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Un sifflotement qui se fait entêtant. [Pv Kirsten Hamon]

 :: L'académie des arts :: Académie des arts :: Bureau de la psychologue Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
3/26/2023, 03:13
Linia L.C Lewis
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Les couloirs durant les heures de cours sont merveilleux. Silencieux, on peut facilement se sentir maîtresse des lieux devant ses alignements de salles de cours. Écouter ou ignorer les petits sons s'échappant de sous les portes, les voix des professeurs, des élèves, regarder par les fenêtres sur le côté des salles, en hauteur, sentir le regard vagabond quand la tête d'une personne se tourne vers le mouvement créer par le déplacement.

Habillée d'un blazer noir poser sur ses épaules, sans les manches, un chemisier blanc légèrement déboutonner en haut pour laisser un petit décolleté, les manches retroussées aux avants bras, son éternelle écharpe rouge autour du cou, un pantalon noir et évasée couvrant des bottines à talon noire elles aussi, elle aimait ce look à mi-chemin entre le sérieux et le décontractée, proche de la femme d'affaires forte mais cool... dans sa tête. Cela pouvait aussi lui donner un air hautain en réalité, coupler à sa manière de toujours garder le menton assez haut et de sourire en permanence.

Elle sortait de la classe de musique, à la demande des élèves de voir ce qu'elles étaient capable de faire en étant dirigés par une Chef d'Orchestre de son calibre et aussi avoir fait une démonstration de ses capacités de musicienne derrière un piano. Tout le monde voulait tester la nouvelle directrice adjointe, dans plein de domaines différents. Les professeurs cherchaient à savoir si elle était réellement apte à seconder Léna, si elle était réellement une bonne artiste avec l'âme d'artiste qui va avec. Le personnel, savoir si on pouvait compter sur elle. Léna cherchait encore à savoir si elle lui faisait réellement confiance ou si c'était une affection passée, une rivalité amicale qui avait trahi son jugement. Et les élèves, eh bien... elles cherchaient presque toute son approbation, sa sympathie, son sourire, ses félicitations, brefs être dans ses petits papiers.

Le problème, c'est qu'elle n'avait pas de petits papiers pour inscrire le nom des gens. Soit ils étaient capables de se dépasser, d'être sérieux et ordonner même en s'amusant, soit ils étaient des déceptions qu'il fallait recadrer et de parfois secouer... voire, dans le pire des cas, abandonné sur le bas-côté si aucune motivation ne fonctionnait. Il en allait de même pour les professeurs et les membres du personnel. Seule Léna avait son respect, car seule Léna pouvait se targuer d'être sa rivale. Elle connaissait Linia, et savait que même si elle pouvait sembler nonchalante et tête en l'air, la réalité était tout autre : une bosseuse qui ne recule devant aucun défi pour être la meilleure dans les différents domaines qui se trouveraient sur son chemin.

Et si diriger des étudiantes dans un orchestre "amateur" semblait être un moyen trivial de faire semblant de travailler, elle avait surtout pu repérer d'elle-même les éléments faibles de la classe, les éléments aux potentiels, mais manquant encore d'entraînement et le pire, les talentueuses qui se reposaient uniquement sur cette seule qualité et qui cherchait à se mettre en avant devant elle, s'exposer en montrant un clair manque de discipline. Mais on ne devient pas une grande musicienne uniquement avec le talent ou les heures d'entraînements, sans la discipline, on ne progresse pas.

Sifflotant soudainement un petit air, elle passa une première fois devant la porte menant au bureau de la psychologue scolaire, sans vraiment faire attention. Ce fameux double regard connu de tous se produit. Elle revint sur ses pas pour lire le nom sur la plaque. "Kirsten Hamon". Amusant comme nom. Elle posa son oreille contre la porte, cherchant à entendre un bruit. Rien. Elle décida alors de toquer et de tourner la poignée de la porte, entrant dans le bureau, faisant son grand sourire, les yeux plissés et la tête rentrée dans les épaules, faisant mine d'être désolé.

-" Pardonnez mon intrusion Miss Hamon, je suis Linia Lewis, la nouvelle Directrice Adjointe. Je faisais un petit tour des classes et des élèves de la section Artistique et je me suis dit que c'était l'occasion, vu que je n'ai pas grand-chose à faire tout de suite, que de vous rencontrer !"

