Rendez-vous avec une connaissance-suite [PV Keiko]

Keiko avait suivit son instinct en prenant son amie dans ses bras et son intuition lui disait que la japonaise en avait besoin. Comme de fait, elle pouvait sentir les sanglots de la guitariste faire trembler son corps et elle ne pu que poser une main sur le haut de son dos pour le lui masser avec des caresses douces afin de l'apaiser. Elle ignorait combien de temps allait passer, mais étrangement malgré la tristesse qu'elle ressentait par empathie pour Yuki, une partie infime d'elle se sentait aussi extrêmement calme et c'est peut-être ce qui réussit à faire retrouver à la japonaise la sérénité. Elle se sentait un peu mieux grâce à elle, Keiko ne se sentait pas légitime, elle avait en réalité que très peu fait pour l'aider à part l'étreindre.

- Les amies c'est fait pour cela non ?

Toutefois, voir son visage inondé de larme et ses yeux rougit qui en débordait encore lui enserra le cœur. La blonde malgré ses larmes n'était pas triste pour son histoire, mais pour celle de Yuki, la voir abandonner ainsi tout espoir pour tourner finalement la page c'était courageux et ça l'avait touchée au plus profond de son âme. Elle se sentait proche de la japonaise à qui elle venait de se confier. C'était la première fois qu'elle admettait ses sentiments pour Azami à haute voix, la toute première fois qu'elle en parlait et que cela soulageait sa conscience.

La violoniste était bien trop fière ou trop protectrice envers les gens qu'elle aimait que pour laisser ses propres sentiments prendre le dessus et risquer de les blesser. Une des raisons pour laquelle, elle n'en avait pas touché un mot à Yuna c'était que sa petite sœur ne supportait pas la professeure d'art et dès lors, elle avait eu peur que ses ressentiments envers celle-ci ne puisse rejaillir sur ce qu'elles partageaient. Elle avait cru protéger la professeure en muselant ses sentiments, en gardant tout cela au fond d'elle et ça avait fini par la ronger.

Elle aurait voulu se jeter dans les bras de la peintre pouvoir lui dire rien qu'une seule fois encore ces quelques mots qui signifiait tant et qui aurait allégé son cœur, le tout sans craindre de répercussions négatives. Le visage soulevé par les mains de Yuki et elle plongea l'acier de son regard dans les prunelles de la guitariste. La blonde écoutait les paroles de Yuki, elle avait plus d'expérience qu'elle dans le domaine romantique et intégré le fait qu'elle n'avait pas à se sentir coupable la faisait se sentir beaucoup mieux. Elle frotta son visage avec le dos de ses mains, c'était la première fois depuis longtemps qu'elle se sentait si légère, est-ce que c'était le fait d'avoir enfin formuler ce qui attendait de l'être depuis autant de temps ? Elle respira prenant beaucoup d'air, cela faisait un certain temps qu'elle n'avait pas pu remplir ainsi ses poumons ceux-ci lui donnaient toujours l'impression d'être compressé et de se retenir de prendre davantage d'air.

- J'ai envie de voir son visage et son sourire

Keiko n'avait pas pensé un seul instant au fait que Yuki aurait pu la trahir d'une manière ou d'une autre. La japonaise ne lui apparaissait pas comme une de ses personnes prête à abuser de sa confiance.

- C'est valable pour toi aussi Yuki ! En plus, je vais bientôt entrer à l'université j'aurais besoin d'aide pour me faire à ce nouveau mode de vie ! La bonne nouvelle c'est que je n'apparaîtrais plus en première page du journal de l'académie j'espère ! Quel bonheur !

- Et merci d'être la mienne Yuki-chan !

