de joie. Tous ces efforts et ses heures d’apprentissage du japonais enfin récompensés! A peine fut elle levée que Nina imprima le dossier d’inscription et le remplit tout en engloutissant son petit déjeuner composé de fruits frais et d’un yaourt blanc saupoudré de spiruline. Sa mère, quant à elle, enchaînait les coups de fil aux rares membres de la famille avec lesquels elle était restée en contact. Vantant cette réussite à la première personne du pluriel.
_ Hé! C’est moi qui ai passé cette audition et qui ai enchaîné les pas! Se disait elle pendant qu’elle avalait sa spécialité laitière en jetant des regards obliques à sa mère.
Était- elle heureuse de quitter l’appartement pour vivre son rêve? Ou juste parce qu’elle serait loin de sa mère?