Elle ferma la porte derrière elle et s'approcha du bureau, tendant une main amicale vers la psychologue, tout en la regardant attentivement. Détailler un visage, c'était quelque chose de très intéressant et qui permettait d'en apprendre beaucoup sur les gens. Elle gardait un fin sourire sur les lèvres, penchant légèrement la tête de côté.




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3/27/2023, 18:15
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C’était une journée bien calme aujourd’hui. Il était rare que mon emploi du temps soit comblé de rendez-vous, loin de là mais ça me laissait tout le temps de faire du tri dans mes dossiers et préparer mes futurs entretiens. Il m’arrivait aussi de faire des interventions en classe directement en fonction des envies des professeurs principaux. J'interviens dans les différents niveaux même ma préférence se tourne vers les études supérieures ou dernière année de lycée. Mais ce travail me permet d’évaluer dans différents contextes et c’est tout aussi bien.

J’étais en train de finir d’organiser les notes de mon entretien avec Keiko, une jeune fille brillante qui a eu un excès de colère contre son père sur la place publique. C’est certain que d’écraser le trophée sur son visage n’était pas le meilleur exemple qu’elle pouvait donner en tant que future violoniste de talent. Enfin qui n’a jamais eu envie de frapper la personne qui insultait la personne aimée. C’était là tout le travail à faire dans cette affaire, enfin on verra bien ce que ça donnera au prochain rendez-vous, si la prise de conscience fonctionne.

Je range tout ça dans une pochette et classe ça à l’endroit approprié. D’ailleurs un petit coup d'œil par la fenêtre me fit comprendre qu’il était temps de prendre une boisson chaude. Je mets donc en route la bouilloire pendant que je reste debout devant la fenêtre. Le printemps était à nos portes. Arbres et arbustes étaient en plein essor dans leur quête de prendre de nouvelles couleurs. Les cerisiers pointent bientôt avec ses fleurs roses ou blanches. Un spectacle apaisant et je ne me laisserais jamais.

Machinalement, je replace les manches de mon pull cardigan blanc sur mes avants-bras. Il faisait encore un peu froid pour déambuler en simple chemise tout aussi blanche qui se trouvait en-dessous. Puis je l’avoue, le printemps est ma saison préférée. Ni trop chaud, ni trop froid, les journées sont assez longues et on voit l’éveil de la nature au fil des jours. Puis si il y a bien une chose que j’aime au Japon, c’est l’Hanami. Mais en canadienne pure souche, les saisons étaient un peu déréglées par chez nous. Il peut faire une température négative un jour et le lendemain, on peut attendre des chaleurs étouffantes sans parler des chutes de neige intempestives et j’en passe. Non le Canada n’était pas du tout une bonne idée.

Le clic de la bouilloire se fait entendre, l’eau est prête et je pars chercher une tasse et ma boîte à thé. Une mèche de cheveux finie de nouveau devant mes yeux. J’en profite pour refaire ma couette haute et replacer mes lunettes sur mon nez. ça fait toujours des chatouilles sinon et ça m’énerve plus qu’autre chose.

Je prépare mon thé à cannelle puis retrouver mon bureau. Je sors le prochain dossier sur une élève de l’académie des sports. Problème de confiance en soi, dossier assez facile mais quelques séances à prévoir. J’ouvre la première page quand j’entends qu’on frappe à la porte. C’était discret, j’allais dire d’entrer quand une personne finit par passer la porte. D’abord intriguée, je vois que c’est la silhouette d’une adulte et si on ne m’avait pas prévenu au préalable, je n'aurais pas deviné que c’était la nouvelle directrice adjointe, Linia Lewis. Après c’était assez facile de la reconnaître avec sa chevelure bi-couleur. Ma première interrogation serait de savoir s' il avait les cheveux ainsi depuis toute petite ou des traces de sagesse bien en avance. Fort heureusement, mes quelques cheveux blancs sont bien cachés.

Avec l’assurance d’une dirigeante, elle se présente directement à mon bureau. De toute façon, par son statut, elle pouvait me déranger comme elle le souhaitait alors je finis par me lever également en répondant à son sourire qui d’ailleurs solaire.