Keiko continua de la serrer dans ses bras, elle n'avait pas énormément d'amies au sens littérale du terme, quelques camarades de classe, des copines, des connaissances, mais en réalité elle était assez solitaire en dehors de son rôle de présidente du conseil des élèves. Lorsque Yuki parla du sourire d'Azami comme étant sexy, le visage de la blonde se mit à rougir. Il était vrai que son sourire était agréable, elle aimait la voir sourire, elle aimait entendre le son de sa voix, elle aimait quand son regard était plongé dans le sien, elle aimait l'entendre rire. Entendre quelqu'un d'autre parler de son sourire lui était étrange et d'une certaine façon, ça l'embêtait un peu.

- Il l'est ! Il l'est ! Je lui ai déjà dit que je la trouvais belle et elle a dit que c'était vrai et qu'elle se trouvait belle aussi !

La violoniste l'avait assuré par deux fois et elle se rappelait de leur sortie ensemble pour manger une okonomiyaki et se balader dans une autre ville. La peintre avait toujours été sûre d'elle, certaines ne l'aurait simplement trouvé que très imbue d'elle-même, mais en la connaissant, on pouvait apprendre à la connaitre et savoir qu'elle était vraiment une personne formidable bien loin de ce que les gens pouvaient penser.

Si Keiko avait une véritable hâte d'aller à l'université, elle n'en restait pas moins un peu craintive sur le sujet et entendre son amie nippone lui dire qu'elle allait veiller sur elle et faire des plans quant à leur statut de voisine de chambre, la fit rire et sourire.

- Moi aussi ! Je suis certaine qu'on va bien s'amuser ! Enfin étudier ! Enfin les deux !

La musicienne ne perdait pas de vue son but principal qui était de devenir une violoniste connue, mais l'idée de vivre une vie étudiante fait de sortie entre amies et de tout ce qui rend les études sympathiques et une période de la vie ou l'on se sent épanouie lui faisait envie. Elle avait encore tellement de chose à apprendre, à connaitre et à expérimenter, elle n'en était qu'au balbutiement de sa vie et savoir qu'elle pouvait compter sur Yuki et Azami pour éclairer son chemin et éviter qu'elle ne tombe sur de trop gros cailloux lui donnait encore plus envie d'avoir son diplôme.

Le coucher de soleil ? Ah! Oui! C'était vrai qu'à la toute base, elles étaient venue pour l'admirer et qu'elles avaient passé plus de temps à pleurer comme deux folles qu'à profiter du spectacle. Keiko profita du calme revenu pour faire quelques-photos avec son téléphone, elle enverrait cela plus tard à la peintre partie bien loin qui manquait cela.

- Tu as raison ! Il est magnifique, dit Yuki, tu penses que le gars il nous prend pour deux timbrées ?

Parler d'Azami et se remémorer les précieux moments qu'elles avaient vécus lui avait fait du bien. La blonde avait prit conscience qu'elle l'aimait et elle acceptait ses sentiments, elle voulait les accepter et elle voulait croire à une relation avec l'artiste. Elle voulait imaginer tous ce qu'elles pourraient faire ensemble jusqu'à ce qu'elle revienne et qu'elle puisse venir se lover tendrement dans ses bras qui autour d'elle étaient chaleureux, qu'elle puisse l'entendre rire et la voir sourire, l'embrasser également, la douceur de ses lèvres lui manquaient.

Le conducteur de la montgolfière devait se sentir bien observé, mais il restait toujours imperturbable pendant que Yuki répondait à la question de la blonde. Les gens étranges, qu'est-ce qu'elle voulait dire par-là ? Elles n'avaient fait que pleurer ça n'était pas si étrange que ça, si ?

- Tu dois avoir raison , mais on est pas si étrange que cela ? Si ?

La violoniste profita du calme de la balade pour prendre des photos des magnifiques paysages qui s'offraient et se dévoilaient à leur vue, fière de son chef-d'œuvre picturale, elle envoya une ou deux photos à Azami en lui souhaitant un bon courage et en lui avouant qu'elle pensait à elle et qu'elle avait vraiment hâte de voir des choses aussi belles avec elle.