 - Non il n’y pas de souci Madame Lewis. Mon cabinet est aussi ouvert au personnel même si je préférais éviter d’aider des collègues. Mais je ne sais jamais dire non pour aider les autres.    

Je finis par lâcher sa main avant de l’inviter à s'asseoir dans la partie petit salon.

 - Peut-être que vous avez un don mais je m’étais préparé un thé, l’eau est encore chaude si vous souhaitez quelque chose, n'hésitez pas à me le dire.  

L’agencement du cabinet était basique. Quand on entrait, on avait vu directement sur le bureau qui arborait une grande fenêtre avec vue sur la partie du parc du campus. Si on tourne la tête, une table basse en chêne clair est posée au milieu. Accompagnée ou non de fleurs. Actuellement c’était des fleurs séchées, essentiellement de l’eucalyptus. La table basse était ovale pour briser le caractère très droit d'un canapé deux places d’un vert prochain. Trois autres fauteuils du même vert étaient installés. On pouvait choisir la place qu’on voulait et je finis par choisir ma place préférée qui se trouvait dos à l’entrée. La bouilloire à disposition avec une autre tasse ainsi qu’une boîte à thé que j’avais apporté avant de m'asseoir.

 - En tout cas, ravie de vous rencontrer dans ce beau campus. Ça ne fait pas très longtemps que je suis ici donc je ne suis pas sûre d’être la plus apte à vous faire le tour de l’académie.    

Vu qu’elle était arrivée en souriant et qui ne semblait même pas faux. J’affiche moi aussi un sourire sincère sur le visage. De toute façon, aux dires de mes collègues, ce n’était pas du tout un monstre donc autant partir sur cette lancée.

 -  Avez-vous des questions particulières à me poser. Je peux pour cette fois, me faire interroger dans mon propre cabinet. Inverser les rôles !

Ce qui peut-être tout aussi amusant ou peut-être je devrais rester plus professionnelle. C’est quand même ma boss…



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3/27/2023, 22:18
Linia L.C Lewis
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Elle suivit la psychologue scolaire jusqu'à son petit salon improvisé, après avoir regardé un peu autour d'elle, admirer la déco ou simplement assouvir la curiosité naturelle d'une adulte-enfant qui découvre un nouvel espace de jeu. Un certain pétillement pouvait se voir dans ses yeux gris, comme des nuages tempétueux striée par des éclairs, un regard qui pourtant était chaleureux et doux.

Elle qui n'était jamais allée chez un ou une psy de sa vie, elle ne savait pas trop si c'était un bureau normal, ou bien si il était atypique. Mais ce que ses yeux notèrent, c'est qu'il n'était pas très révélateur de la personnalité de Kirsten. Un choix pour éviter qu'on l'analyse ? Ou bien une coïncidence ? Ou simplement que cela en disait long sur une nature réservée... sur ce dernier point, elle doutait. Clairement quelqu'un de réservée n'aurait pas accepter son arrivée impromptue dans sa bulle, et aurait été sur la défensive.

-" De nature généreuse avec les autres ? Ou bien est-ce un devoir de médecin qui vous pousse à ne pas dire non ? Pour aider les autres je veux dire, je me doute que vous savez parler en négation ! "

Elle souriait toujours s'installant dans le fauteuil qui faisait face à la brune, tendant une main la paume ouverte vers le haut en signe qu'elle acceptait la proposition. Elle aimait le thé, que ce soit dans sa version occidentale, à l'Anglaise, ou bien dans ses saveurs asiatiques. Son accent anglais était impeccable, "So British", et elle pouvait reconnaître l'accent d'Amérique du Nord, possiblement Canada.

-" Comment dire non à une proposition si agréablement formulée ? Flatter mon ego sur un don que je ne possède pas, amusant ! "

Elle regardait le moindre mouvement de son interlocutrice, et ramena la main qui était ouverte, vers son visage. Le coude en appui sur l'accoudoir, elle posa son visage entre trois doigts, le pouce sous le menton et la tempe entre l'index et le majeur. Il serait mentir que de réfuter qu'elle la trouvait charmante. Mais elle ne s'arrêtait pas à ce genre de contemplation.