Lorsqu'elles retrouvèrent la terre-ferme, Keiko regarda son amie qui lui avouait d'un ton désespéré qu'elle avait très faim et elle baissa la tête pour regarder l'heure à la montre accrochée à son poignet. Il était largement temps de manger, un sourire tendre et elle lui prit le bras.

- Tu as envie de manger quelque-chose de particulier ? Tu veux que je te cuisine un repas ?

Elle pouvait bien faire à manger à son amie, si elle pouvait attendre le temps de préparation et de cuisson, ça serait toujours meilleurs que des plats rapides achetés dans le commerce qu'il n'y avait plus qu’à réchauffer. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait plus cuisiné ou partagé de repas, la dernière fois remontait à quelques-mois lorsque la peintre était encore présente sur le sol japonais et l'idée de faire un bon repas à Yuki lui plaisait beaucoup.

- sauf si tu veux qu'on aille manger au resto ?

Les deux lui convenait même si elle trouvait qu'un repas familial préparé maison était bien plus convivial que de se faire servir au restaurant.

Deux étudiantes émotives, le regard argenté de la belle blonde se tourna vers celui qui s'assurait que leur montgolfière ne s'écrase pas et ensuite elle regarda à nouveau Yuki.

- Probablement que oui !

Est-ce que c'était si important de le savoir ? La violoniste ne s'intéressait pas trop au passif de cet homme, seule son amie comptait et puisque celle-ci était si affamée et avait réclamé de quoi remplir son estomac, c'est naturellement qu'elle lui avait proposé de lui faire la cuisine. Cette offre avait paru plaire à Yuki qui lui avait même proposé en échange de payer les ingrédients ce qui fit sourire la musicienne.

- Ah! D'accord, si ça peut te faire plaisir ! On a un budget de combien ? Tu as une préférence de repas ? Plutôt viande ? Œuf ? Poisson ? Légumes ?

C'était bien de savoir combien Yuki pouvait mettre, Keiko ne voulait pas la ruiner avec un seul repas et comme certain produits étaient plus accessibles que d'autres pour une étudiante. Elle savait que les légumes et la viande étaient plus onéreux après ça dépendait des morceaux utilisés. Par exemple, Keiko prenait régulièrement de la queue de bœuf pour ses bouillons de légumes, c'était souvent un morceau de viande sous-estimé et détesté alors qu'il était bien plus tendre et fin que ce que l'on pourrait croire et Yuna adorait dépiauté les petits os de la colonne vertébrale de leur viande.

La violoniste allait donc lui faire un riz au curry de bœuf, ça ne coûtait pas très cher et c'était délicieux et nourrissant. Elle avait donc prit les ingrédients nécessaires, pommes de terre, carottes, oignon, curry japonais pas trop piquant et morceau de bœuf, sans oublié son ingrédient personnel, une boite de petits raisins secs parce qu'elle aimait le sucré-salé. Yuki lui subtilisa le sac de courses avant même qu'elle n'eut le temps de le faire et lui agrippa le bras.

Elle se doutait que Yuki allait l'emmener dans sa chambre, la blonde n'aurait pas osé le faire avec ses colocataires particulièrement curieuses et puis leur chambre ne contenait rien pour faire un repas. Elle marcha donc aux côtés de son amie en lui tenant le bras. Elle n'avait jamais été proche de quelqu'un excepté sa soeur et Azami et Yuki était un peu un vent de fraicheur qui venait s'abattre dans sa vie. Elle était une jeune-femme assez calme et douce ce qui était en total opposé avec le caractère particulièrement vivant de sa petite-sœur et le tempérament de feu de l'artiste peintre.

Bientôt, elles entrèrent dans la chambre de Yuki et la blonde promena son regard dans la pièce. Elle avait presque vu juste en imaginant la disposition des lieux. C'était rangé excepté quelques livres au sol sur lesquels elle devait avoir travaillé juste avant de venir au rendez-vous, ses instruments accrochés au mur et dans un coin une petite cuisine avec un petit buffet, un évier, un mini-frigo , une petite bouilloire électrique. La lycéenne se demandait justement à quoi ressemblait les chambres des étudiantes surtout en volume et elle était contente de découvrir que c'était la même taille que leur chambre, mais uniquement pour une seule personne ce qui faisait gagner pas mal de place.