Elle aimait jouer, de différentes façons. Et le fait de flirter faisait partie des jeux qu'elle affectionnait le plus, et qui semblait clairement plaire aussi à la femme en face d'elle. Aucune sensation de séduction n'émanait d'elle, mais elle cherchait clairement à être le plus amical et agréable possible. Elle sourit et ses yeux se plissèrent légèrement, un regard assez tranchant et pourtant dénué d'agressivité.

-" Le plaisir est pour moi, c'est agréable de voir une sublime Américaine ? Canadienne ? Un accent du Commonwealth, je dirais donc Canadienne. Vous êtes arrivée avant moi quand même, et puis je ne vous ai pas proposé d'être ma guide ! Dois-je en conclure que vous voulez m'accompagner faire le tour de l'établissement ? J'en serais ravie. "

Elle se demanda un moment si elle n'en faisait pas trop, puis "haussa les épaules" mentalement, ce qui se traduit sur son visage par un léger haussement du sourcil droit, fugace, de quelques secondes. Elle se donnait toujours à fond, et n'allait pas changer pour une question aussi futile pour elle que l'étiquette, bien loin des standards de la bourgeoisie anglaise ou chinoise dont elle est pourtant issue.

Elle se redressa pour se pencher vers la Canadienne, souriant en coin, entrouvrant les lèvres comme pour soupirer, mais elle souffla simplement sur la tasse de thé avant d'inspirer, comme pour le sentir. Malgré les effluves de la boisson, son parfum de citron framboisée et d'ylang, délicat, sucrée et acidulé, pouvait atteindre les narines de Kirsten. Puis elle saisit un sachet au hasard dans la boite, prenant en plein milieu, le plaçant dans la tasse à sa disposition et versant l'eau bouillante dedans. Puis elle se replaça dans le fond de son fauteuil, en attendant que le thé s'infuse.

-" Inverser les rôles ? C'est un drôle de jeu pour une psychologue. N'êtes-vous pas du genre à ne pas vouloir que les autres vous analyses pour éviter une proximité ?... Hmm très bien ! Est-ce vrai qu'une bonne psychologue est capable de sentir quand quelqu'un ment ? "

Elle commença par une question triviale, qui ne mettrait pas sur la défensive et qui était sincère : elle était vraiment curieuse de savoir si c'était un mythe de non-initié ou bien une réalité.




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3/31/2023, 18:04
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 - Je dirais plutôt que je ne peux pas rester insensible à quelqu’un qui me demande de l’aide ou un conseil. Mon travail ne s’arrête pas tout le temps quand je sors de ce cabinet malheureusement.

Néanmoins, je tenais tout de même à clarifier un autre point au sujet de ma profession. Beaucoup de gens font l’erreur mais c’était important de le rappeler même si c’était la directrice-adjointe.

 - Puis si vous parlez du serment d'Hippocrate, il faut être médecin pour cela. Je n’ai qu’un master en psychologie et j’ai simplement un code en déontologie à respecter qui concerne essentiellement le droit à la vie privée et la confidentialité. Même les docteurs en psychologie, donc les psychiatres, ne sont pas concernés par Hippocrate mais la profession est aussi régi par ce fameux code. Mais ce n’était certainement pas l’objet de la question.  

Je finis par ponctuer cette phrase par un petit sourire. Cherchant à comprendre si je ne l’ai pas offensé mais je trouve qu’il est important de corriger les gens sur une idée reçue. C’est comme ça qu’on les élimine au fur et à mesure.

Quoi qu’il en soit, je fus surprise un sombre instant quand elle finit par parler anglais. On poursuivra donc cette discussion en anglais pour mon plus grand plaisir. Il était certain qu’elle n’était pas américaine, le raffinement des différentes sonorités de chaque voyelle était pertinent, je n’aimais pas m’avancer mais peut-être j’aurai le loisir de savoir d’où elle venait. Après nous étions dans une académie dont de nombreux élèves venaient d’un peu partout. Sur la scène internationale, parler anglais est un peu la punition pour les personnes qui n’ont pas la langue de Shakespeare en langue maternelle. Je pouvais m’estimer heureuse d’être canadienne car je ne maîtrise pas totalement le japonais mais bien assez pour faire mon travail. Ce n’est pas tous les jours que j’écrirais un courrier à l’empereur ou partager un thé ensemble.

 - Vous devriez ajouter sur votre profil linkedin que vous avez l’art d’arriver au bon moment. Il y a certainement une compétence similaire sur l’application, de toute façon, on trouve de tout là-dessus.  

Vraiment de tout mais bon c’est un peu le réseau social qu’on entretient en mettant que le meilleur de nous-même. Une autre application pleine d'hypocrisie en mon sens.
Était-elle de ce genre ? Quand on regarde sa gestuelle, ses mouvements de mains étaient gracieux. Je ne me rappelle pas qu’on m’a dit qu’elle était danseuse, je crois que c’était plus dans la musique mais si je devais retenir tous les virtuoses, étoiles ou stars qui traînent dans les environs, je n’aurai jamais fini. Mais je l’avoue, elle était agréable à regarder et cette couleur de cheveux particulière et cette écharpe, est-ce un peu sa marque ? Il a bien certaines personnes qui avaient toujours un chapeau et s’habiller en noir et blanc. Pourquoi pas elle au fond, chacun son style et c’est comme ça qu’on se souvient d’eux. La première impression était importante dans le monde des affaires mais peut-être ailleurs. Je suis bien heureuse d’avoir fait du sport et que la performance avait une place importante dans la balance par rapport au reste.

Mais elle changea de nouveau de position alors que pour ma part, je restais dans ma position que je maîtrise depuis quelques années maintenant à écouter mes patients. L’art de ne pas bouger pour mettre à l’aise l’autre et se montrer presque absent. C’était à double tranchant mais je me contentais de me servir simplement de mon visage pour montrer mon intérêt à cette discussion. Il faut dire que ce petit jeu pour savoir d’où je venais était bien amusant alors j’affiche alors un sourire un peu plus sincère.

 - Savoir que je parle anglais et dire que je viens certainement d’un des pays du Commonwealth, c’est plutôt facile comme réponse non !  

Je fis exprès de ne pas reprendre le terme sublime qu’elle a mis dans cette phrase. Son compliment était plaisant mais je préfère attendre un peu. Elle était charmante, il était certain mais c’était ma supérieure et si dans mon plus grand malheur, c’est l’amante de la directrice ou autre bienfaiteur de l’académie, je fais le moindre faux pas pour flirter avérer, je préfère me renseigner un peu avant.

En tout cas pour elle, aucune question pour sa part. Est-ce naturel pour elle de faire son petit numéro séduisant jouant sur les petites subtilités, aucune idée mais elle a le don de faire arrêter quelques fois mon palpitant. Surtout quand elle se leva pour choisir son thé, elle était si près, je pouvais sentir son parfum depuis mon fauteuil et machinalement, je la regarde souffler son thé avec ses lèvres délicates. Je préfère arrêter mes pensées à ce stade, je pense qu’elle le fait exprès mais je reprends contenance et continue notre discussion.

 - Mais je l’avoue, je suis Canadienne. Région de Vancouver pour être précise. Je n’ai rien contre mes amis les québécois mais nous parlons clairement une autre langue. Je ne comprends toujours pas comment un français et québécois se comprennent mais on ne va pas s’attarder dessus.  

Moi qui ai toujours connu les québécoises puis lors de rencontres internationales, j’ai vu des joueuses belges et françaises, c’était un tout autre monde. On m’avait donc menti depuis si longtemps,  le français pouvait être joli !

 - Puis je vois qu’on doit faire attention à ce qu’on dit avec vous.  

J’attrape le carnet de notes qui était posé sur une petite table.

 - Je note donc “ Linia Lewis, directrice adjointe, don d’arriver au bon moment et d’étudier la moindre paroles de son interlocuteur “ C’est bien ça ?    

Je retourne mon carnet pour lui montrer que j’avais juste marqué Linia, tout simplement. Je finis par le reposer sur mes genoux pour attraper ma tasse de thé.

 - Il est rare que je propose quelque chose pour me défiler ensuite. J’étais honnête en disant que je n’étais pas la meilleure guide de cette académie. Je peux vous assurer que je me perds plus ce qui est déjà un exploit vu la taille de l’établissement.    