- Elle est jolie ton humble demeure, je me demandais justement comment je pourrais meubler la mienne quand j'étudierais à l'université !

La blonde ne s'attarda pas sur les photos, ce n'était pas le moment de retourner le couteau dans la plaie de son amie, elle l'avait vue pleurer aujourd'hui et elle ne voulait surtout pas finir ce rendez-vous sur une note semblable. Elle préférait la voir sourire et l'entendre rire que de la consoler parce qu'elle avait le visage ravagé par des larmes. Par instinct et par politesse, elle commença par enlever ses chaussures avant de se diriger vers la mini-cuisine avec les denrées alimentaires. Elle était parfaitement à l'aise en cuisine, mais elle se retourna tout de même. Elle finissait même par trouver les ustensiles dont elle avait besoin toute seule. Les bruits dans la chambre étaient ceux de Keiko entrain d'éplucher et de découper ses légumes, de faire monter à ébullition l'eau pour cuire le riz qu'elle avait au préalable rincé, des bruits de cuissons et de cuisine avant de pouvoir enfin servir son bœuf curry sur un lit de riz.

- J'espère que tu aimeras cela, il y a une surprise dans la sauce ! Bon appétit Yuki !!

L'étudiante en musique apporta les deux assiettes à table, elle avait prit grand soin de les dresser correctement. Jeune déjà, elle avait été habituée à tenir une maison et faire à manger pour sa soeur et elle et de temps en temps son père.

- Mange avant que ça refroidisse trop ! Tu me diras ce que tu en pense !

Keiko qui s'était justement dirigée vers le rayon légumes frais et venait tout juste de soulever une carotte en vrac pour l'inspecter sous toute les coutures, la reposa doucement lorsque Yuki lui avoua ne pas aimer les carottes. Pourtant cela adoucissait le curry et c'était légèrement sucré, si sa comparse n'aimait pas alors, elle n'en mettrait pas dedans et elle trouverait une autre parade.

- Je n'en mettrais pas dans la sauce si tu n'aimes pas !

La blonde reprit donc son shopping en essayant de faire le moins de frais possible à son amie, bien qu'elle lui ait dit qu'elle avait les moyens pour les nourrir toute les deux, la présidente du conseil n'était pas une personne dépensière à la base et elle économisait précieusement chaque centimes qu'elle pouvait et elle en faisait de même avec l'argent de son amie.

- Je me demandais, est-ce que tu as un petit boulot ? J'aimerais bien en avoir un pour l'année prochaine alors si tu as une piste, je suis ouverte à toute proposition.

La musicienne avait posé la question pendant qu'elles s'avançaient à la caisse pour que Yuki règle leur achat dont le prix n'était pas si élevé et Keiko lui sourit assez fière.

- J'ai choisis des articles avec des promotions alors tu auras encore quelques denrées pour faire une prochaine fois.

Ayant tenu une maison depuis son plus jeune âge, la demi-japonaise savait reconnaître les bonnes affaires et les occasions pour profiter d'une promotion intéressante. La plupart du temps c'était elle qui repassait faire les achats après l'école parce que lorsqu'elle y envoyait Yuna, celle-ci revenait toujours avec autre chose que ce qu'il y avait sur sa liste et fière d'avoir fait une bonne affaire sur le papiers toilettes ou les paquets de mouchoirs en papiers.

Une fois dans la chambre de la guitariste,Keiko visita un peu les lieux écoutant la réponse de la japonaise et souriant en se retournant vivement vers-elle.

- Ma décoration ne sera pas trop éloignée de celle de ta chambre, nous avons à peu prêt les mêmes goûts, mais j'y ajouterais ma petite touche personnelle ! J'aimerais bien avoir un petit coin avec des plantes aromatiques !