Oui, je me suis égarée de nombreuses fois au début car les gens parlent de bâtiment mais je ne connaissais pas ce nom-là et j’ai fini par prendre un plan et mémoriser tout par coeur. Mais c’était un lointain souvenir et j’apporte ma tasse à mes lèvres pour profiter de ses effluves et oublier le parfum de la femme en face de moi. J’avala quelques gorgées quand j’entendis la question de ma supérieure. La question était intéressante et je me plais à comprendre qu’elle voulait savoir si j’étais sincère ou autre. Donc pour commencer mon élocution, je dépose la tasse sur la table, croise mes mains sur mes cuisses.

 -  Si j’avais ce don, mon travail serait beaucoup moins drôle. Même si posséder le lasso de la vérité de Wonder Woman serait pratique quelquefois ! Toutefois, comme toute personne qui regarde des séries policières, ils existent plein de tics mais je l’avoue que je les perçois après quelques séances car il est assez facile de jouer un jeu au fond. Vous avez deviné que je suis certainement une femme plutôt ouverte, je ne préfère rien dire que de déclarer quelque chose de faux. Peut-être mon travail déteint sur moi et puis on apprend à compartimenter. Il y a la femme qui est psy et moi. Le patient attend que je sois humaine et mes problèmes n’arrivent pas à eux. Comme on dit, nous sommes une oreille attentive et on fait en sorte que la personne trouve la solution eux-même. J’avoue que j’aimerai des fois les secouer pour que ça rentre directement dans leur tête mais la violence ne résous rien !  

Des fois, j’ai vraiment envie de prendre un bouquin et de leur faire avaler mais je garde mon sang-froid. J’attrape mon thé pour illustrer mon prochain propos

 - Donc si je vous dis que je n’arrive pas à déceler les mensonges tout de suite, suis-je remerciée après avoir fini mon thé ?  

Je décide de ne pas mettre ma tasse devant ma bouche. Faisons durer le plaisir surtout si je suis “ virée “ à la fin de celui-ci.

 - J’aimais bien ce travail et cette académie pourtant. Devoir rentrer au pays alors que nous n’avons pas encore fêté Hanami.  

Je continue mon léger numéro larmoyant. Je ne suis pas une très bonne comédienne mais je pense que j’avais atteint le niveau des yeux de cocker.

 -  J’ai bien fait d’avoir gardé mes cartons alors. Le déménagement sera plus facile ainsi.

Je finis par boire une gorgée de mon thé et gardant le contact avec Linia. Le regard qui veut dire même pas peur, enfin si un peu mais tout de même. Je préfère diriger la conversation sur un terrain moins glissant. Je fais donc moins ma maligne et pose de nouveau la tasse vide sur la table basse.

 - Après je ne suis pas vraiment là pour comprendre s' il ment ou pas. Si la personne n’a pas compris que je veux l’aider, il se fait du mal à lui-même. Quand cette démarche est acquise, les séances se déroulent mieux. C’est pour ça que dire les règles du jeu sont primordiales. Pour des patients comme les élèves, leur plus grande crainte, c’est que je dévoile leurs petits secrets. Certaines pensent qu’elles ont de mauvaises pensées mais comme toujours, internet n’aide pas ainsi que les réseaux sociaux. C’est une plaie pour mon travail…    

Surtout quand nous vivons dans une société où il faut montrer son meilleur profil. Ici dans cette académie, la concurrence est dure et je n’ai pas encore eu des cas de harcèlement ou d’autres coups bas mais ça ne m’étonnerait guère.

 - Donc rassurez vous, si vous mentez, je ne le verrais pas tout de suite. C’est maintenant où jamais de me dire n’importe quoi enfin pas trop car si je dois mener une enquête, je préfère éviter les sujets étranges.  

Une chose est certaine, je suis quasi sûre qu’elle n’a pas marché sur la Lune !

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5/12/2023, 20:50
Linia L.C Lewis
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Linia la trouve amusante, mais essaye de ne pas trop le montrer. Elle se retient plusieurs fois de rire, bien que son sourire puisse indiquer qu'elle en avait fortement envie, et risquait de donner l'impression d'être moqueuse.

La réalité est tout autre, Kirsten l'amuse réellement, sa personnalité et ses manières qui viennent et repartent. Une Canadienne, qui va dans le cliché britannique qui les voit comme les "paysans maniérés" du Commonwealth. De plus, elle semble beaucoup aimer les phrases très imagées, ce qui n'est pas pour déplaire à la sino-Britannique adepte de la métaphore et de l'allégorie.