Elle avait la main verte et en plus les plantes aromatiques sentaient bons et avaient des propriétés gustatives et curatives qui les rendaient particulièrement intéressantes. Keiko était contente de pouvoir offrir ce repas à son amie et mettait tout ses talents culinaires dans ce curry pour qu'il console son amie dont les pleurs résonnaient encore dans sa tête, ça l'avait profondément affectée de la voir dans cet état de désarroi.

La mélodie jouée avec sa guitare était apaisante pour Keiko et lorsqu'elle termina de mettre les ingrédients dans la casserole pour faire mijoter le tout, elle fit la vaisselle de préparation et vint s'installer à côté de Yuki pour coucher sa tête sur l'épaule de la guitariste. Lorsque le repas fut servit avec soin dans les assiettes, Keiko commençait à avoir faim et souhaite un bon appétit à Yuki.

- Du gingembre ? Non ! C'est beaucoup trop fort si j'avais mis du gingembre dedans ça aurait prit la main sur les autres saveurs ! Cherche un ingrédient plus petit.

Elle devait bien être une des seules japonaises à ne pas porter le gingembre sur un coussin d'or, elle avait l'impression de prendre une bouchée de savon lorsqu'elle en avait dans la bouche. Le compliment de Yuki ainsi que sa question vint lui faire relever le visage vers-elle.

- - Je suis très loin d'être parfaite, il me faut toujours faire plus d'effort que les autres pour réussir quelque-chose. Je suis juste un peu trop perfectionniste ! Quand nous étions petites ma sœur et moi, mes parents ont divorcés et c'est mon père qui a eu notre garde exclusive, mais il n'était jamais là pour s'occuper de faire à manger alors j'ai commencé à le faire moi-même parce que j'en avais marre de manger des plats réchauffés  et que je voulais que Yuna mange des plats équilibrés ! Mais au début j'ai eu des ratés et une fois j'ai bien faillit mettre le feu à la maison.

La violoniste se dévoilait un peu à son amie Yuki.

A nouveau, Yuki s'essaya à deviner l'ingrédient secret qu'elle avait ajouté à son curry, mais à nouveau ce n'était pas la bonne réponse et elle gloussa. Elle avait fait durer le suspens trop longtemps, il fallait qu'elle éclaire sa recherche. Elle se leva pour fouiner dans la poche du tablier et en sorti une toute petite boîte en carton remplis de raisins sec qu'elle agita sous le nez de Yuki.

- Le voilà mon ingrédient mystère ! Tu n'es plus obligée de donner ta langue au chat ! Tu pourrais en avoir besoin un jour !

La blonde était convaincue d'avoir fait le bon choix, sans sa langue son amie ne pourrait pas lui parler et ce serait alors fort ennuyeux. A nouveau Yuki s'exprima pour s'excuser de l'avoir peut-être blessé, il n'en était rien du tout. La demi-nippone avait simplement voulu exprimer ce qu'elle ressentait et elle pouvait le faire avec son amie. Évoquer son passé avec les soucis familiaux, elle n'avait que très rarement eu l'occasion de le faire et la pudeur japonaise lui rappelait souvent qu'elle ne pouvait pas ainsi s'étendre sur ces conversations trop personnelles.

- Toi aussi tu es quelqu'un de bien Yuki !

Se forcer et finir en burn-out ? La blonde fini par rire cette fois à cette drôle d'idée qu'avait eu Yuki. Elle n'avait aucun signe de dépression et ne se sentait pas non plus trop tendue.

- Je ne risque pas, mais tu es mignonne de t'inquiéter pour cela. Tu es une bonne sempaï.

Le repas s'acheva dans la bonne humeur et les assiettes vides confirmèrent à la violoniste que son amie avait apprécié ce repas autant qu'elle l'avait fait.

- J'espère qu'on partagera encore beaucoup de repas ensemble ! Mais la prochaine fois, c'est toi qui cuisine !