-" Eh bien, vous serez ma guide pour qu'on se perde toutes les deux dans les couloirs de l'établissement ! Il vaut mieux être deux souris dans un labyrinthe, qu'un chat dans un couloir sans tournant. "

Elle porte alors la tasse à ses lèvres et boit une lampée de son contenue, appréciant la saveur d'un thé plus bas de gamme que ce qu'elle a l'habitude de boire. Cela la change de ses grands bocaux de plantes aromatiques à infuser, manie qu'elle à hérité de sa mère. Et pour une fois, elle boit un thé "occidental" sans lait, habitude héritée de son père cette fois. Elle se met à penser au fait qu'elle devrait l'appeler. Lui n'est pas remarié avec une potiche arriviste, alors l'inviter dans sa nouvelle maison ne sera pas un moment désagréable.

Perdu dans ses songes, son visage est devenu sans le vouloir un peu nostalgique, son grand sourire se rétrécissant en un vague souvenir de ce qu'il était quelques secondes auparavant. Ses yeux regardent Kirsten sans la voir, mais la suivent dans le moindre de ses mouvements. Puis elle semble revenir au présent, sans secouer la tête ni aucun autre signe que son sourire s'élargit à nouveau et que ses yeux semblent à nouveau la voir.

-" Je n'aime pas mentir, en toute honnêteté, c'est même quelque chose qui m'est très désagréable. Je le fais, je taquine avec des mensonges et de l'omission, mais lorsque c'est sérieux, j'évite de mentir et si je mens, c'est par sentiment de survie. Et maintenant je pourrais très bien avoir menti sur tout ça ! Après tout, les menteurs aiment rappeler qu'ils ne mentent pas."

Elle se montre de nouveau espiègle, le bout de langue pointant entre ses lèvres de manière discrète. Ses yeux pétillants, elle cherche clairement à déstabiliser la pauvre psychologue qui n'est pas encore au bout de ses peines avec la nouvelle Adjointe de Lena. Et l'idée lui vient de tester aussi sa pudeur.

-" Vous vous retenez avec vos conquêtes ? Vous vous laissez divaguer dans leurs yeux, sur leurs formes, en écoutant vaguement ce qu'ils disent, car sinon vous ne pourriez vous empêcher d'analyser la moindre parole, la moindre réaction ? Ou bien vous ne pensez à rien d'autre qu'à leurs lèvres délicates qui seraient plus silencieuse si elles étaient en contact avec les vôtres ? Un bon moyen de faire taire cela dit. "

Elle se ventile avec sa main comme pour signaler qu'elle a chaud, ou qu'elle sait que ce qu'elle dit est d'ordre privé et fouissant dans les fantasmes de son interlocutrice. Et pour vérifier une autre théorie... elle fait l'étourdie et se renverse du thé sur le chemisier dans un "faux mouvement", se redressant un peu en soupirant.

Elle sort un mouchoir et s'éponge lentement, ouvrant son chemisier un peu plus ce qui offre une jolie vue sur son soutien-gorge et sa poitrine quelques instants. Se faisant, elle regarde du coin de l'oeil Kirsten, pour voir si son regard est attiré ou si il est fuyant... ce qui serait bon signe dans les deux cas, alors que l'indifférence... ce serait un mauvais présage pour le coup.

-" Chier... ce que je peux être étourdie parfois. Vous auriez une serviette ? Si cela ne vous dérange pas bien entendue. Je vais devoir me changer après ça... Heureusement que j'ai un blazer. "

Elle repose la tasse lentement, se penchant en avant, toujours avec son bouton défait, et redresse la tête soudainement, sans changer de position, un sourire en coin puis un grand sourire de nouveau, les yeux clos.

-" J'espère simplement que ce genre de vu ne vous dérange pas ! Beaucoup de nos élèves sont des étourdîtes après tout, ce serait dommage si la vu d'une empôtée vous soit désagréable, vu que vous dites bien aimer cet établissement... "

Elle reste dans cette position, appuyée contre la table entre elles, et penche la tête sur le côté, comme un chat ou une chouette, de nouveau un sourire en coin et le regard plissée, joueuse. Elle veut la pousser dans ses retranchements et rapidement, mais ne serait pas contre de la résistance ou de la riposte, car un "combat" est plus divertissant qu'un "match" à sens unique.



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